Manuel Valls a passé un sale « quart d’heure » vendredi sur France Inter.
« Lundi matin (après le second tour des régionales. Ndlr), il va se passer quoi ? » lui demande Léa Salamé. « D’abord, la lutte contre le terrorisme », répond le Premier ministre, avant d’ajouter : « Ensuite, la priorité des priorités, la lutte pour l’emploi. » Curieuse entame : la « priorité des priorités » ne vient qu’« ensuite ». Tout un programme ! Et ce sera tout pour l’emploi et le social.
De cette réponse, la journaliste tire la conclusion qui s’impose : « Rien ne changera, comme après les Européennes, comme après les Municipales ? » Réponse : « Nous avons la menace terroriste, nous avons un ennemi Daech… » À croire que cette menace ne sert qu’à éluder la question du bilan de la politique économique du gouvernement. [...]
On l’interroge encore sur les 700 000 chômeurs de plus en trois ans, et les 40 000 chômeurs supplémentaires au cours du mois dernier, et il répond : « La France est un grand pays, la 5e puissance économique mondiale », et « moi, je suis fier d’être français ». On imagine l’effet que peut avoir sur les électeurs cette fuite spectaculaire. Le chômeur peut toujours se dire fièrement qu’il appartient à la 5e puissance économique mondiale…
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