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Le miel d’Au bon sens : entretien avec l’apiculteur

Au bon sens : Pouvez-vous nous décrire en quelques phrases le cahier des charges du bio pour l’apiculteur ?

L’apiculteur : D’abord, le cheptel doit-être constitué par division de colonies déjà en bio ou le cas échéant on passe par une période de conversion. On doit porter attention à l’environnement des ruchers et le miel récolté doit être issu de cultures bio ou de fleurs sauvages. Si l’on doit nourrir des colonies, ce sont des aliments bio (miel ou sucre) qui doivent être utilisés. Les ruches doivent être constituées de matériaux naturels neutres vis-à-vis de l’environnement et des produits de récolte. Concernant la lutte contre les pathologies des abeilles, sont exclus les antibiotiques et les acaricides de synthèse. Pour lutter contre la varroase, on peut utiliser des molécules aromatiques, des huiles essentielles, des acides organiques ainsi que des extraits végétaux et des préparations homéopathiques. Enfin, l’extraction des miels doit s’effectuer à froid, sans micro-filtration. Les produits de nettoyage et de désinfection doivent être relativement respectueux de l’environnement (eau chaude, cellVir, soude, etc.).

Au bon sens : On entend souvent dire qu’on ne peut pas empêcher l’abeille de butiner au-delà de la zone prévue et qu’elle butinerait ainsi des fleurs d’une zone « non-bio » . Qu’en pensez-vous ?

L’apiculteur : On admet que les butineuses couvrent une zone de 2 km de rayon. Dans une région comme les Cévennes on trouve aisément de vastes zones sans cultures. En plaine c’est plus délicat. On veille donc à ne pas poser de ruches en production à proximité de cultures conventionnelles mellifères fleuries. Cela est assez facile car ce système de culture intensive est en général monocultural et les parcelles sont bien identifiables. Les périodes de floraison sont courtes et prévisibles. Mais il ne faut pas se leurrer, le 100% bio n’existe pas si l’on considère par exemple la pollution atmosphérique avec les eaux de pluie qui contiennent jusqu’à plus d’une centaine de résidus de pesticides, la pollution radioactive, les emballages plastiques, etc. Pour nous, l’essentiel dans la démarche bio est d’aller vers une amélioration.

Au bon sens : Le nombre d’apiculteurs suit celui des abeilles : en 6 ans, 40 % des apiculteurs ont cessé leur activité en France. En quoi est-ce aujourd’hui un travail plus difficile ou précaire qu’il y a 50 ans ?

L’apiculteur : L’arrivée du Varroa il y a une trentaine d’années a bouleversé l’apiculture. Cet acarien parasite l’abeille domestique Apis mellifera et affaiblit les colonies jusqu’à leur mort si l’apiculteur n’intervient pas. Ceci est d’autant plus problématique en bio car les traitements alternatifs sont souvent moins efficaces et plus difficiles à mettre en œuvre. La biodiversité est primordiale pour l’abeille mais l’agriculture intensive et l’urbanisation ne cessent de détruire la flore sauvage. L’autre point noir important du système agricole intensif est qu’il repose sur l’utilisation irraisonnée de produits phytosanitaires tels les insecticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles. Maintenant, poser des ruches sur ces cultures revient à jouer à la roulette russe pour l’apiculteur. Enfin depuis une dizaine d’années tous les paysans vous confirmeront que le dérèglement climatique est bien réel et s’accélère. Tous ces bouleversements contraignent l’apiculteur à toujours plus de suivi et d’intervention sur son cheptel sans pour autant le prémunir des risques de mortalité et de perte de récolte. Il n’est pas rare de voir un apiculteur en fin de carrière jeter l’éponge suite à une mortalité affectant 80% de ses colonies en une saison malgré ses trente ans d’expérience ! La situation déjà catastrophique risque d’empirer avec de nouvelles menaces comme l’arrivée du frelon asiatique et surtout les OGM dont les conséquences environnementales seront irréversibles si on ne réagit pas à la mesure du désastre annoncé !

Au bon sens : Miel au sirop de sucre, démantèlement d’un vaste trafic de miels chinois aux États-Unis, miel avec des traces d’OGM. Pensez-vous que le miel français reste une valeur sûre pour les amateurs de miel ?

L’apiculteur : Malheureusement ces pratiques font de l’ombre aux apiculteurs passionnés et sincères. On ne doit pas pour autant se voiler la face et les ignorer. Si en France elles sont sans commune mesure avec d’autres pays (les miels chinois ont même été interdits à l’importation en France pendant une dizaine d’années car ils contenaient des antibiotiques dangereux) il faut quand même rester vigilant et ne pas oublier que la France détient le triste record du plus important consommateur de pesticides ! Le meilleur moyen d’être sûr de la qualité de nos aliments est de préférer les circuits courts, de s’informer sur l’origine précise des produits récoltés et les pratiques des producteurs.

Au bon sens : Pouvez-vous nous décrire les étapes de « transformation » que subit le miel en vente sur Aubonsens de la sortie de la ruche à la mise en pot ?

L’apiculteur : Justement, le miel n’est pas un produit transformé. Il est simplement extrait des rayons de cire par centrifugation ou pressage. On le laisse ensuite reposer pendant quelques semaines en maturateur (cuve) puis on écume les débris de cire remontés à la surface. Il est alors prêt à être stocké en fût ou directement mis en pot. Il se conserve naturellement (sans stérilisation ni pasteurisation) pendant plusieurs années de préférence à l’abri de la chaleur, de l’humidité (pots bien fermés) et de la lumière. La cristallisation du miel est un phénomène naturel mais l’apiculteur peut parfois la diriger, c’est à dire simplement l’ensemencer en très faible quantité (0.5%) avec un autre miel à la cristallisation fine exemplaire pour être sûr de son onctuosité finale. Inversement le miel peut-être défigé, c’est-à-dire passer de l’état cristallisé à l’état liquide par « chauffage » mais attention ! Si l’on veut conserver toutes les qualités du miel il ne faut pas dépasser 35°C (température au cœur de la colonie d’abeilles et de son nid à couvain). Le miel est donc un aliment naturel dont les qualités nutritives sont reconnues depuis des millénaires à condition de le récolter et le conserver avec précaution.

Notes d’Aubonsens :

Le miel, par ses propriétés générales, est un aliment exceptionnel : il combat l’anémie, stimule l’appétit, calme la toux, aide à la digestion en facilitant le travail de l’estomac, combat la fièvre, détruit les microbes et empêche leur développement, cicatrise (plaies infectées, brûlures), calme et supplée aux déficiences.

Une cuillère de miel chaque jour avant le sommeil ou au réveil est un aliment de choix, rassurant et traditionnel dont nous pouvons tous profiter, particulièrement aux changements de saison mais aussi toute l’année chez les enfants, personnes âgées, sportifs, femmes enceintes, en remplacement du sucre raffiné dans les pâtisseries ou simplement pour le plaisir.

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  • #395827
    Le 2 mai 2013 à 14:08 par kevorkian
    Le miel d’Aubonsens : entretien avec l’apiculteur

    "Le miel [...] aide à la digestion en facilitant le travail de l’estomac."

    Pas si sûr : la consistance sirupeuse voire crémeuse du miel ainsi que la présence d’acide formique ont tendance à ralentir la digestion en empêchant les enzymes digestifs de dégrader le bol alimentaire, ce qui peut entraîner des fermentations et putrescences de celui-ci et donc différentes maladies chroniques. Dans ces cas la seule suppression du miel peut rétablir complètement une santé même gravement atteinte. Il est préférable pour certains (selon tolérance) de l’ingérer à la cuiller dans un estomac vide. (Lire les consultations de Robert Masson dans "Plus jamais d’enfants malades")

    Question produits de la ruche, les pollens, propolis, gelée royale... sont peut-être plus intéressants encore.

     

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    • #396249
      Le Mai 2013 à 01:59 par Julot
      Le miel d’Aubonsens : entretien avec l’apiculteur

      Exact, le miel est bien trop surestimé, c’est un aliment parfait c’est sur mais pour les abeilles évidemment, il contient beaucoup d’acides irritantes pour nos muqueuses en particulier digestives, il est plutôt acidifiant et donc déminéralisant sur l’organisme, c’est du sucre concentré donc pas un aliment a part entière.
      Il contient assez de nutriments pour les petites abeilles mais est très pauvres en nutriments pour nos besoins beaucoup plus important d’humain, certes c’est mieux que le sucre blanc mais ça ne fait pas le poids en nutriments face a une simple pomme(qui est l’un des fruits qui contient le moins de nutriments) 100gr pour 100gr et 100gr de miel(4-5 cuillères a soupe) par jour ça fait déjà beaucoup, peu de gens consomment cela tandis que 100gr de pomme c’est la plus petite et en plus elle va hydrater... et en tant que frugivore(bien que la constitution de tous les êtres humains le soient) je consomme plusieurs kilos de délicieux fruits par jours, les nutriments sont présents en quantité, nous avons le gout inné pour le sucré c’est pour une raison .
      Le miel est aussi dépourvu de fibres qui sont indispensable pour la bonne fonction digestive humaine, il peut donc provoquer des pics de glycémie inappropriés contrairement aux fruits vu que ces dernières ralentissent l’assimilation du sucre (au "compte goutte").

      Je cite et rectifie :
      "Le miel est donc un aliment naturel dont les qualités nutritives sont reconnues depuis des millénaires à condition de le récolter et le conserver avec précaution."
      Naturel oui mais pour les abeilles et il est très pauvres en nutriments pour les besoins humains contrairement aux fruits qui sont les aliments les plus nutritifs par calories, les plus magnétiques et les plus adaptés a notre physiologie de frugivore(voir les bonobos qui partage 99% de leur patrimoine génétique avec le notre).

      http://imageshack.us/f/209/tableauc...

      Je cite et rectifie :
      "Le miel, par ses propriétés générales, est un aliment exceptionnel : il combat l’anémie(non, pauvre en nutriments), stimule l’appétit(?), aide à la digestion en facilitant le travail de l’estomac(les fibres sont nécessaires), combat la toux/fièvre( pas bon car ce sont des défenses immunitaires nécessaires pour l’auto nettoyage), détruit les microbes et empêche leur développement(les bactéries sont partout et jouent un rôle utiles), cicatrise (plaies infectées, brûlures)(possible en externe), calme et supplée aux déficiences.(non, pauvres en nutriments)"

       
    • #396253
      Le Mai 2013 à 02:25 par Julot
      Le miel d’Aubonsens : entretien avec l’apiculteur

      Ajout : faites attention car en qualifiant positivement un "aliment" ou un produit naturel comme le miel ou non d’antibiotique, vous validez tout le travail de l’escroc et imposteur Pasteur(et de ce fait la théorie erronée de la vaccination, du SIDA et autres) qui a faussement démontré que les bactéries et microbes causaient les maladies, a part que sur son lit de mort, il a avoué "Béchamp avait raison, le microbe n’est rien, le terrain est tout"
      L’hygiénisme enseigne que le terrain c’est la toxicité générale d’un organisme principalement due a une alimentation non physiologique de l’espèce(donc frugivore pour tous les humains)et autres éléments toxiques nous submergeant bien sur mais on avale plusieurs kilos de "nourriture" par jour alors c’est évidemment le facteur majeur et de loin.
      Les microbes, bactéries,virus etc ne sont que des programmes d’auto nettoyage du système immunitaire pour contrer une toxicité excessive de l’organisme, les éradiquer va logiquement stopper leurs travaux d’auto nettoyage et donc stopper les symptômes désagréables(qui sont pourtant nécessaire), on mal-interprète cela pour un bien mais ça ne fera juste que repousser le problème et ça reviendra encore plus fort la prochaine fois si on ne diminue pas la toxicité en changeant ses habitudes alimentaires non physiologiques et autres car le nettoyage doit se faire, le système immunitaire est programmé pour survivre et nettoyer toutes les substances étrangères et non physiologiques, l’aboutissement de tout cela c’est le cancer et autres "maladies" cellulaires(auto-immunes etc) car on a sans cesse interrompu le nettoyage et donc la toxicité a atteint les profondeurs cellulaires. Pour plus de détails, s’intéresser aux travaux hygienistes de Shelton, Arnold Erhet(assassiné a la sortie d’une conférence a succès) et autres .

      Je précise que énormément de miels sont cuits ou trop chauffés(même si on vous dit le contraire) sauf le miel d’acacia qui ne cristallise pas et reste liquide a l’état cru, si votre miel autre que acacia reste liquide dans le temps cela veut dire qu’il a été chauffé inévitablement et est donc mort ayant perdu une grande partie du peu de nutriments qu’il avait a l’état cru .

       
    • #396748
      Le Mai 2013 à 02:57 par Julien
      Le miel d’Aubonsens : entretien avec l’apiculteur

      Je pense que l’idée ici est de dire que le miel, lors d’une consommation normale, est agréable et globalement bon pour la santé, (j’imagine que c’est bien meilleur que du Nutella, pourtant tant plébiscité), je pense donc que c’est à prendre avec légèreté, néanmoins remarque instructive...

       
    • #396856
      Le Mai 2013 à 11:45 par david
      Le miel d’Aubonsens : entretien avec l’apiculteur

      @Julot

      Oulala que c’est pompeux et pédant.
      Dans le miel y a plein de composants et comme dirait Ambroise Paré tout est dans la dose, il y a un peu de tout et de l’essentiel, bref ça va quoi.

      Si l’acidité vous rebute, reportez vous sur les classiques :
      * le miel des jujubiers yéménites, très reconnus et sacré ? chez les musulmans.
      parfois agrémenté de Nigelle
      * sous nos climats, le miel de Bourdaine, PH total neutre
      * voire le Manuka très en vogue chez les hype-bobo, peut-être le meilleur rapport santé / prix

      Perso, je consomme, le miel comme concentré de nature, ça ne me gêne pas d’avoir un mélange de toutes les floraisons, au contraire, je déguste toutes les propriétés de ces plantes en une cuillère :
      fruitiers + crucifères + acacia + chataignier, tilleul + médicinales d’automne

       
    • #398079
      Le Mai 2013 à 19:48 par Alexed
      Le miel d’Aubonsens : entretien avec l’apiculteur

      @ Julot, que dites-vous des nombreux mammifères qui consomment et raffolent même du miel naturel comme l’ours, qui est un mammifère omnivore tout comme nous et qui peut engloutir des ruches entières ?

      Pourquoi l’instinct de ces animaux les pousseraient-il à manger un aliment aussi pauvre voir néfaste pour eux (à vous entendre).
      Je rajouterais à cela que c’est un aliment qui a toujours été consommé pas l’espèce humaine, qu’il soit nomade ou sédentaire, et rien que ça me suffit à balayer d’un revers de main toutes vos remarques prétendument scientifiques... déconnectées du bon sens, sur cet aliment ancestral.

      Pour vous citer : "c’est du sucre concentré donc pas un aliment a part entière" ou bien "Le miel est aussi dépourvu de fibres qui sont indispensable pour la bonne fonction digestive humaine, il peut donc provoquer des pics de glycémie inappropriés contrairement aux fruits vu que ces dernières ralentissent l’assimilation du sucre "

      C’EST POUR CELA QU’ON LE MANGE EN PETITE QUANTITE !!! Et c’est également pour cela qu’il est presque toujours mélangé à des aliments ayant un indice glycémique bien plus bas, comme nous le faisons avec tous les aliment aussi énergétiques que le miel, cela aussi est du bon sens.

      Finissons sur une contradiction : "nous avons le gout inné pour le sucré c’est pour une raison."

      Alors là il faudrait savoir.

      Conclusion, le miel à très bon goût, a de multitudes propriétés bénéfiques qu’il serait long d’énumérer, contient de nombreux minéraux et oligo-éléments, il est relativement pauvre en vitamines il est vrai mais réduire les effets bénéfiques d’un aliment à telle ou telle carence est un non-sens, c’est pour cela qu’on le consomme dans le cadre q’une alimentation équilibrée, il contient de nombreux flavonoïdes, améliore le système immunitaire et j’en passe...

      C’est en outre un aliment riche à index glycémique très élevé qu’il vaut donc mieux éviter de manger seul ou dans ce cas en très petite quantité. Et c’est donc pour cela qu’il est soit dilué, soit mélangé. (Bon sens).
      Je finirais en disant qu’évidemment il ne faut pas acheter le miel de grande distribution qui perd ses qualités naturelles à cause des méthodes industrielles qui n’ont que faire de ce dernier point.

      Sur ce bonne soirée à tous, vive le miel et à bas les idiots ;)

       
    • #398335
      Le Mai 2013 à 00:59 par Julot
      Le miel d’Aubonsens : entretien avec l’apiculteur

      L’homme est anatomiquement frugivore, c’est incontestable, les premiers biologistes l’ont mentionné dans leurs travaux ensuite le mensonge et la manipulation ont repris le dessus comme toujours, on connait les méthodes sur ce site .

      http://imageshack.us/photo/my-image...

      Les vrais omnivores ont des vrais canines et des griffes et tout l’attirail pour chasser des proies, pas des petites dents au même niveau que les autres comme les frugivores et surtout les omnivores/carnivores ont l’enzyme URICASE, IMPARABLE :

      http://dictionnaire.reverso.net/fra...

      Ours omnivore :

      http://imageshack.us/photo/my-image...

      Renard :

      http://imageshack.us/photo/my-image...

      Chien omnivore (et non carnivore) aussi.

      Si vous pensez être un omnivore, montrez moi et allez chassez votre nourriture animale avec vos superbes griffes et autres atouts de prédateurs comme les vrais omnivores que sont le renard, le chien ou l’ours le font aisément, ensuite il faudra bien sur se régaler de cette viande crue(pas de tricherie avec la cuisson) avec éventuellement les cartilages, les os, les tendons etc Je vous souhaite juste une bonne digestion 

      Le miel nourrit oui bien qu’il soit très pauvre en nutriments, regarder des fiches diététiques et comparez aux fruits, légumes, noix et feuilles vertes De plus la plupart des miels sont chauffés bio ou pas donc enlevez encore une partie de nutriments... si votre miel non acacia reste liquide, il a été chauffé et donc il est mort . A moins que vous ne connaissiez pas le problèmes de la cuisson des aliments ? Si c’est le cas ne parlez même pas de nutrition.

      A partir du moment ou le miel est la nourriture des abeilles, qu’il a a été conçu pour cela et que nous sommes pas a court de fruits, feuilles, noix et légumes qui sont largement supérieur sur le plan nutritif et gustatif pour notre anatomie frugivore, il est cohérent de l’éviter la plupart du temps et idéalement l’évitez tout court maintenant si on se moque de l’ordre des choses et de la création on fait ce qu’on veut, c’est juste pour informer mais quand on viole les lois de la création, il est fort possible que tôt ou tard on le paye.
      Le gout inné pour le sucré oui, mais comme espèce frugivore ça veut dire fruit principalement, carnivore carné, granivore grains/céréales, herbivore herbes, omnivore presque de tout, c’est assez enfantin, encore une fois on fait ce qu’on veut mais il y a un ordre des choses .

       
  • #395889

    le miel "au bon sens " est un vrai délice !
    honnétement , il n’y a aucuns rapports entre le miel qui est dans le circuit habituel et celui par exemple à la lavande de "au bon sens" .
    je fais trés rarement de la pub (pas du style partisan à tout prix...) , mais ce miel est excellent.
    merci de nous faire découvrir des saveurs de trés grande qualitée.

     

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  • #395933
    Le 2 mai 2013 à 16:39 par Kimi
    Le miel d’Aubonsens : entretien avec l’apiculteur

    J’adore le miel,j’en achete des quantités phénoménale malheureusement pas en bio,c’est fou le nombre de variétés qui existes.

     

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  • #395990
    Le 2 mai 2013 à 18:01 par Lukas
    Le miel d’Aubonsens : entretien avec l’apiculteur

    Les images utilisées dans le deuxième moitié du clip sont du film "More than honey" du Suisse Markus Imhoof. Le documentaire fait le tour du monde de l’apiculture. Particulièrement intéressant : le phénomène de l’abeille tueuse aux Ameriques. http://www.morethanhoney.ch/

     

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  • #396130
    Le 2 mai 2013 à 22:13 par aldo
    Le miel d’Aubonsens : entretien avec l’apiculteur

    contre le varroa
    un pont en cuivre http://www.magnetoculture.com/magne...

    Y. van doorne vends aussi des aimants qui ionisent le carburant essence/diesel, aimant à poser sur la durite d’arrivée de carburant après le filtre, j’en ai et ça marche 5% d’économie, c’est peu mais sur 1 an c’est bien
    50% de particules en moinse selon leurs dires
    ça c’est difficile à vérifier
    http://www.supereconomiseurdecarbur...

    vu dans le reportage Résonance de Serge Fretto vu ici même sur ER mais aussi sur youtube http://www.youtube.com/watch?v=8ye3... extraits

    merci les amis

     

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  • #396319
    Le 3 mai 2013 à 11:06 par david
    Le miel d’Aubonsens : entretien avec l’apiculteur

    Y a à boire et à manger dans la norme bio.

    Les apiculteurs français sont très emmerdés ... encore la maladie administrative, tenez pour changer les ruches de département, il faut faire un déclaration. Ca n’existe nulle part ailleurs. Moi qui suis dans la zone pachtoune des Cévennes (entre 2 départements), suis emmerdé. Théoriquement, quand je les ai bougées du terrains sur le plateau à mon père vers une vallée plus bas à 10km à vol d’oiseau, j’aurais du déclarer.

    Après on s’étonne qu’il manque 30k 40k tonnes au pays.

    Relâcher le contrôle sur cette profession serait profitable. Tenez en Espagne la réintro d’un produit anodin pour traiter la nosémose / (chiasse des abeilles) a permis d’augmenter la récolte de 20%.

    C’est souvent le problème avec le "bio", on fait un cahier des charges, avec des choses qui servent à rien pire qui vous emmerde et des choses reconnues de bon sens.

    C’est comme si on vous demandait de faire du camping sans maillet, c’est pas bio ! prenez une grosse pierre :)

     

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  • #396347
    Le 3 mai 2013 à 12:27 par Heureux qui, comme Ulysse...
    Le miel d’Aubonsens : entretien avec l’apiculteur

    Attention ! Sujet d’une extrême importance.

    La disparition des abeilles n’est pas un accident consécutif à je ne sais quel intérêt particulier de firme ou de bénéficiares de l’industrie agrochimique, c’est un objectif !

     

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    • #396702
      Le Mai 2013 à 01:00 par Julot
      Le miel d’Aubonsens : entretien avec l’apiculteur

      Les chemtrails, pesticides et autres ça me parait évident et c’est une part du projet satanique de réduction/affaiblissement de population car ils connaissent la valeur exceptionnelle nutritive des fruits et légumes pour l’Homme (et autres), le moins il y a d’abeilles le moins il y a des fruits et légumes de qualité, par contre les produits intoxiquant animaux non adaptés a l’être humain sont promus sans arrêt, après cela ce n’est pas très compliqué de savoir comment bien s’alimenter ou au moins mieux .

       
    • #396802
      Le Mai 2013 à 09:19 par Heureux qui, comme Ulysse...
      Le miel d’Aubonsens : entretien avec l’apiculteur

      @ Julot.

      Remontez la piste et gardez votre faculté d’analyse intacte, c’est comme cela et avec beaucoup de travail que l’on parvient à maturité, pas en rejetant ce que l’on n’est pas encore en mesure de saisir.
      L’enjeu de nos butineuses est énorme. Evaluez comment il serait possible d’assurer les besoins alimentaires d’une espèce en bout de chaîne alimentaire sans insectes pollinisateurs ni plantes ayant la capacité de créer leurs nouvelles générations au gré des saisons. Votre grille de lecture n’est pas encore la bonne ? Qu’à cela ne tienne, saisissez les mains tendues et avancez, les idiots prétentieux qui croient à leur supériorité ne passeront pas la ligne d’arrivée. La connaissance est accessible à presque tous, seule une remise en marche des mécanismes de la pensée est nécessaire, l’humilité et le doute en font partie.

       
  • #396459
    Le 3 mai 2013 à 17:00 par Mersito
    Le miel d’Aubonsens : entretien avec l’apiculteur

    J’avais lu (ici il me semble en plus) que le miel était un des meilleurs baume cicatrisant qui existe. Donc j’ai essayé après une simple coupure avec le rasoir. Miel d’apiculteur français, tous ça, je me dis pas de raison que ça marche pas. Ben nan, la coupure c’est mise à pisser le sang et il m’a fallu 2 semaine pour que cette petite entaille disparaisse. J’aimerais bien savoir quelle étape j’ai loupé là, si quelqu’un à la réponse.

     

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  • #396498
    Le 3 mai 2013 à 18:55 par Pierre C.
    Le miel d’Aubonsens : entretien avec l’apiculteur

    Le miel est une bénédiction tant qu’il n’est pas trop chauffé. Mais à éviter vraiment dans les pâtisseries : il ne faut pas le faire cuire en présence de protéines ou de lipides, comme tout ce qui contient du fructose libre (non lié au glucose comme dans le saccharose), c’est la voie royale pour les réactions de Maillard et glycations qui dénaturent protéines et lipides, créent des molécules encrassantes et parfois toxiques pour l’organisme.
    Une fois de temps en temps, mais certainement pas au quotidien. D’autant que c’est gâcher de nombreux bienfaits du miel (enzymes, acides aminés, etc.)

     

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    • #396585
      Le Mai 2013 à 21:23 par Julot
      Le miel d’Aubonsens : entretien avec l’apiculteur

      @D’autant que c’est gâcher de nombreux bienfaits du miel (enzymes, acides aminés, etc.)

      Tout ce qu’il y a dans les fruits en bien plus grande quantité en plus d’une eau pure et de fibres nécessaires pour la santé digestive en particulier intestinale et d’autres nutriments inconnus, de plus les fruits ne contiennent pas de substance antibiotiques( traduire anti-vie, en effet les bactéries ont un rôle très important notamment dans le système digestif, certaines secrètent même des nutriments importants comme la vitamine K et B12 entre autres) de plus ces derniers ont évidemment étés conçus pour l’être humain entre autres contrairement au miel qui a été conçu pour l’anatomie des abeilles et est parfaitement adapté a elles, ce n’est pas pour rien que le miel est très pauvre en nutriments pour nos besoins, les abeilles ne sont pas aussi grosses que nous et leurs besoins sont donc bien moindre .

      Nous avons naturellement le gout inné pour le sucré mais allez vers les fruits en quantité(idéalement crus et frais)qui sont un aliment adapté a notre espèce a la place du miel, on verra pour le miel et autres aliments non adaptés quand on sera a court de nourriture peut être bientôt... Il est vrai cependant que le miel est l’une des source de calories et de nutriments les moins néfastes après les fruits, feuilles vertes et légumes comparé aux produits animaux et aux autres sucres incroyablement encrassant.
      Les fruits sont les aliments les plus facilement et rapidement digérés étant composés principalement de sucres simples, cependant sur un estomac vide, ils nous veulent a eux tout seuls, encore un indice de plus...

       
  • #396597
    Le 3 mai 2013 à 21:40 par lib
    Le miel d’Aubonsens : entretien avec l’apiculteur

    Le miel c’est naturel... Tellement naturel que les pauvres abeilles gardent des habitudes ancestrales de récolte. Chez moi, en Alsace, il y a eu (juste un ou deux) articles dans le journal local pour signaler que ces charmantes travailleuses avaient créé du miel "BLEU". Après enquête (rapide et sommaire et puis plus rien, évidemment), on s’est aperçu que ces courageuses récolteuses avaient bénéficié de l’apport d’une usine chimique qui avait déversé ses merdes dans l’environnement. A priori, c’était donc pas grave.
    http://www.20minutes.fr/planete/107...
    Merci "Au bon sens" pour cet article sympathique... et de fait, rassurant...

     

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