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M. Lugan ne peut pas espérer être plus convaincant que ceux qu’il critique. Il n’y a ni maladresse à Dakar, ni trahisons... Le recours à Jules Ferry ne saurait être imputée à une erreur non plus.
M. lugan parle d’une Afrique montée en laboratoire. Il serait curieux de connaître la réponse de P. Hillard à cette tentative faussement élégante de re-manipulation.
Un rapt dans un nouveau style ? Opposer les berbères aux Arabes, parier sur une déflagration salutaire dans la région, est-ce plus propre (les mains, j’entends) que le travail opéré en d’autres régions du monde, y compris en Europe ? Salutaire pour qui ? Aimé Césaire avait déjà dit dans son Discours sur le colonialisme que ce dernier avait préparé les esprits au totalitarismes qui ont ravagé l’Europe elle-même finalement. Faites preuve d’un peu de retenue, Messieurs les savants. Peut-être que tel universitaire-expert n’a rien à envier, en ce qui concerne les méconnaissances et les ignorances africaines, à ceux qu’il vilipende avec une évidente volupté, un cynisme doctoral d’une nouvelle portée...
Il faut être imberbe ou gougeat pour accorder au fiel quintessencié de M. Lugan un meilleur prix qu’à la soif obscène de sang sévissant depuis belle lurette, et dont sa prose n’est qu’un épisode étriqué. Jusqu’à quand continuera-t-on à dresser les humains les uns contre les autres ?
Le ton doctoral style XIXème vous défrise. On l’a compris. Et donc ? Vous-même choisissez ici la posture du pamphlétaire esthétisant et moralisateur... c’est une façon de faire. Lugan lui ne joue pas. Il est ainsi, d’un autre siècle, d’une autre trempe. Rien que cela me le rend sympathique. Votre commentaire anonyme trahit un fond idéologique anti-colonial bêbête et pas grand chose de plus. Lugan a une grille d’analyse ethnoculturelle de l’Afrique. Il ne s’en cache pas. Il a prouvé à de nombreuses reprises la justesse de ses analyses et surtout, n’a aucun intérêt propre à les voir se réaliser, si ce n’est, peut-être, la bien triste satisfaction de prêcher le juste dans le désert. L’idéologie du moment écrase tout, fait la guerre et emprisonne. Vous, vous cherchez des poux sur la tête des rares hommes debout. Une piètre occupation ma foi. Un petit venin de basse cour tout au plus. Une critique de fond ? Nullement. Des invocations. Du vent. De la pensée humanitaire de salon.
Vous appelez analyse ethnoculturelle un travail qui se dit "non ethnocentré", mais qui aboutit à nous édifier sur l’intolérable réussite arabo-berbère (la paix). Demandez aux historiens sérieux. Je fais vite.
Soyez honnête. N’est-ce pas reconduire l’etnocentrisme le plus élémentaire qui consiste à refaire une civilisation (arabo-berbère, j’entends) qui n’a jamais indisposé que le colonialisme ? Avez-vous entendu parler jamais du Dahir berbère ? S’il est interdit de parler de colonialisme, de néo-colonialisme, à l’heure où cela crève les yeux, je ne vois pas sur quoi reposerait votre fraternité. Une réconciliation à base de refoulement ? Ne vaut-il pas mieux clarifier (cela n’a rien à voir avec la bonne conscience qui consiste à méconnaître l’évidence, en se prétendant libéré du ressentiment).
Monsieur, Madame mon interlocuteur (interlocutrice), vous pratiquez une forme exaspérante de terrorisme intellectuel, en me forçant à plier genou devant l’imposture : si l’apologie de la berbérité fabriquée génétiquement (OGM qui se prétend de haut vol, mais qui n’est qu’un remake fétide de choses vues) est vouée à évacuer le bacille arabe (écoutez attentivement Lugan) n’est pas du racisme pseudo-sophistiqué, c’est quoi le racisme ? Ne fournit-on pas des armes dangereuses à des ethnies soi-disant incompatibles, comme ailleurs, même en Europe ?
Je croyais parler de choses qui crèvent les yeux, et vous me renvoyez à un "salon" où j’ai la certitude que vous avez mieux à faire que votre serviteur... Pourquoi ? Parce que ce sont les autres qui pâtissent, pendant que vous bavardez. Aimé Césaire n’est pas l’homme qu’il vous faut. Il a dit pourtant un truisme resté sur le seuil des consciences : l’Europe qui ferme les yeux sur les abus ailleurs se prépare de mauvais jours. A-t-il menti ?
Séchez-donc vos larmes de martyres... Je ne suis pas un représentant de E&R et ne parle qu’en mon nom.
Je n’alimenterai pas plus cette conversation. Chacun voit ce qu’il veut voir sans doute. Simplement, je me rappellerai de votre discours quand on me contera à nouveau l’histoire de mes ancêtres... Sur la colonisation romaine, je m’offusquerai alors, l’œil humide et le poing fermé... "Pourquoi vouloir nous diviser mes frères italiens et moi ?! Serait-ce l’œuvre d’un fascisme mussolinien renaissant ? Le complot d’un napoléonisme revivifié par ces temps de crise ? Oui je résonne par l’absurde je sais.
Allons... la critique que fait Lugan de la colonisation "à la française" est assez limpide. Il est à cet égard bien plus fasciné par la méthode anglaise et les épopées style Grand Treck sud-africain. En tant qu’éthno-différencialiste, il serait plus sur une ligne identitaire, un retour à l’Afrique réelle, enracinée, basée sur un découpage ethnique et communautaire. A aucun moment il ne prône un retour à un colonialisme qu’il méprise par ailleurs (car idéologiquement de gauche, faut-il le rappeler). Mais encore une fois, je ne parle qu’en mon nom. Je ne prétends pas habiter son âme.
Au passage, P. Hillard n’aurait rien à dire. Il ne maîtrise pas le sujet.
Cordialement
Merci pour les explications
Je réponds seulement par politesse. Avoir le dernier mot ne me donnera pas raison.
Il fut un temps où la raison n’était pas légion. La courtoisie et la bonne foi aidant, on pouvait s’entendre. Seuls les sophistes profitent du débat contradictoire de façon déraisonnable. Pour eux, les thèses se valent, l’intérêt seul faisant la différence. Ce qui est faux, puisque la recherche de la vérité suppose que j’accepte mes erreurs, non que je les défende coûte que coûte.
Raccourcissons. La morale et la raison furent séparées. La raison, ayant congédié toute bride, finit par s’enliser. Elle se prostitua au service des idéologies les plus meurtrières. Prise de remords, elle fit ses mea culpa : je ne suis rien, je ne vaux rien, je ne suis que dialectique noire et morale d’esclaves, mes principes sont souillés par le phallogocentrisme, etc. Perverse, elle ajouta : mais tout cela, c’est la faute de l’humanisme qui me manipule. Je serai pure et vierge, quand l’homme aura cessé de me traîner dans ses égouts, etc.
C’est alors, mon cher Tristan, qu’on fit l’éloge des humanités non européennes. l’"ethno-différentialisme" vient de là. P. Hillard y voit la main du Diable : balkanisation du monde et de l’Europe elle-même, à des fins inavouables. M. Lugan y voit la main de Dieu : laissons ces peuples s’émanciper loin de nos schémas fatigués et stériles, y compris pour nous-mêmes ! Mais vendons-leur de l’identitaire et du communautaire clés-en-main. En prenant leurs distances, ils désintégreront souverainement ces magnifiques fresques que notre statu quo a eu pour finalité d’entamer. OPA donc sur leurs propres ensembles multi-ethniques. Notre multiculturalisme de supermarché n’est rien à côté des mille Biafras qui vont s’embraser...
Les savants s’amusent. Puisque rien ne peut leur tenir lieu d’idéologie vétitablement universaliste (l’hyperlibéralisme n’a aucun effort à faire pour se discréditer, après les idéologies qu’il prétendit vaincre, mais qui n’étaient que des variantes du même vide inhumain).
Mais ne mélangeons pas tout : les uns, comme Hillard, inclinent à la paix ; d’autres, à la guerre (sans avoir l’air d’y toucher). Si je me laisse traiter de moralisateur sans y voir une offense, c’est parce que je me dis qu’un peu de morale lucide vaut mieux qu’une débauche d’intelligence (même anthropo-génétique !) qui croit cyniquement que cette planète supporterait davantage de sottise et de cruautés.
Mettons que je me suis trompé. Pardon.
Cette discussion aura finalement prit une tournure cordiale et intelligente et ce malgré le fait que je vous ai attaqué assez durement. C’est agréable. Je ne cherche donc pas à avoir le dernier mot.
Contrairement à ce que vous insinuez peut-être, je ne suis pas arc-bouté à une représentation du monde. J’entends vos arguments et les considère. Du fait de mon jeune age, j’ai sans doute une vision exaltée de ce qui peut être dur et froidement réaliste dans les relations humaines et internationales. Je sors d’un conditionnement forcé (école républicaine), d’une hivernation de l’esprit qui a fini -en réaction- par m’engourdir la compassion.
Je résonne aussi de façon ethno-centrée ; en tant que français de souche ayant un certain regard sur l’Afrique. Un regard là aussi conditionné par ce que je vis au quotidien, par ce que l’Afrique me renvoie comme image sur ma terre, c’est à dire : une foule de déracinés, inadaptés, non-mêlés qui, naturellement, se regroupent en communautés. Cela m’incline à penser que ces gens là ne font que reproduire ailleurs ce qui chez eux, les sécurise, fait société. Nous, peuple déraciné sur notre propre terre, avons perdu ce qui pour eux, fait encore sens. D’ailleurs, s’ils nous méprise, c’est aussi pour cela : nous, chats castrés d’ex-France ne faisons plus nation (car c’est notre échelle à nous la Nation, notre fabrication depuis deux siècles).
Ce que vous confondez avec la balkanisation n’est autre qu’un retour à l’ordre légitime, traditionnel africain. Un retour à "l’Histoire africaine" basée sur ses contingences locales et non à "Notre histoire africaine" vu de métropole. Pour lui, cela peut se faire avec raison, en douceur, entre responsables apaisés. Autrement, si les leaders africains ne finissent pas de rompre leurs liens coloniaux/post-coloniaux, cela se fera (se fait jusqu’à présent) dans le sang, violemment et sans négociations. Et de toute façon, quoi qu’il advienne, le processus de retour de l’Histoire longue africaine serait inéluctable. La transposition du modèle européen d’État-Nation à l’Afrique a échoué. C’est ainsi. L’erreur originelle a déjà plusieurs siècles. Vouloir aujourd’hui empêcher son détricotement pour des raisons humanitaires, c’est au minimum une méprise, au pire, l’entretien du statu quo colonial (vision de l’ONU). Certain profitent de la situation, appuient sur le facteur ethnique à des fins machiavéliques. Certes. Mais l’Histoire s’écrit aussi de cette manière. Elle est le fait des princes.
Merci pour votre réponse.
Comment être loyal, sans être dupe ? M. Lugan est tributaire de la responsabilité morale de la France à l’égard de son ancien empire colonial. Ceci est une question. L’autre est qu’il est citoyen français animé par la rage de voir survivre sa patrie, dans un contexte où le droit international relève plus du gangstérisme (autarcique ou coalisé) que d’institutions efficaces et neutres (cela ne préjuge même pas de la probité des législateurs ; il s’agit d’enjeux que même R. Aron, non suspect de gauchisme ou d’angélisme, a analysés à sa manière). Nous retrouvons une question de bon sens, absolument désuète, mais l’unique viable : le divorce de la morale et de la raison. La genèse en est assez évidente. Ceux que vous appelez les "Princes", d’un mot parfaitement bien venu, n’ont jamais été (sauf rares exceptions) des disciples honnêtes de Platon, de Confucius, de Bouddha ou de Lao-tse ou de Ghandi... (je sais qu’il y a beaucoup à dire sur ces maîtres d’autrefois, je caricature à force de simplifier). Encore moins des prophètes et des saints (beaucoup à dire également). De ce point de vue, le pragmatisme froid n’est pas une nouveauté, la manipulation des lois morales à des fins d’enrichissement ou de sécurité est chose commune. Le respect des anciennes lois morales une attitude méprisable de castrat ou de demeuré. Qu’est-ce que la terre ? Une réserve d’énergies. Mon semblable (individu ou peuple) ? Je le mets dans ma poche ou il m’élimine. Mais il y a une date à partir de laquelle ces vicissitudes s’évaporent et où la "guerre de tous contre tous", faisant fureur, s’épanouira en un effroyable système. Simplifions : l’énarque ou le trader ou le militant (façon de parler) qui possède son Machiavel et ses autres classiques a franchi le mur du son : il n’entend pas l’explosion terrible. Il a laissé derrière lui les millénaires et sait qu’il appartient à un monde exclusif de toute autre considération que le calcul et la rhétorique. Ce monde s’impose en tant que vérité ultime et toutes les traditions qu’on voudrait exhumer, des siècles plus tard, tandis que la planète est totalement cadastrée, pour le rendre un peu moins inhumain, ces traditions qui voient dans le juste ou l’injuste autre chose que la puissance ou l’impuissance alimentent sa frénésie. C’est le plus grand paradoxe. Ce sont elles qui sont sommées de lui sacrifier pour avoir voix au chapitre. Sacrifier quoi ? La conscience. C’est tout bête.
Je n’ai pas tout saisi mais il me semble que vous faîtes ici le procès du Réalisme politique. Je n’en suis pas un représentant. J’analyse le monde qu’ils ont produit car ils l’ont produit. Ils l’ont projeté hors de leur conscience et l’ont réalisé à la manière des monétaristes qui rêvent d’un monde qui se plierait à leurs calculs. Hobbes, Aaron & co ne sont pas franchement mes références (je laisse ça aux science-potards). Mais puisqu’il faut en parler, je dirai que l’"état de nature" a été analysé de manière ethnocentrée (comme tout à l’époque semble t-il). L’idée du "tous contre tous" est une vision inhérente à la mentalité occidentale (ou projection auto-réalisatrice), à son histoire récente (guerres civiles, de religions..) et qui a donné lieu à des variantes telles que le libéralisme de A. Smith (la main invisible remplaçant l’ordre hobbesien du Leviathan). En toile de fond, l’on calque l’organisation sociale aux règles animales, l’on éthologise la société humaine ainsi que les relations internationales (cf Ratzel, Clausewitz, Kjellen...). L’État-Nation y a donc d’abord été fécondé dans une optique de puissance et non pas comme une mise en acte du pacte social. Il fut ensuite exporté comme modèle universel à travers le monde et donc en Afrique. Bref, je coupe les cheveux en quatre moi aussi, mais l’idée est bien que le modèle africain actuel n’a rien d’africain. C’est là la racine du mal ou l’immoralité puisque vous en parlez. L’immoralité du cadastrage du monde est née du fait que certains ont pu faire le monde tel que leur caractère malade (ou possédé) l’avait imaginé, tel qu’un Shylock l’avait rêvé. Au final, tout cela est cohérent. Les princes ont été bernés. Les banquiers ont gagnés. L’Afrique n’est plus. Pendant ce temps là, on casse du sucre sur le dos d’un brillant réactionnaire français à qui l’on reproche d’être un amoureux de l’Afrique des peuples. Peut-être à t-il tort mais il ne saurait être un défenseur de l’Afrique des (fausses) nations.
Je ne vois pas de juste milieu, en toute conscience.
Vous qui êtes plein de vigueur juvénile et d’enthousiasme, qui méprisez l’autoroute science-potarde pour emprunter des voies personnelles et averties, comment faites-vous pour sacrifier à la méga-autoroute de l’Histoire ? Ce dogme, avec naguère bretelles hégéliennes et échangeurs marxistes, a un bel avenir devant lui ! L’histoire, qui ne se contente pas de relire le passé en lignes droites et d’incarner l’avenir radieux, n’est-ce pas une imposture, une idole à vénérer indéfiniment ? Elle roule aujourd’hui pour Fukuyama et Huntington... Hier, c’était pour le matérialisme historique. Dieu sait de quelles gouffres, de quelles monstruosités inédits elle va encore accoucher... De temps en temps un expert se fend d’une idée de génie, toujours la même, le même grain à moudre, denrée de base à l’usage de crédules consommateurs : cette marche a un sens ! Lequel ? On ne demande qu’à le croire, qu’à y croire. Tout est là, dans cette bigoterie. Le paysage change et l’autoroute fonce toujours tout droit. Dans un mur. Ceux qui le voient tombent de mille façons de très haut : alcoolisme, dépression nerveuse, vitesse et brutalité compensatoires du vide intérieur, gymnastique de la transgression qui n’a plus rien à transgresser, comas transcendantalistes, apoplexies philosophiques, suicide net. Il vaut mieux y croire, tout compte fait.
Imaginez que Marine ose sortir l’ânerie :"les africains n’ont pas d’histoire" . Enorme comme ignorance raciste . Tous les bataillons africains, les esclaves qui ont fait la fortune de certains...c’est pas de l’histoire, non non.
Maintenant il est au Maroc notre petit génie de la diplomatie, pays sans histoire non plus, il n’y a qu’à écouter les conférences de Guillemin sur Pétain et l’autre avant guerre...il faut que les marocains lui parlent de tout ça.Ils ont des grands cimetères les marocains, c’est des rigolos.
Merci E&R,
Les cimetères, je crois que c’est les turcs, ça n’à rien à voir avec le Maroc, j’ai décridibilisé tout mon discours et passé pour ce que je suis au yeux de mes camarades E&R. C’est dur.
Faudrait que M. Lugan définisse l’islamisme car certain pourrait volontairement ou naïvement confondre avec l’islam.
En tant que kabyles j’en ai assez de lire certain vouloir créer des tensions entre les berbères (arabophone ou berbérophone). La majorité des berbères sont musulmans par conviction comme une bonne partie de français celtes et latins sont chrétiens par conviction.
Dans l’hexagone on encourage souvent, à juste titre, à une réconciliation et à une union entre tous les français sous le même pays et le même drapeau et évoque rarement les grandes ethnies (bretonne, corse ou basque...) qui composent la France mais quand il s’agit des autres pays (magrébins surtout) on préfère souvent parler des ethnies et minorités de cette région et les exhorter à faire revivre leur langue et cultures de façon que ce soit au détriment de l’unité nationale.
Tachfin çà ne fait pas très kabyle, plutôt chleuh.
"La majorité des berbères sont musulmans par conviction comme une bonne partie de français celtes et latins sont chrétiens par conviction."
C’est à croire que chez chaque religieux un dictateur sommeil.
On tente par tout les moyens de diminuer voir de nier l’origine arabe de nombreux maghrébins. Des scientifiques plus neutre (non francais) au sujet du Maghreb affirme que les berbères sont des arabes ayant migrés vers l’Afrique du Nord il y a plus de 8 000 ans d’ou de nombreuses similitudes tant physiques que culturelles. . En plus les européns prétendent tout connaitres sur les autres mais ne savent pas grand chose sur eux-memes !
Le problème, c’est qu’avec l’orgueil et la méthode Coué , tout le monde peut d’ériger en sage ou en spécialiste, mais sans le travail méritoire qui l’accompagne.
Vos arguments sont contredits par tant d’autres que le résultat en est stérile.
Reste, par contre, que le travail de monsieur Lugan est tout de même quelque peu plus sérieux ( voir son site) que les avis disparates non vérifiés de tout-un-chacun qui voudrait que le monde fût tel que ça l’arrangeât...
Mr Lugan Bernard alias Mr bac + 15 en idéologie coloniale , je vous dis ceci , il n’y a aucune raison d’être fièr de l’armée française qui est aujourd’hui au mieu une bande de vigiles aux services des multinationales françaises ( pas du peuples français qui le paye pourtant ) et au pire ( c’est à dire réellement ) une bande de brigands , coupe jarrets de la pire espèce , violeur , couards et avides se repaissant sur la misère des peuples d’Afriques .
Les soldats français sont aujourd’hui des mercenaires sans fois ni lois , comme ils exercent leur lugubre besogne loin des frontières hexagonale , vous ne pouvez pas vous rendre compte jusqu’à quel point ils sont devenus des êtres abominables et je pèse mes mots . Mais ils finiront par revenir sur le sol natal et alors là , vous serez témoins je vous le dit de faits divers plus macabre les uns que les autres . Quand on a franchi une certaine limite dans l’abject , on ne peut plus revenir en arrière , le syndrome décrit dans le premier Rambo , vous , habitants de l’hexagone préparer vous car le pire est à venir pour vous .
Je vous conseille de lire le livre de raphael Granveau : Que fait l’armée française en Afrique , et aussi le livre de roger Falligot : histoire secrète de la 5 e république .
Vous confondez les plans d’analyse. Vous êtes dans la pureté causale, dans le jugement extérieur et impartial. Si vous étiez un juge ou Dieu, vous auriez raison. Dans les faits, vous avez d’ailleurs parfaitement raison. L’action de l’armée française en Libye notamment est détestable. Maintenant, pour comprendre les raisons qui poussent Lugan à respecter coûte que coûte l’armée française, il faut revenir à son point de vue idéologique. Il ne respecte pas l’armée en tant que ce qu’elle fait aujourd’hui, il ne juge pas les conséquences de ses actions, il l’a respecte d’abord, comme tout homme de droite classique, en tant que ce qu’elle représente au sein de la Nation. C’est une institution dévouée au pouvoir (le peuple en théorie), un des trois piliers de la civilisation européenne traditionnelle (prêtre, guerrier, travailleur) qui a formé de grands hommes et qui continue (dans quelle mesure ?) de former des esprits patriotes. Il faut comprendre que dans son esprit, critiquer l’armée (qu’il côtoie à l’école de guerre) revient à déviriliser et donc fragiliser un peu plus notre civilisation, à entamer notre héritage commun, à nous détourner de nos racines.
Demander à Lugan de critiquer l’armée c’est comme demander à un marxiste de critiquer le prolétariat ou à un catholique de critiquer le Pape. C’est peut-être étroit mais c’est ainsi qu’ils se sont construits, fidèles, fières, contre l’idéologie dominante molle, dans le respect le plus total de la hiérarchie, de la verticalité anthropologique. Il en va de la continuité et de la survie de l’héritage qu’ils portent. Il ne faut pas voir au delà.
@ Tristan je suis d’accord avec vous sur le pourquoi du positionnement de Mr Lugan Bernard par rapport à l’armée nationale . Cependant comme je l’ai mentionné dans mon premier mail , il suffit d’observer froidement les faits pour se rendre compte que l’armée française a depuis longtemps tourné le dos à tous les idéaux chevaleresque dont elle se revendique , pire elle a aussi arrêté de sevir le peuple francais qui est pourtant l’unique garant de sa légitimité .
Ma question à Lugan Bernard et à tout ceux qui par principe prennent fait et cause pour l’armée française est celle ci : de quel côté serez vous quand les faits divers maccabres impliquants des vétérans se feront de plus en plus nombreux ? De quel côté serez vous lorsque le besoin de comprendre de tels actes pousseront le peuple français à se renseigner sur les agissements réels ( et non ceux fantasmés des journaux tout support confondu ) de leur armée lors des différentes opérations extérieures notament en Afrique ?
Vous savez quand votre chien a la rage , deux solutions : -soit vous vous en débarassé
soit vous finirez mordu et enragé , dans ce cas vous disparaîtré tous les deux lui il se fera piqué ( mort rapide ) et vous , vous aurez une mort très lente par tétanisation et paralysie musculaire .
C’est à vous de choisir , dans les deux cas le chiens mourra .
Notre armée fait bien son boulot, elle a fait ce qu’il fallait pour éviter au maximum les pertes civiles. Les militaires obéissent aux ordres, leur demander de désobéir c’est n’avoir RIEN compris à ce qu’est l’armée. Ce qui compte et ce qui est critiquable ce sont les ordres que leurs donnent les hommes politiques. La marge de manœuvre des militaires est faible.
Quant aux militaires quelque soit l’armée ils peuvent se comporter mal individuellement, c’est le propre du métier il ne faut pas être grand sociologue et psychologue pour comprendre que quelqu’un qui s’engage pour mettre sa vie en jeu et tuer ne sera pas forcément quelqu’un de très doux et que suite aux expériences qu’il vivra il est possible qu’il pète un câble, c’est inhérent au métier, à l’environnement.
Les gauchistes sont insupportablement bêtes et lâches : ils conspuent les militaires parce que ceux ci obéissent aux ordres mais par contre ils ne disent rien ou presque au sujet des politiques qui eux donnent les ordres !
Rahan13, une fois encore, vous êtes dans le jugement causal. Pire, dans le jugement causal au premier degrés. Car comme le rappel pseudonyme, les soldats ne sont que les exécutants du pouvoir. Blâmez-vous les ouvriers à la chaîne d’une usine d’armement ou de pesticide ? Non, vous blâmez je pense les dirigeants, les actionnaires, le système industriel, la matrice qui conditionne le tout. Supprimez les militaires et ils seront remplacés par d’autres car ils sont interchangeables. Coupez la tête des responsables, et l’armée elle reste la même, au service de nouveaux représentants du peuple.
Et puis la tendance est à la disparition du fantassin. Il suffit d’étudier l’évolution des effectifs des armées modernes pour s’en convaincre. Pire, les armées nationales, forces de coercitions légitimées par le pouvoir souverain du peuple (en théorie bien sûr) sont peu à peu remplacées par des groupes privés de mercenaires. Voilà l’aboutissement de 40 ans de dénigrement de la part d’idiots utiles de gauche. Le mercenariat moderne est au pacifisme ce que la pornographie infantile est à l’hédonisme soixante-huitard. Deux faces d’une même pièce. Là, aucun cadre, aucune histoire, aucune terre à défendre. Ce ne seront plus les enfants de la patrie que l’on aura armé mais quelques coupes jarrets sans frontières, désinhibés car sans comptes à rendre (cf Black water en Irak). Alors pardonnez-moi mais les rares cas de vétérans devenus incontrôlables en société seront devenus le cadet de nos soucis. L’armée a sans doute beaucoup de défauts mais elle reste composée de nos fils, de nos frères et nos pères s’engageant au nom du drapeau, au nom de leur terre et de leur sang. S’il faut blâmer quelqu’un, blâmons les responsables qui ont souillés cet engagement.
Il y a un truc qui m’énerve, c’est qu’à chaque fois des gens qui font des analyses interessantes comme ici Lugan, où il démontre au moins qu’il a des connaissances qui éclairent sur le sujet, il termine son entretien par "la renaissance de la berbèrité peut être le seul moyen de lutter contre l’islamisme", en lien avec sa dernière parution.
il vient de démontrer pendant une heure qui a les moyens de renverser des régimes (Sarkozy et le lobby qui n’existe pas, puisque les quai d’Orsay leur est dévolu, même aujourd’hui avec Hollande puisqu’il y a nommé Fabius)
Certains me diront que nous les musulmans sommes incaples de faire notre autocritique, mais on peut affirmer que les islamistes ne représentent AUCUN danger sans un soutien massif comme ce fut le cas en Lybie et sûrement en Syrie.
Par ailleurs il ne dénonce pas les massacres du régime algérien pour contrer le FIS, il considère même ce régime comme plaque tournante contre l’islamisme !!
Dès lors il justifie l’islamisme comme réaction à sa propre posture.
Lugan est pitoyable, le monde dirigé par l’empire très bien décrit dans le livre d’Alain va droit dans le mur (finance, écologie, morale), et lui pense nous sauver en éradiquant quelques uluberlus munis de pistolets à eau.