Judith Reisman, en présence de Marion Sigaut, revient sur l’affaire « Boys Town », un foyer pour jeunes garçons qui alimentait un réseau pédocriminel, un scandale pédophile qui a défrayé la chronique américaine 30 ans avant le Pizzagate.
« La Diable est nu, le Diable est en pleine lumière » (Marion Sigaut)
L’affaire « Boys Town » a concerné des membres de l’élite culturelle et politique américaine sous l’administration Reagan.
Selon le New York Times du 18 décembre 1988, propos rapportés par Wikipédia :
Des gens non-identifiés présents à une réunion confidentielle ont déclaré que le sénateur de l’État du Nebraska, Ernie Chambers, aurait entendu des allégations crédibles de « garçons et filles, certains provenant d’orphelinats, qui auraient été transportés dans le pays par avion pour prodiguer des actes sexuels pour lesquels ils ont été rémunérés »
Un grand jury fut constitué en 1990 par l’État du Nebraska, qui balaya les accusations d’abus sexuels sur enfants. Trois ans plus tard, une équipe britanique enquête sur l’affaire, mais le documentaire ne fut jamais diffusé. Nous l’avons diffusé en décembre 2016.
Pour information, et de source directe et sûre, nous avons le témoignage d’un ancien pensionnaire de la DDASS qui, placé chez une famille d’accueil dans les années 1950 avec son petit frère, a confirmé des allers et retours à Paris (en voiture) pour participer à des « soirées » avec des adultes. Il s’agissait là aussi de sommités.
Dans le même ordre d’idées, mais de manière massive, la pornographie touche désormais les enfants à travers l’Internet. L’association Ennocence a tenu à avertir le gouvernement français, à travers Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique, de ce danger lors d’une rencontre le 16 février 2017. Le journal Le Parisien a détaillé les différentes sources d’exposition au porno qui menacent les mineurs.
Aujourd’hui, les enfants ont accès à l’Internet, que ce soit sur mobile ou sur ordinateur familial. Leur consommation s’oriente vers la vidéo, que ce soit en streaming ou sur des sites de téléchargement illégal. C’est là que s’offrent des publicités à caractère pornographique, qui inondent littéralement les pages. Il suffit d’un clic pour qu’un enfant de 8 ou 10 ans atterrisse sur une scène X. Et on ne parle même pas de la violence qui y est généralement accolée.
Selon Gordon Choisel, président d’Ennocence, « 14% des 9-16 ans reconnaissent avoir surfé sans le vouloir sur un site pour adultes », d’après une étude OpinionWay commandée par son association. L’âge moyen du premier « contact » avec le porno ? Onze ans.
« L’industrie du porno en ligne a mis en place une stratégie marketing très féroce en forçant les internautes, via ces sites de streaming, à consulter des images pour adultes sans leur consentement et sans se préoccuper de leur âge. Elle n’a aucun intérêt à enrayer le phénomène, puisque ces mineurs tombés contre leur gré sur des contenus inappropriés lui rapportent chaque année, selon nos estimations, la somme colossale de 147 M$ (NDLR : 138 M€). »
Impossible d’intervenir juridiquement contre des plateformes situées à l’étranger, généralement. Alors Ennocence a trouvé un autre biais :
« Notre angle d’attaque est différent. Nous allons tenter de couper leurs rentrées financières en attaquant prochainement en justice l’une des régies publicitaires qui jouent les entremetteuses. Nous alerterons également chaque candidat à l’élection présidentielle pour les inciter à prendre position pour la lutte contre ce fléau. »
Pas sûr que les candidats se mobilisent pour cette œuvre de salubrité publique... et future. L’hypersexualisation de la jeunesse faisant partie des plans très clairs de l’oligarchie.