Anthony Cortès, président du MJS66, sera-t-il une victime collatérale du chambardement médiatique autour de la possible interdiction des spectacles de Dieudonné ? Après avoir soutenu vivement l’humoriste et critiqué publiquement le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, le jeune militant a été prié de démissionner de son poste qu’il occupe depuis août dernier.
Suite à la parution de notre article, Jacques Cresta, premier fédéral du Parti socialiste et candidat à la mairie de Perpignan, a affirmé « maladresse ou pas, Anthony Cortes doit démissionner ! Antisémitisme est un délit et pas une opinion ! » Tout deux ont eu un entretien, hier, quant à la suite à donner aux propos polémiques tenus par le jeune leader socialiste de 22 ans.
Ce dernier était, semble-t-il, très affecté par la tournure prise par les événements. Lundi soir, il ne cachait pas sa tristesse face « aux déchaînements de menaces et d’insultes » qu’il a subis sur les réseaux sociaux, le traitant « d’antisémite et de nazi », mais l’accusant aussi de « lâcheté » une fois qu’il a eu supprimé les traces de ces messages sur les réseaux sociaux.
Voir aussi, sur E&R : « Un responsable des Jeunes socialistes défend Dieudonné et dit avoir "honte" de Manuel Valls »