Le vice-Premier ministre italien, Luigi Di Maio a confirmé que la majorité parlementaire rejetterait le CETA, mettant ainsi en danger son existence même.
Le vice-Premier ministre italien, Luigi Di Maio, leadeur du Mouvement 5 étoiles, a confirmé, vendredi 13 juillet, que la majorité parlementaire rejetterait le CETA, l’accord de libre-échange entre l’Union européenne (UE) et le Canada, mettant ainsi en danger son existence même.
« Rapidement le CETA arrivera au Parlement pour la ratification, et cette majorité le rejettera », a dit M. Di Maio, devant l’assemblée de la Coldiretti, le principal syndicat agricole italien. Et de menacer :
« Si seulement un des fonctionnaires italiens à l’étranger continue à défendre des traités scélérats comme le CETA, il sera renvoyé. »
« Être ici, pour moi, signifie revendiquer un peu de souverainisme sain. (...) Si tu t’occupes de produits italiens sur le marché, tu cherches à les défendre. (...) Nous devons défendre l’Italie et l’économie italienne », a déclaré M. Di Maio, qui est aussi ministre du Développement économique et du travail.