Le gouvernement local a estimé qu’il fallait compenser le « fardeau financier » de ces 10 % de Québécois qui représentent la moitié des personnes en soins intensifs.
Le Québec, province canadienne fortement touchée par la vague Omicron, va mettre en place dans les prochaines semaines une nouvelle taxe – appelée « contribution santé » – qui touchera uniquement les personnes non-vaccinées contre le Covid-19.
« On travaille sur une contribution santé » pour « tous les adultes qui refusent de se faire vacciner » car ils représentent « un fardeau financier pour tous les Québécois », a déclaré mardi le premier ministre québécois François Legault. Selon lui, les 10 % de Québécois qui n’ont reçu à ce jour aucune dose de vaccin ne doivent pas « nuire » aux 90% qui se sont fait vacciner.
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Québec toujours :
démission de Horacio Arruda, directeur national de santé publique
Le Dr Horacio Arruda quitte ses fonctions de directeur national de santé publique après 22 mois de pandémie, au moment où Québec essuie de nombreuses critiques sur sa gestion de la cinquième vague de Covid-19.
« Les propos récents tenus sur la crédibilité de nos avis et sur notre rigueur scientifique causent sans doute une certaine érosion de l’adhésion de la population. Dans un tel contexte, j’estime approprié de vous offrir la possibilité de me remplacer avant l’échéance de mon mandat, du moins à titre de DNSP », écrit le Dr Arruda dans sa lettre de démission au premier ministre François Legault.
Officiellement, il a remis sa démission lundi, mais les discussions avec le gouvernement sur son avenir avaient cours depuis quelques jours. Son sort était même scellé dès vendredi, selon nos informations.
En privé, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, manifestait son insatisfaction au sujet du travail du Dr Arruda depuis un moment déjà. Il ne cachait pas sa frustration devant les contradictions du directeur national de santé publique, entre autres sur l’utilisation des tests rapides de dépistage et les consignes sanitaires dans les services de garde. Il trouvait également que le Dr Arruda occupait parfois trop de place dans les conférences de presse, ce qui l’amenait à s’emmêler les pinceaux à certaines occasions.
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Horacio Arruda occupait le poste de directeur national de santé publique depuis 2012. Il était également sous-ministre adjoint à la Direction générale de santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux. Le cumul des deux fonctions a soulevé des questions depuis le début de la crise au sujet du rôle et de l’indépendance du directeur national de santé publique par rapport au gouvernement.
Récemment, le Dr Arruda a fait l’objet de critiques pour avoir donné le feu vert, début décembre, à des rassemblements de 20 personnes pour les Fêtes alors que le variant Omicron commençait à causer de l’inquiétude à l’échelle internationale. François Legault disait alors publiquement, dans les jours précédents, qu’il souhaitait permettre des partys de 20 à 25 personnes. Avec l’essor d’Omicron au Québec, la limite a finalement été revue à la baisse pour Noël, et tout rassemblement est interdit depuis.
Le retour du couvre-feu n’a pas été appuyé par des justifications solides, un autre élément qui a fait mal paraître le Dr Arruda. Il a également essuyé des critiques pour avoir déclaré à la fin de décembre que les masques N95 seraient moins efficaces que les masques médicaux (aussi appelés « de procédure ») s’ils ne sont pas ajustés adéquatement.
Le départ d’Horacio Arruda survient au moment où le gouvernement Legault est lui aussi sous le feu des critiques dans sa gestion de la cinquième vague.
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Quebec encore :
les droits de garde d’un père non-vacciné temporairement levés
Au Canada, un tribunal québécois a récemment suspendu temporairement les droits de garde d’enfant d’un père non-vacciné et « opposé aux mesures sanitaires ». Cette décision du 23 décembre, révélée par le journal québécois le Devoir et que l’AFP a consultée, explique qu’il n’est pas dans le « meilleur intérêt (de l’enfant) d’avoir des contacts avec son père si celui-ci n’est pas vacciné et est opposé aux mesures sanitaires dans le contexte épidémiologique actuel ».
Le père demandait au départ à prolonger pendant les fêtes de fin d’année son droit de garde. Le juge a finalement levé tous ses droits jusqu’en février sauf s’il décidait de se faire vacciner. Le juge a noté que des extraits de publications du père sur les réseaux sociaux « (révélaient) qu’il semble s’opposer aux vaccins et aux mesures sanitaires ».
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