Après avoir fait déverser par les contribuables européens plus de 147 milliards pour sauver les banques créancières de la Grèce, l’Union Européenne a ensuite préparé la restructuration de la dette grecque, c’est-à-dire le fait que les prêts ne seront jamais totalement remboursés.
Aujourd’hui, le magazine allemand Der Spiegel nous apprend que le gouvernement grec envisage malgré tout de sortir de la zone euro afin de sauver son économie : c’est donc l’ensemble du château de cartes de la monnaie unique qui va commencer à s’écrouler, comme j’avais été le premier à l’annoncer il y a près d’un an.
Et ce n’est pas la réaction inepte ou malhonnête (au choix) de Bercy - qui qualifie de "fantaisiste" un scénario pourtant validé pour de nombreux experts économiques - qui pourra affaiblir le fantastique aveu du gouvernement grec : l’euro est bel et bien un poids pour leur économie réelle.
C’est la preuve par la Grèce ! Le gouvernement grec nous avoue en pratique aujourd’hui qu’une sortie de l’euro serait la meilleure chose qui pourrait lui arriver, puisqu’il retrouverait sa liberté monétaire, sa marge de manœuvre pour investir et relancer ses exportations.
Ne doutons pas que les citoyens grecs sauront l’inciter à franchir le pas - puisque la démocratie ne s’exerce que dans le cadre national - pour son plus grand bien et pour celui des autres nations européennes qui suivront l’exemple grec.