Du Medef à l’Unef, du dernier brûlot anti-Marine en date aux réactions pavloviennes qui ont accueilli l’annonce de la réintégration universitaire de Bruno Gollnisch, ces dernières heures nous ont offert un bel exemple de cette collusion d’intérêts existant entre les valets de la haute finance mondialiste et immigrationniste et ses chiens de garde d’extrême gauche.
Le signe tangible de la confusion et des peurs d’un Systéme en voie d’implosion. Patronne du Medef et accessoirement vice-présidente de l’institut de sondage IFOP, Mme Parisot a pondu l’ouvrage que l’Elysée et le PS attendait d’elle, aidée dans cette tâche par Rose Lapresle, un livre finement intitulé "Un piège bleu marine".
Dans celui-ci il est reproché à Marine Le Pen de ne pas avoir rompu avec ce qui est depuis toujours la colonne vertébrale du programme du Front National, à savoir sa défense du concept d’Etat-nation et de l’identité de notre peuple, en un mot son nationalisme. Sous la plume de la patronne du Medef, l’opposition contre les ravages de l’immigration de peuplement devient de « la haine » , le refus de l’euromondialisme qui a mis notre pays un genoux terre , un projet économique aboutissant au « chaos », une « manipulation », un « mensonge » signant la ruine de nos entreprises !
Last but not least, la présidente du FN est même suspectée du « pire », puisque elle a refusé de hurler avec les loups contre Jean-Marie Le Pen : « Il y a quelque chose qui est extrêmement choquant affirme encore Mme Parisot , c’est qu’elle n’a jamais condamné les propos de son père, y compris les pires propos antisémites par exemple ou racistes de son père ». « Elle qui prétend exercer la fonction suprême dans notre pays, elle ne condamne pas ce qui, par ailleurs, a été condamné par les tribunaux. »
Dans ce climat de mobilisation anti-nationale qui va crescendo, il n’est guère étonnant non plus que les habituelles associations dites antiracistes, l’UNEF, SOS Racisme, la LDH, la Licra de l’avocat lyonnais Jakubowicz, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) , se soient mobilisées ce mercredi devant l’Université Lyon-III. Ils entendent « protester contre la réintégration de Bruno Gollnisch », ne pas laisser « le retour à l’université d’un des leaders du Front National devenir un événement anodin ». Celui-ci tiendra en effet son premier cour magistral aujourd’hui, signe tangible de son éclatante victoire devant les tribunaux à l’issue de la cabale ahurissante lancée contre lui.
Tout avait débuté le 11 octobre 2004 , lors d’une conférence de presse, au cours de laquelle il avait réitéré en réponse à une question d’un journaliste, son attachement à la liberté d’expression et de recherche, et rappelé la responsabilité des communistes soviétiques dans le massacre de Katyn. Il s’en suivra une sidérante campagne de haine politico-médiatique et judiciaire. Elle entraînera le 3 mars 2005, au terme d’une campagne haineuse, sa suspension pour cinq ans de l’université de Lyon III.
Blanchi par un non-lieu éclatant du juge d’instruction Chauvot, Bruno Gollnisch a eu pourtant le triste privilège d’être le seul justiciable de France poursuivi par deux voies différentes pour les mêmes faits sur ordre direct et revendiqué de Dominique Perben, alors Garde des Sceaux et … candidat à la Mairie de Lyon. Il faudra attendre 2009, pour qu’il soit totalement blanchi par les onze magistrats de la Chambre criminelle de la Cour de Cassation des accusations portées contre lui.
Dans un communiqué commun, les organisations anti-nationales citées plus haut alignent simplement leurs revendications sur celles formulées par un certain Jonathan Hayoun, président de l’UEJF. Il affirme sans rire que Bruno Gollnisch « est actuellement poursuivi en justice (…) pour des propos antimusulmans tenus en 2008 » et lui demande de « présenter toutes ses excuses quant aux propos qu’il a pu tenir ces dernières années ». « Si tel n’était pas le cas, nous en appellerions au ministre de l’enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, pour prendre les mesures nécessaires concernant son exclusion ». Jonathan se prendrait-il pour le Roi David ?
Un motif de satisfaction toutefois pour l’UEJF et ses complices de SOS racisme notamment , avec le décret du chef de l’État paru au JO nommant le militant anti-FN et avocat franco-israélien Arno Klarsfeld, à la présidence de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii). Il remplace à ce poste Dominique Paillé, proche de Jean-Louis Borloo. Ami proche du coupe présidentiel, déjà nommé sur proposition de Michèle Alliot-Marie, au Conseil d’Etat, M. Klarsfled junior s’est vu confier un certain nombre de missions par le chef de l’Etat ces dernieres années.
Il fut notamment chargé en 2002, M. Sarkozy étant alors ministre de l’Intérieur, d’un rôle de « médiateur chargé d’harmoniser la régularisation des clandestins » . Ce dont il s’acquitta avec une empathie laxiste bien peu militaire eu égard à ses états de service quand on sait que M. Klarsfeld a effectué en 2005 un an de service militaire en Cisjordanie dans le corps des garde-frontières de l’Etat hébreu. Vérité au-delà du Jourdain , erreur en deça ?