Peu à peu, les politiques de répression aussi injustifiées qu’ignobles des gouvernements dits démocratiques réveillent les peuples endormis par une démocratie qui n’est plus que la caricature d’elle-même. On n’en est pas encore à la révolte des nations mais on y va tout droit. Nationalistes de tous les pays, unissez-vous !, c’est le mot d’ordre d’avenir.
Les Néerlandais, dont le gouvernement néolibéral est provisoirement dans la nasse, sont victimes d’un confinement qui dure depuis le 15 décembre 2020 et qui se terminera, en théorie, le 9 février 2021. On préfère préciser les années. À la différence des Français, victimes d’un gouvernement autoritaire excité par la possibilité d’un pouvoir total et éternel, les Néerlandais ne sont pas obligés de fournir une attestation (qui a été retoquée chez nous par le Conseil d’État, réputé peu complotiste). Et le port du masque n’y est plus obligatoire depuis cinq mois.
Là-bas, les écoles sont fermées, tout comme les commerces et les cinémas. Ici, Blanquer résiste à la fermeture des établissements scolaires. Il y a en gros deux tendances chez nos dirigeants, qui ne sont pas tous macronisés à mort : nous dirons une tendance destructrice qui veut raser la vieille France pour imposer un pays nouveau, celui rêvé par le Nouvel Ordre mondial, et la tendance plutôt traditionnelle qui veut sauver quelques meubles, dont l’économie avec Le Maire (même s’il reste un bon gros néolibéral européiste) et l’école avec Blanquer. Cette micro-résistance n’empêchera pas l’école de basculer dans le presque tout-numérique, le distanciel et compagnie.
Revenons en Europe du Nord, chez les « frugaux » par opposition aux dépensiers. Le gouvernement du Premier ministre Mark Rutte a dû démissionner le 15 janvier suite à un scandale d’État. 26 000 parents, dont des milliers de familles à double nationalité (ce qui a « permis » un profilage ethnique), ont été accusés à tort d’avoir perçu trop d’allocations familiales depuis dix ans. L’État leur a donc demandé avec autorité le remboursement – jusqu’à des 40 000 euros – de ce qui s’est avéré ne pas être de la fraude.
Derrière ce scandale se dessine la volonté des néolibéraux au pouvoir (les législatives dans deux mois les remettront probablement en selle) d’en finir avec l’État-providence, comme chez nous. La coalition de Rutte est en effet tout ce qu’il y a de plus néolibéral, européiste et antisocial. C’est le programme oligarchique. Mais entre ça et l’objectif, il y a un os : des peuples. Qui n’ont pas l’air de comprendre qu’on leur veut du bien... ou qu’on veut leur bien !
Eindhoven (Pays-Bas) : une manifestation contre le couvre-feu instauré hier dégénère en pillages pic.twitter.com/9rgpzhaiLd
— François Beaudonnet (@beaudonnet) January 24, 2021
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Bonus : le premier commentaire sous l’article
« Je pense que si on va sur ce chemin, nous nous dirigeons vers une guerre civile », a déclaré dimanche le maire d’Eindhoven aux Pays-Bas, John Jorritsma, devant les caméras de télévision, qualifiant les personnes présentes au rassemblement de « lie de la société » et suggérant la nécessité d’une intervention de l’armée.