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Le Portugal en état d’urgence depuis jeudi 19 mars a demandé à ses habitants de rester chez eux et a fermé les commerces non essentiels pour éviter la propagation du coronavirus. La frontière avec l’Espagne a été fermée pour les touristes pour une durée indéterminée.
Ce samedi 28 mars, le gouvernement portugais a pris la décision de régulariser tous les immigrés qui avaient introduit une demande, selon le quotidien espagnol El Pais. Pour être couverts, les sans-papiers et les demandeurs d’asile n’auront qu’à fournir une attestation de leurs procédures administratives.
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Selon El Pais, [ces mesures] profiteront « principalement à l’importante communauté brésilienne, aux secteurs de la construction et de l’agriculture – qui s’appuie largement sur la main-d’œuvre asiatique dans le sud du pays ».
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Covid-19 : des migrants envoyés ramasser des fruits et légumes chez les maraîchers de Seine-et-Marne
La préfecture de Seine-et-Marne (Île-de-France) a fait savoir qu’une cinquantaine de demandeurs d’asile volontaires allaient prêter main-forte aux maraîchers du département pour pallier le manque de travailleurs saisonniers en raison du Covid-19.
« Main d’œuvre saisonnière, les réfugiés en renfort ! », c’est le titre du communiqué publié le 30 mars par le préfet de Seine-et-Marne annonçant que 56 demandeurs d’asile allaient, sur la base du volontariat, être employés à « combler le manque de main-d’œuvre » saisonnière des maraîchers du département.
#coronavirus #agriculture
Les réfugiés en renfort !
Face aux difficultés de recrutement rencontrées par la profession agricole et pour répondre aux besoins en main-d'œuvre exprimés, le Préfet de #SeineEtMarne mobilise les réfugiés.
https://t.co/lmdoKvSglL pic.twitter.com/osMS7dWGqk— Préfet de Seine-et-Marne (@Prefet77) March 30, 2020
En raison du Covid-19, ces exploitants « ne disposent pas de la main d’œuvre saisonnière étrangère nécessaire », précise le texte : des bras qui font défaut surtout pour « le ramassage des fruits et légumes en terre (notamment des fraises et des asperges) », comme pour planter « les légumes qui seront récoltés en juin ».
Ces demandeurs d’asile, précise le communiqué, sont issus « des 5 centres d’hébergement provisoires que compte le département » et le « centre d’accueil et d’examen des situations ». Et la préfecture de préciser que le dispositif sera « le cas échéant » étendu « à d’autres secteurs d’activités connaissant le même besoin de main-d’œuvre ».
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