40 %, c’est le pourcentage de chômeurs qui devraient être pénalisés par la nouvelle réforme qui entrera en vigueur à partir du 1er novembre prochain. D’après un « document de travail » réalisé par l’Unédic et que s’est procuré Le Monde, les craintes exprimées par les syndicats seraient confirmées.
Trois nouvelles dispositions, qui entreront en application entre novembre 2019 et avril 2020, vont particulièrement impacter les demandeurs d’emploi. Tout d’abord, les conditions d’accès à l’allocation chômage vont être durcies : il faudra désormais avoir travaillé minimum six mois sur les 24 derniers mois pour y avoir droit contre quatre sur 28 à l’heure actuelle. Cette mesure, qui devrait rapporter 900 millions d’euros en 2020, impactera surtout les plus jeunes qui « ont des droits plus courts avec des salaires de référence plus faibles », souligne l’étude.
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Et troisième point de crispation : la nouvelle formule de calcul des droits, qui impactera 37% des nouveaux allocataires, soit plus de 850 000 personnes. Leur allocation journalière nette devrait baisser de 19 % en moyenne. Là encore, grâce à cette nouvelle méthode de calcul, près de 250 millions d’euros en 2020 et 1,1 milliard en 2021 devraient être économisés.
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Le 19 juin 2019, le député LFI Adrien Quatennens a révélé la face obscure de la « réforme » :
Plus récemment, sur RT, un débat entre la très sensuelle Virginie Pradel et le bon gros vieux Gérard Filoche, qui s’est couché devant le CRIF pour avoir relayé un montage prétendument antisémite qui ne l’était pas :