Le Honduras va établir des relations diplomatiques avec Pékin, a annoncé mardi 14 mars la présidente Xiomara Castro, une décision qui devrait entraîner la rupture de facto des liens avec Taïwan.
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Pékin avait déjà financé à hauteur de 300 millions de dollars un autre barrage au Honduras, inauguré en 2021 par le président de l’époque Juan Orlando Hernandez. Le Honduras est pour le moment l’un des 14 derniers pays à entretenir des relations diplomatiques avec Taïwan. La Chine communiste, qui revendique la souveraineté sur Taïwan, n’accepte pas que des pays puissent avoir des relations diplomatiques à la fois avec elle et avec cette île. Toute reconnaissance de Pékin par un pays entraîne de facto la rupture entre celui-ci et Taïwan, au nom du principe de la Chine unique.
Pékin salue cette décision
Pékin a salué ce mercredi la décision du Honduras. « La Chine est disposée à développer des relations d’amitié et de coopération avec tous les pays du monde, y compris le Honduras sur la base du principe d’une seule Chine », a réagi mercredi à Pékin un porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin. « Nous saluons la déclaration du Honduras » à ce sujet, a ajouté le porte-parole devant la presse. Elle n’a pas évoqué explicitement l’avenir des relations avec Taïwan.