Le procès du chef de file du parti ultra-nationaliste israélien Avigdor Liberman s’est ouvert dimanche. Accusé de fraude et abus de confiance, il a plaidé non coupable.
L’ancien ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Liberman, inculpé de fraude et abus de confiance, a plaidé non coupable dimanche à l’ouverture de son procès. Il est resté silencieux lors de l’audience préliminaire et n’a pas parlé aux journalistes à sa sortie du tribunal.
Le chef de file du parti nationaliste Israël Beitenou (Israël notre maison), principal allié du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a été contraint de démissionner de son poste au gouvernement il y a deux mois.
« J’ai jeté la lettre dans les toilettes »
Il est accusé d’avoir obtenu une promotion en décembre 2009 pour l’ex-ambassadeur d’Israël au Bélarus, Zeev Ben Arieh, qui lui avait fourni des renseignements confidentiels sur une enquête de police menée contre lui en Bélarus à la demande de la justice israélienne.
Avigdor Liberman a confirmé que Zeev Ben Arieh lui avait remis discrètement une lettre contenant des documents sur cette demande d’enquête. « J’ai lu la lettre et je lui ai dit “arrête tes bêtises”, puis j’ai jeté la lettre dans les toilettes et j’ai tiré la chasse d’eau », a-t-il affirmé.
Les audiences vont s’étaler dans le temps au moins jusqu’au 7 mai, selon la radio publique israélienne. Le procès reprendra le 25 avril avec le début de l’audition des témoins.