La "Knesset" a adopté cette nuit deux projets de loi, la "loi Nakba" et une loi réputée "loi ségrégation" dans les Territoires palestiniens occupés et par les opposants israéliens.
La loi Nakba, une fois mise en œuvre, rendra illégal pour tout organe public subventionné par des fonds d’État de déclarer qu’Israël ne doit pas être un État juif, et que les pratiques du gouvernement sont antidémocratiques.
De plus, la commémoration du "Jour de la Nakba", l’anniversaire de la création de l’État d’Israël qui a suivi le nettoyage ethnique de la majorité des Palestiniens indigènes dans ce qui est devenu "Israël", devient elle aussi illégale.
Les députés palestiniens ont qualifié la loi de "raciste" et "antidémocratique" ; de plus, maintenant que le projet de loi est passé, les parlementaires risquent de se voir infliger des amendes dès qu’ils évoqueront ces thèmes.
L’adoption de la "loi ségrégation", en troisième lecture, introduit dans les lois israéliennes la possibilité que des villes et des cités créent des "comités d’admission" qui décideront si une ou des personnes venant s’installer dans la localité sont jugées "convenables".
La "loi ségrégation" suscite des craintes non seulement chez les Palestiniens vivant en Israël, mais aussi chez les autres minorités en Israël et au sein de la communauté gay.