Un contraceptif fonctionnant à partir d’un implant sous-cutané pilotable par télécommande, mis au point par le Massachusetts Institute of Technology (MIT), réalisé par la start-up MicroCHIPS et financé par la Bill & Melinda Gates Foundation, pourrait être commercialisé dès 2018.
Ainsi le MIT annonçait-il fièrement la nouvelle le 4 juillet dernier sur le site de sa Technology Review :
« La recherche d’un contraceptif parfait dure depuis des millénaires [sic]. Un nouveau candidat est maintenant à l’horizon : un implant sans fil qui peut être activé et désactivé avec une télécommande et qui est conçu pour durer jusqu’à 16 ans. […] Les essais précliniques commenceront l’année prochaine aux États-Unis. L’objectif étant une mise sur le marché en 2018 […]. Le dispositif mesure 20 x 20 x 7 mm, et est conçu pour être implanté sous la peau des fesses, les bras, ou de l’abdomen. Il distribue 30 microgrammes par jour de lévonorgestrel [ …]. L’idée de l’appareil est née il y a deux ans lors d’une visite de Bill Gates et de ses collègues au MIT dans le laboratoire de Robert Langer. Gates et ses collègues ont demandé à Langer s’il était possible de créer un contrôle des naissances qu’une femme pourrait allumer et éteindre et utiliser pendant de nombreuses années. »
Présentée comme une fondation « humaniste et philanthropique » qui ambitionne d’apporter « à la population mondiale des innovations en matière de santé », la Bill & Melinda Gates Foundation a donné plus de 4,5 millions de dollars pour ce projet.
Une information qui pourrait confirmer que l’objectif non-avoué de la fondation est d’œuvrer à la dépopulation mondiale, ce qu’avait d’ailleurs reconnu Bill Gates le 18 février 2010 lors d’une conférence intitulée « Innovating to Zero », en déclarant :
« Voyons d’abord la population. Le monde compte aujourd’hui 6,8 milliards de gens. Il se dirige vers environ 9 milliards. Or, si nous faisons un excellent travail sur de nouveaux vaccins, soins de santé, services de santé génitrice (reproductive), nous abaissons cela de 10 ou 15 pour cent. »