Encore un fusible de l’État profond dans la difficulté suite à des révélations sordides !
Après Olivier Duhamel (ancien président du club Le Siècle, proche d’Emmanuel et Brigitte Macron, associé de Jean Veil) accusé d’inceste par Camille Kouchner et Jérémie Ladreit de Lacharrière (fils du milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière, président de la section française du groupe Bilderberg et administrateur du club Le Siècle) condamné à un an de prison ferme pour détention d’images pédopornographiques, voici l’affaire Laurent Bigorgne.
Ce dernier est lui aussi « intime » des Macron, défendu par l’avocat Jean Veil, membre du groupe Bilderberg et proche d’Olivier Duhamel avec lequel il a écrit deux livres (un sur Emmanuel Macron et l’autre sur le coronavirus)... Comme le monde est petit !
Ancien bras droit de Richard Descoings, Laurent Bigorgne est depuis 2010 le directeur de l’Institut Montaigne (l’ancien directeur était François Rachline, vice président de la LICRA), un think-tank néolibéral fondé en 2000 par le groupe d’assurances AXA et présidé par Henri de Castries (qui est également président du comité de direction du groupe Bilderberg), l’un des « parrains » d’Emmanuel Macron.
Preuve de son implication dans la Macronie, décidément catalyseur des déviances les plus scabreuses, la compagne de Laurent Bigorgne, Véronique Bolhuis, figurait en 2016 dans les mentions légales du site en-marche.fr... Le parti En Marche ! ayant été créé la même année dans les locaux de l’Institut Montaigne.
Laurent Bigorgne, âgé de 47 ans, sera jugé le 10 mars pour « administration de substance nuisible ». Le directeur de l’Institut Montaigne aurait drogué une de ses collaboratrices lors d’une soirée.
C’est un intellectuel influent, un homme de l’ombre qui a l’oreille des puissants. Directeur de l’Institut Montaigne, un think-tank libéral, Laurent Bigorgne se retrouve aujourd’hui en pleine lumière et plongé dans une sombre affaire. Présenté ce samedi 26 février à un magistrat, le quadragénaire sera jugé le 10 mars pour « administration de substance nuisible suivie d’incapacité n’excédant pas huit jours par une personne agissant sous l’emprise de produits stupéfiants », a-t-on appris auprès du parquet de Paris.
Interpellé vendredi 25 février au matin par les enquêteurs du 3e District de la police judiciaire (DPJ) de Paris, cet intime du président de la République est soupçonné d’avoir drogué une de ses collaboratrices de l’Institut Montaigne. Les faits auraient eu lieu au cours d’une soirée à son domicile du XVe arrondissement.
Laurent Bigorgne a reconnu les faits durant sa garde à vue. Il a, en revanche, contesté tout mobile sexuel dans cet acte. « L’enquête est terminée, elle confirme les explications de Laurent Bigorgne », soulignent Sébastien Schapira et Jean Veil, les avocats de l’essayiste.
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À la tête du think-tank libéral depuis 2011, Laurent Bigorgne est un proche d’Emmanuel Macron. « Un proche ami », disait-il en 2016 lors d’une interview sur France Inter, radio où il intervient régulièrement pour parler d’économie. S’il a plusieurs fois été pressenti comme ministre, il n’a finalement jamais rejoint le gouvernement. En revanche, Laurent Bigorne avait été nommé en juin 2018 membre du Comité action publique 2022, mis en place par Édouard Philippe afin de réfléchir à une réforme de l’État.