Depuis l’invasion migratoire intra-européenne qui a marqué l’année 2015 (plus d’un million de migrants), avec les attentats antifrançais en parallèle (janvier et novembre), et l’extension de la jungle de Calais, un nouveau phénomène est apparu : la violence antifemmes.
Avant, le migrant était nimbé de toutes les vertus. Venu d’un tiers-monde victime du colonialisme ou du néocolonialisme occidental (et donc français, en particulier), il était la vedette des internationalistes de l’extrême gauche. C’était un peu le prolétaire transnational porteur de toutes les promesses de révolution, antipatronale et anti-étatique. Manque de pot, 50 ans après mai 68, les migrants sont déplacés en masse par le jeu géopolitique de l’oligarchie, qui déstabilise ici un pays arabe laïc, là un pays occidental pas assez aligné sur la politique de l’Empire.
En ouvrant les vannes des frontières encore existantes, on submerge des sociétés européennes en crise, qui n’ont pas besoin de mouvements sociaux incontrôlés en plus. Mais c’est bien pour ça qu’on les fait venir : pour remplacer un mouvement social éventuel organisé en mouvement social incontrôlable, ou anarchique. Voilà pourquoi, comme nous l’expliquions récemment, les éléments fanatisés et/ou manipulés de l’extrême gauche fonctionnent si bien avec les intérêts oligarchiques, par exemple dans les zones « migrantisées ». Pas la peine de revenir sur cette déstabilisation venue d’en haut.
La campagne d’agressions sexuelles qui a eu lieu la nuit du réveillon 2015 dans les grandes villes allemandes mais aussi dans le courant de l’année passée en Suède s’inscrit dans cette stratégie de la tension (sexuelle), qui permet de remettre en question le paradigme gauchiste classique. Le migrant devient un violeur potentiel, charriant sa charia et son désir incontrôlable, devant les féministes extraverties des pays d’accueil. Le contact entre les bruns venus du Proche-Orient et d’Afrique et les blondes allemandes et suédoises, ça fait boum. C’est une explosion recherchée. La ceinture d’explosifs sexuelle ferait moins de boucan dans le sud de la France, où les femmes sont plutôt (déjà) brunes, voyez-vous.
Il s’agit d’un attentat sexuel à l’échelle d’un pays, d’un continent, une sorte de préparation à un chaos généralisé, qui forcera les populations à réclamer un gouvernement mondial, seul capable de mettre un terme à un chaos mondial. Bien sûr, on résume, mais le tableau général ressemble à ça. The big picture, comme disent nos amis américains, désormais dans presque chaque film. Il faut croire que Hollywood et l’oligarchie disposent des mêmes éléments de langage !
Pour ce qui nous concerne, donc, la sensuelle Elisabeth Quin, qui n’est pas vraiment une féministe ultra (en ce sens qu’elle ne redoute pas les mâles), axe son émission de la mi-janvier sur les agressions sexuelles de Cologne (Köln), entourée de ses chroniqueurs habituels, quintessence de la bien-pensance de la presse écrite. Et là, on va assister à un choc idéologique : comment le féminisme (de gauche) va-t-il se sortir de ce piège oligarchique, à savoir re-considérer désormais le migrant, devenu un violeur potentiel, un ennemi intime, alors qu’il fut longtemps l’allié, le compagnon de route de minorité souffrante ?
Autrement dit, comment ne pas basculer dans un réflexe d’extrême droite lorsqu’une victime du tiers-monde vous met la main au cul ?
Les réponses apportées ne manquent pas de sel. Dégustez.
L’extrait de l’émission 28’ d’Elisabeth Quin du 14 janvier 2016 sur Arte qui évoque les événements de Cologne au Nouvel An :
L’émission complète est ici, avec l’indécrottable Caroline Fourest et Valérie Toranian (ancienne directrice du magazine Elle), et cette phrase magique : « Le rêve ce serait que ce soit l’extrême-droite qui ait fait des violences contre des femmes » :