Le Conseil d’État a estimé lundi 3 mai que la dissolution du groupuscule d’extrême droite Génération identitaire était « proportionnée à la gravité des risques pour l’ordre public » de l’association qui avait contesté via un référé-suspension sa dissolution décrétée en mars.
« Cette association, sous couvert de contribuer, selon ses dires, au débat public sur l’immigration et de lutte contre le terrorisme islamiste, propage, depuis plusieurs années, des idées […] tendant à justifier ou encourager la discrimination, la haine ou la violence envers les étrangers et la religion musulmane », a estimé le Conseil d’État.
« La dissolution de cette association est proportionnée à la gravité des risques pour l’ordre public et la sécurité publique résultant des activités de l’association », poursuit le Conseil d’État.
La porte-parole de Génération identitaire (GI) Thaïs Descufon a de son côté dénoncé une « décision politique ». « Ce n’est pas une surprise, on avait peu de chances que notre requête soit entendue mais ça n’en reste pas moins scandaleux », a-t-elle réagi auprès de l’AFP.
Vendredi, Génération identitaire (GI) avait contesté devant le juge des référés sa dissolution, décrétée le 3 mars et justifiée selon le gouvernement par l’« incitation à la discrimination, à la haine et à la violence » et la « volonté d’agir en tant que milice privée ».
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