Sur le front de l’emploi, les différences entre immigrés et « autochtones » sont peu significatives… sauf pour ceux qui sont nés en Afrique.
Dans l’Allier, un dispositif permet de donner des cours de français et une formation (dans le bâtiment) aux migrants nouvellement arrivés dans le département. Cette excellente initiative était absolument nécessaire, car un étranger ne sachant pas s’exprimer dans notre langue et sans diplôme est sûr de ne jamais trouver du travail et, donc, de ne jamais s’intégrer. Et les premières années sont décisives. Celui qui rate le coche au départ court le risque d’être marginalisé par la suite.
Selon l’INSEE, sur le front de l’emploi, les différences entre immigrés et « autochtones » sont peu significatives, sauf pour ceux qui sont nés en Afrique. 23 % des 800.000 actifs originaires de ce continent (soit 180.000 personnes) sont chômeurs et 40.000 n’auraient même jamais travaillé (contre 8 % des autres habitants qui sont sans emploi).
Si on estime à 20.000 € le coût pour la collectivité d’une personne sans travail (avec le RSA, l’assurance maladie, etc.), si on y ajoute les allocations familiales, et en tenant compte du fait que 13 % des immigrés sont des réfugiés politiques, la France dépenserait près de quatre milliards par an pour des migrants économiques nés en Afrique et sans emploi (donc pour des personnes qui n’étaient pas persécutées chez elles et qui ont décidé, sans notre accord, de venir vivre chez nous).
[...]
Un migrant âgé en moyenne de trente ans qui ne trouvera jamais d’emploi coûtera au total à la nation un million d’euros (= 50 x 20.000 €). Donc, en ne refoulant pas les clandestins économiques, nous augmentons chaque année la dette de la France de vingt milliards !
En outre, si on renvoyait chez eux tous les immigrants économiques sans emploi, tout en leur versant jusqu’à leur mort 10 % de ce qu’ils coûteraient en France (donc 2.000 € par an), ils vivraient tout à fait correctement dans leur pays (le salaire moyen annuel au Mali est de 660 € !) et nous ferions de substantielles économies sans faillir à notre devoir de solidarité. La sortie sèche d’argent serait la même pour nous, car nombre d’immigrés envoient de l’argent à leur famille. Et on s’épargnerait beaucoup des problèmes sociaux qui rongent le pays. Mais, évidemment, cette solution est parfaitement utopique.