Le hashtag #MeTooInceste est en train de submerger Twitter (10 000 messages à ce jour), et c’est une bonne chose. Les saloperies doivent être dites, c’est le début de la guérison. Après, le chemin est long et difficile, mais c’est un chemin de soulagement.
#metooinsceste : la parole se libère sur Twitter pic.twitter.com/YpxzkiHZdq
— BFMTV (@BFMTV) January 18, 2021
De Balance ton porc à Balance ton père
Le politique, selon les acteurs de ce hashtag, doit s’emparer du problème de l’inceste. Ce ne sera pas chose facile pour deux raisons. La première, c’est que l’inceste appartient, par définition, au cercle familial, lieu de tous les secrets, et aussi du chantage affectif. Les victimes le savent.
Et puis les progressistes sont en embuscade pour faire porter le chapeau à la famille, cette cellule sociale qui gêne les projets mondialistes. Justement, Libé tente déjà de transformer l’affaire Duhamel en procès du père et de la famille, alors que ça devrait être le procès de Mai 68 et de la « libération » sexuelle des élites de la gauche caviar !
La deuxième raison est cynique : aujourd’hui, sous le régime du jeune président Emmanuel Macron (43 ans), marié à Brigitte Trogneux (67 ans), le ministre de la Justice est l’ancien avocat qui a « tué » l’affaire des pédophiles incestueux d’Outreau.
Dimanche, invitée sur TF1, Brigitte Macron est revenue sur ces violences faites aux enfants, et a affirmé qu'elle souhaitait une réforme judiciaire pour lutter contre les crimes incestueux. https://t.co/pMLusXVfiu
— Le Point (@LePoint) January 18, 2021
Pour faire bonne mesure dans ce sombre, très sombre tableau oligarchique, le secrétaire d’État à l’Enfance et aux Familles (et on sait ce que la Macronie pense de la famille) Adrien Taquet, qui dépend du ministre de la Santé Olivier Véran, l’homme de la dictature sanitaire en France, a déclaré sur Twitter saluer les victimes « pour leur courage », ce qui ne mange pas de pain.
#metooinceste "L'inceste est un crime sans cadavre". Je salue les victimes pour leur courage. Cette libération de la parole est indispensable, et doit s’accompagner de mesures fortes pour
mieux protéger les victimes
mieux les accompagner
mieux réprimer les agresseurs— Adrien Taquet (@AdrienTaquet) January 17, 2021
Et il rappelle, écrit Sputnik, la création d’un machin administratif, comme toujours en France pour éteindre un incendie, la commission indépendante sur les violences sexuelles sur mineurs, dont l’inceste. On a vu ce que ça a donné quand Élisabeth Guigou, liée à la gauche caviar la plus pure, ou impure, a été nommée à la tête de cette fumisterie, pour en démissionner sous la pression des réseaux sociaux un mois plus tard, après son déni discutable dans l’affaire Duhamel (elle est tombée de sa chaise quand elle a appris).
Tout semble donc bien verrouillé en haut lieu, mais on peut compter sur les centaines de témoignages pour secouer le cocotier et faire monter la pression jusque chez les oligarques, dont la morale laisse à désirer. Autrement dit, le hashtag dénonçant l’inceste, après l’explosion « Duhamel » dans la gauche caviar, va-t-il achever cette gauche donneuse de leçons qui parade encore dans les médias mainstream ? Et dont le discours devient de plus en plus indécent, informe...
En zappant sur @LCI, spectacle affligeant d'un Cohn-Bendit que la chaîne continue à inviter alors qu'il n'a visiblement plus toute sa tête et est pris de crises de démence en direct... pic.twitter.com/gj1mq4Hmuv
— Jean Louis (@JL7508) January 17, 2021
L’inceste est une branche de la pédocriminalité, il s’agit d’un viol par personne ayant autorité, et il y a peu de différence dans ce cas entre l’abus d’autorité personnelle et l’abus d’autorité institutionnelle (on allait dire constitutionnelle, à cause du cas Duhamel). Pour l’instant, les victimes d’inceste balancent leur histoire en bloc et en quelques centaines de signes, souvent sous des comptes anonymes. Mais, la solidarité et le courage aidant, bientôt des noms apparaîtront, et on prédit un sacré bordel dans les familles.
Guerre dans la guerre, des noms connus apparaissent, et un célèbre humoriste de gauche, aujourd’hui disparu, a fait l’objet d’une dénonciation, vite retirée du réseau. Il va donc falloir trier dans le tas, et on souhaite bonne chance aux avocats qui vont s’emparer des dossiers, pour ceux qui iront au bout, malgré la prescription. Au milieu de tous les cas qui racontent leur traumatisme, on en a retenu un, qui touche justement au politique...
Mon père me violait et m’a fait un fils (mon frère en même tps)
Le juge dit que j’étais consentante à 15ans...
« inceste consenti et heureux » disait l’avocat de mon père (ministre actuel)
Après 2 ans, il m’a tiré 1 balle dans la tête
Je suis morte. Merci @E_DupondM #metooinceste pic.twitter.com/Bck8DMlUOT— Heroictimes (@Heroictimes1) January 17, 2021
Parallèlement à cette libération de la parole, les noms des pédophiles de la gauche caviar continuent de tomber. Dernier en date, moins connu du grand public mais très connu dans le monde culturel : Claude Lévêque. Il s’est insinué dans des familles pour y enlever des garçons, tout en douceur, et les amener avec lui à l’hôtel sur les lieux de ses expositions, au vu et au su de tous, sous prétexte de les éduquer aux arts.
La gauche caviar, incestueuse, pédophile et proxénète qui nous tançait de leçons de morale est dans une bien mauvaise passe. Si j'osais un mauvais jeu de mots je la dirais … au fond Dutroux !
Imédia n° 331 TV Libertés pic.twitter.com/1INc48onGS
— Charlotte de France (@CharlottedeFr) January 17, 2021
Il y a de la punition divine dans l’air
Si pour beaucoup 2021 sera une année difficile, et on pense aux millions de Français qui vivent sous la dictature sanitaire mondialiste, on sait que 2021 sera aussi une année de karma, où les responsables vont payer. Appuyer sur la tête du peuple, c’est risquer de se faire mordre.
Chez @SoMabrouk #jacklang commet un lapsus effroyable et ... révélateur.
« Nous sommes aujourd’hui en lutte... contre les atteintes à la pédophilie » a-t-il dit.
Répugnance.#Duhamel#MeetooInceste @Europe1 pic.twitter.com/ujHMQkfcgk— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) January 18, 2021
Suit l’article de Sputnik sur la question.
De nombreux témoignages de victimes d’incestes sont publiés sur les réseaux sociaux sous le hashtag #MeTooInceste. Des centaines de personnes ont enfin le courage de raconter leur drame, celui d’avoir été violées, alors qu’elles étaient mineures, par un membre de leur famille.
La publication par Camille Kouchner, fille de l’ancien ministre Bernard Kouchner, d’un livre brisant le tabou sur l’inceste et la pédocriminalité a délié les langues : le hashtag #MeTooInceste est devenu l’un des plus populaires sur les réseaux sociaux.
Le départ est donné par l’une des victimes, se présentant sous le pseudonyme de Marie Chenevance.
J’avais 5 ans. En une soirée, ce frère de ma mère a bouleversé ma candeur et assombri le cours du reste de ma vie. En une seconde, j'avais 100 ans. #MetooInceste
— Marie Chenevance (@MChenevance) January 14, 2021
L’auteur de ce message a été contactée par France Info. Aujourd’hui âgée de 67 ans, Marie Chenevance, qui reste toujours dans l’anonymat, précise que c’est à Noël, lors de la fête en famille, que son oncle l’a agressée sexuellement, alors qu’elle n’avait que cinq ans.
Le hashtag gagne rapidement du terrain sur Twitter et rassemble les propos tant d’anonymes que de personnalités connues. Les uns ne font que mentionner le fait, d’autres évoquent de véritables tragédies, comme l’artiste Christian Guémy dont la mère, violée à 12 ans, s’est suicidée cinq ans plus tard.
Ma mère violée dans le cercle familial à 12 ans, viol dont je suis né, s'est suicidée à 18 ans : j'en avais 5. Dans ma famille nul ne parle d'elle, jamais, c'est interdit. Personne ne fleurit sa tombe. Ma colère fut longtemps un poison #metooinceste https://t.co/K4XrrgRIEP
— ... (@christianguemy) January 17, 2021
Ou comme cette internaute qui se dit « toujours victime de ce passé ».
J'avais entre 11 et 14 ans.
C'était mon frère.
J'ai 57 ans et je suis toujours victime de ce passé.
Hormis ma fille, je n'ai jamais rien construit. Ma vie sociale, professionnelle ou sentimentale n'est qu'une succession d'échecs et d'isolement. #MetooInceste— Anne-Marie JOVER (@jover_anne) January 16, 2021
Une autre constate que les coupables d’inceste, considérés avant comme « des monstres, des malades, des fous » ne le sont pas en réalité.
Maintenant on peut arrêter de dire que ce sont des monstres, des malades, des fous.. on voit avec le #metooinceste que non. C'est des frères, des pères, des grands-parents, oncles, cousins.. la famille.
J'avais 7 ans, puis 9 environ et aussi 12.. j'ai osé parler pour le 3e.
J'ai— Evelyne FéeLiseuse (@LaFouineuseBlog) January 16, 2021
Appels au pouvoir
Plusieurs collectifs, associations et personnalités engagés dans la lutte contre l’inceste ont interpellé les pouvoirs publics. Et ces derniers ont d’ores et déjà réagi. Ainsi, Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de l’Enfance et des Familles auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, a indiqué sur son compte Twitter qu’il saluait « les victimes pour leur courage ». Il rappelle dans ce contexte la mise en place, le 10 décembre 2020, de la commission indépendante sur les violences sexuelles sur mineurs, dont l’inceste.
Certains collectifs, comme Nous Toutes, demandent une meilleure formation des professionnels de l’enfance.
« Impardonnable »
Plusieurs associations militent pour l’imprescriptibilité de tels crimes, « aujourd’hui réservée aux crimes contre l’Humanité », rappelle pour sa part Public Sénat.
Camille Kouchner, qui accuse de viol sur son frère jumeau son beau-père, Olivier Duhamel, pense que celui-ci échappera à un procès en raison de la prescription, a-t-elle indique sur France 5. « Il a fait un truc qui est impardonnable, impardonnable. Donc je ne lui pardonne pas », a-t-elle lancé. Le parquet de Paris a toutefois ouvert une enquête préliminaire, le 5 janvier, à la veille de la parution du livre, précise l’AFP.
Les études sur le sujet, bien que rares, montrent qu’entre 5 % et 10 % des Français ont été victimes de violences sexuelles durant leur enfance, précise Le Monde, ajoutant que dans 80 % des cas, ces agressions se déroulent au sein de la famille.