Lundi 9 septembre 2019, conférence de presse à Jérusalem, dans une mise en scène destinée à tous les pays de la Terre, le Premier ministre mouillé dans de nombreuses affaires de corruption Benyamin Netanyahou va faire une révélation historique.
Oui, des traces d’uranium ont été retrouvées dans une installation iranienne sur un site qu’il avait déjà pointé du doigt en 2018 lors d’une précédente mise en scène destinée à alerter le monde sur le danger nucléaire iranien ! Mais que ferait-on sans la vigilance des Israéliens ? Le monde serait en proie à la prolifération nucléaire...
Second coup de théâtre, le chef de l’État raciste annonce qu’un second site en Iran prépare des armes nucléaires, au sud de la grande ville d’Ispahan ! Sarkozy, qui avait alerté en son temps ses collègues européens du danger iranien, avait-il raison de proposer la construction d’un dôme au-dessus de l’Union européenne pour la protéger des missiles iraniens à charge nucléaire ?
Le Premier ministre poursuit sa démonstration en insistant bien sur le fait que les Iraniens font tout pour cacher ces sites dangereux pour la paix mondiale et le devenir de l’humanité :
« C’est incroyable. À chaque fois que nous mettons au jour quelque chose, ils tentent d’en dissimuler les traces ».
Fidèle au langage direct qui a fait son succès, Netanyahou s’adresse alors aux dirigeants iraniens :
« Nous savons ce que vous faites, quand vous le faites et où, et nous continuerons à exposer vos mensonges et vos violations ».
L’homme de paix terminera sa démonstration convaincante sur un message à portée universelle :
« Le Premier ministre a appelé la communauté internationale à faire preuve de "pression, de pression et encore plus de pression" sur la République islamique et se joindre aux sanctions décidées par le président américain Donald Trump. » (Times of Israel)
Le monde entier doit sa survie à l’intelligence et au courage de Benyamin Netanyahou, l’homme par qui la vérité arrive. Goebbels, en parlant du mensonge d’État, disait « plus le mensonge est gros, mieux il passe ». Il a au moins un héritier.
« Nicolas Sarkozy a traité le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, de "menteur" lors d’une conversation privée, le 3 novembre [2011] au G20 à Cannes, avec le président américain Barack Obama, qui a répondu devoir "traiter avec lui tous les jours", affirme le site Arrêt sur images. "Je ne peux plus le voir, c’est un menteur", a lancé le président français. "Tu en as marre de lui, mais moi, je dois traiter avec lui tous les jours !", a rétorqué Barack Obama, selon le site, qui rapporte leurs propos sans préciser s’il existe un enregistrement sonore de ces déclarations. » (Le Figaro)
La démonstration du menteur en images et en hébreu non sous-titré :
Officiellement, Dimona est un centre de recherche nucléaire. On y prépare en réalité les têtes nucléaires d’un pays dirigé par une bande de paranoïaques qui violent chaque jour les lois internationales. La vidéo qui suit n’est pas sous-titrée en français, mais l’essentiel est ailleurs.
« Selon le site web de l’AIEC, l’objectif principal de la recherche menée au Negev Nuclear Research Center (NNRC) est d’“élargir les connaissances de base en sciences nucléaires et dans les domaines adjacents et jeter les bases de l’utilisation pratique et économique de l’énergie nucléaire”. »
En 2012, l’écrivain allemand Günter Grass, excédé par le double discours et les inversions accusatoires permanentes des dirigeants israéliens, met les pieds dans le plat :
Nucléaire iranien : comme annoncé par Rohani,
Téhéran met en route des centrifugeuses avancées
Comme annoncé par le président iranien Hassan Rohani le 4 septembre, l’Iran a mis en route des centrifugeuses avancées dont la production augmentera le stock d’uranium enrichi produit par le pays. C’est ce qu’a fait savoir le 7 septembre le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Behrouz Kamalvandi.
Lors d’une conférence de presse à Téhéran, il a expliqué que 20 centrifugeuses de type IR-4 et 20 autres de type IR-6 avaient été mises en route. L’accord sur le nucléaire iranien de 2015 ne l’autorisait, à ce stade, à produire de l’uranium enrichi qu’avec des centrifugeuses de première génération (IR-1).
Mais concernant cet accord, les Occidentaux n’ont pas su s’entendre pour le respecter, Donald Trump ayant décidé d’en sortir unilatéralement les États-Unis en mai 2018, d’intensifier les sanctions contre l’Iran et d’employer une rhétorique va-t-en guerre contre la République islamique.
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Le président iranien avait ajouté que cette décision avait été prise car l’Iran n’était « pas parvenu » au résultat souhaité, lors d’une récente tentative diplomatique emmenée par Paris, visant à préserver un accord malgré le retrait américain. Mais, alors que le président français Emmanuel Macron avait beaucoup misé sur une éventuelle rencontre, lors du G7 de Biarritz fin août, entre les diplomaties américaine et iranienne, Washington et Téhéran avaient rapidement calmé ses ardeurs.
L’Iran avait commencé en mai à réduire les engagements qu’il avait consentis au titre de cet accord en représailles au retrait américain de l’accord de Vienne.
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