Tout se passe comme si le gouvernement avait choisi de « terminer » les vieux dans les Ephad, afin de ne pas les envoyer dans des hôpitaux manquant cruellement de lits en réanimation, mais aussi de respirateurs. En permettant et encourageant la prescription du Rivotril pour les personnes âgées et dépendantes, le gouvernement semble avoir choisi l’option de l’euthanasie non dite, sous couvert d’accompagnement dans la fin de vie, de gestion de la douleur. Sans consentement du patient, ni de la famille, qui n’aura pas eu son mot à dire, n’aura plus revu l’un des siens et n’aura pu assister à son enterrement. Compte tenu du cynisme de la situation, on peut se demander si c’est là un effet collatéral du refus de la chloroquine promue par le professeur Raoult, ou si les deux ne procèdent pas de la même volonté.