« Cet accord de prêt doit être signé, sinon nous serons exclus des marchés, de la zone euro et les choses deviendront bien pires », a affirmé au cours de la nuit dernière Pantelis Kapsis, le porte-parole du gouvernement grec de coalition formé par Lucas Papademos, évoquant le second plan de sauvetage de 130 milliards d’euros négocié en octobre dernier, dont les détails restent à préciser et qui n’a pas encore été finalisé.
C’est la première fois que des officiels grecs évoquent la possibilité d’une sortie de la zone euro.
Jusqu’à présent, la Grèce avait toujours refusé d’évoquer officiellement cette possibilité, et il se pourrait qu’il ne s’agisse que d’une menace pour convaincre le peuple grec d’accepter les mesures d’austérité que le nouveau gouvernement a du mal à faire passer.
Les sondages indiquent en effet que les Grecs, tout en refusant les mesures d’austérité, souhaitent rester dans la zone euro.
Le mandat du gouvernement de Papademos s’achève en avril et il n’a plus beaucoup de temps pour négocier les conditions de ce second plan de sauvetage qui n’a pas encore été signé.