Le général Jim Mattis, secrétaire à la Défense, a déclaré le 8 février 2018 ne pas avoir de preuve que la Syrie ait jamais utilisé d’armes chimiques, y compris en 2013 et en 2017, lorsque la Maison-Blanche ordonna le bombardement en rétorsion de la base aérienne de Chayrat.
Pourtant, le 23 janvier, soit deux semaines avant cette déclaration, le secrétaire d’État, Rex Tillerson, participait à Paris au Partenariat international contre l’impunité d’utilisation d’armes chimiques, accusant le président el-Assad d’en avoir fait usage de multiples fois.