Jean-Pierre Elkabbach, écarté d’Europe 1, a resurgi sur CNews, la chaîne d’information du groupe Canal+ que personne ne regarde. Le 4 décembre 2018, il reçoit le patron du président de la République, Jacques Attali en personne. On a regardé car on ne veut pas louper les prédictions du mage du mondialisme.
Attali : « Je pronostiquais l’arrivée de la colère, c’était pas très difficile, à l’échelle française et mondiale et je disais que le propre du politique c’est d’éviter que la colère devienne de la rage. »
Comme toujours, le mage explique qu’il a tout prévu. Néanmoins, devant la charge populaire, on sent que le représentant du lobby sioniste mondialiste en France vacille. Mais le mage est capable de dire tout et son contraire, à l’image des revendications des Gilets jaunes :
« Il faut d’abord écouter, beaucoup écouter, se rendre compte qu’il y a des revendications parfaitement légitimes, que ces revendications sont souvent contradictoires, on ne peut pas tout faire, tout et le contraire... »
C’est Elkabbach qui va rappeler les mots du mage dans L’Express, où ce dernier tient un bloc-notes :
Elkabbach : « Avec la mondialisation, la démocratie est attaquée, elle est mise à mal, l’idée gagne qu’elle a fait son chemin, qu’il faut passer à autre chose. »
Attali : « Oui, je dis ça depuis longtemps. »
Être capable de dire tout et son contraire pour faire semblant de tout contrôler constitue le grand talent de Jacques Attali.
Il y a trop de chômage et de misère ? La mondialisation va relancer la croissance.
La mondialisation fait péter les plombs du peuple ? Je suis contre la mondialisation et il faut la réformer.
Du coup, ce pauvre Elkabbach est perdu, lui qui se situe sur une ligne plutôt zemmourienne, c’est-à-dire nationale-sioniste mais avec du nationalisme israélien, pas français, faut pas déconner non plus. La ligne sioniste dure se retrouve ici en frontal avec la ligne sioniste molle capable de toutes les contorsions pour éviter le châtiment du peuple, qui se rapproche des lieux de pouvoir.
Attali : « Le populisme n’est pas forcément un mot négatif. »
Ainsi, Elkabbach sombre dans l’inquiétude quand son invité – qui lui est supérieur dans l’organigramme du pouvoir profond (il le rabroue plusieurs fois et l’autre se couche) – argue que le populisme n’est pas forcément une mauvaise chose. Si ça continue, Elkabbach va devoir avaler que Soral a raison !
- L’incendie se rapproche d’Elkabbach & Attali
La montée vers le sommet de la pyramide
On rappelle que les Gilets jaunes ont commencé à bloquer des ronds-points et des péages, s’en sont pris à des radars, puis ils sont montés à Paris viser l’immeuble de BFM Drahi TV et le HLM de l’Élysée (les Macron ne payent quasiment rien, c’est du logement social) dans un bel ensemble très cohérent.
Il reste encore un peu de chemin de conscientisation politique pour arriver à manifester – gentiment, hein – devant le siège du Grand Orient et devant le CRIF, ou alors la DILCRAH qui se situe rue Saint-Dominique à Paris, l’adresse figure sur le site du gouvernement.
Cet échange entre le sionisme à l’ancienne et le sionisme nouveau, même si Attali a déjà 75 ans, finit par devenir un sketch pour ses spectateurs. Elkabbach a du mal à comprendre qu’Attali cherche à ne pas perdre la barre alors que le navire sioniste tangue un maximum, et que l’œil du cyclone populaire se rapproche.
Dès que le peuple se réveille, les élites deviennent prudentes, presque gentilles, après avoir agité le bâton de la répression toutefois. Ce n’est pas pour ça qu’ils vont rendre l’argent, comme le demandent les manifestants, mais c’est un bon début.
L’inquiétude d’Elkabbach monte d’un cran quand il poursuit la lecture du billet de son invité :
« Mais pourtant vous dites les dirigeants, aussi honnêtes soient-ils, ils seront perçus comme des marionnettes entre les mains des riches et des menteurs. »
On voit bien qu’Attali n’a rien à faire là, et qu’Elkabbach aurait dû directement inviter un Gilet jaune ou un dissident qui sait causer politique. Mais Elkabbach et sa chaîne n’en ont rien à faire des gens, seul l’avis supérieur compte. Le mage essaye encore de chevaucher la tendance du moment, de la même façon que ses ancêtres ont noyauté le marxisme pour en faire du judéo-bolchevisme et le capitalisme pour en faire de la financiarisation anti-travail. Mais ne nous écartons pas.
La petite dette qui monte, qui monte...
On remarque, à travers cet échange sans autre intérêt que celui de confirmer nos horribles soupçons, qu’à aucun moment Attali ne remet en question la dette, qui est pourtant au centre de toutes les discussions.
Petite digression en passant : un couillon comme Aphatie, qui hurle au danger de la dette depuis 10 ans, oublie curieusement d’en parler pendant la crise des Gilets jaunes. La dette se raccroche en effet au système financier international qui, par écrans interposés, possède les médias dont il est le zélé petit employé. Précisons que pour Aphatie, il faut payer la dette et donc appauvrir les peuples. Mais la chose ne peut être dite aussi brutalement.
Il y a une autre voie : envoyer paître les créanciers qui ne sont que des escrocs et qui gagnent de l’argent sans rien foutre sur le dos des travailleurs. L’usure internationale devrait être interdite, comme le Coran l’indique. Cette vérité devrait faire doublement mal aux nationaux-sionistes qui font semblant de soutenir les Gilets jaunes. Mais ne nous écartons pas.
À 8’04, on ne peut plus parler d’inquiétude mais de début de panique pour Elkabbach :
« Édouard Philippe a reçu les partis politiques hier qui ont répété “il faut changer de cap”, “dissolution”, “scrutin à la proportionnelle”, “élections anticipées”, sous-entendu victoire de Marine Le Pen et probablement cohabitation impossible d’elle à Matignon et Emmanuel Macron à l’Élysée ! »
Oh quel aveu !
Elkabbach avoue en creux que si la démocratie était respectée en France, Marine Le Pen serait au moins à Matignon ! Mais ça, on le sait depuis toujours, et le système politique permet d’écarter les extrêmes du pouvoir puisque, par définition, les extrêmes ne peuvent nouer d’alliances électorales. C’est pour cette raison que le clan national-sioniste s’évertue à relier droite libérale et droite nationale en ressortant l’ancien président Sarkozy, qui s’est présenté en recours pendant le pic de la crise des Gilets jaunes...
Une « crise », soit dit en passant, qui n’est une crise que pour l’entité médiatico-politique, pas pour les gens...
Le clou du spectacle, et on le découvre presque en même temps que vous, se situe à 8’41 avec la panique d’Elka qui monte encore d’un cran :
« Oui mais il y a le climat irrationnel passionnel par exemple et puis une sorte d’intolérance qui monte, par exemple sur les réseaux sociaux on m’a attaqué, on nous a attaqués pasque j’interrogeais Jacques Attali ! Ça c’est du classique mais une intolérance plus les menaces physiques sur les partisans du compromis et du dialogue. »
Elka a raison : les Français qui se font racketter par la politique du banquier qui a réussi son braquage à l’Élysée pour le compte de ses commanditaires sont en train de comprendre qui domine, qui dirige, et qui ne veut pas que ça change. Les corps intermédiaires sont tombés, les syndicats, les partis, le gouvernement ne valent plus rien, et il reste l’élite face au peuple. Avec 89 000 forces de l’ordre au milieu... Le dernier rempart.
Elkabbach le sent et il pense que les Français vont le courser dans les rues de Paris, ce qui n’est pas l’objectif des Gilets en colère : ils veulent juste récupérer leur souveraineté, c’est-à-dire leur destin. Ils ne laisseront plus des étrangers à leurs intérêts diriger leurs vies. Enfin, c’est l’objectif.
Attali ne montre pas sa peur : il plie. Il admet que les bas salaires sont trop bas, que les riches sont trop riches, et cela donnera le discours de Macron six jours plus tard devant les caméras du 20 Heures, avec les mêmes éléments de langage qui ruissellent du haut (le pouvoir profond) vers le bas (l’employé-président). Le problème pour Attali consiste à conserver le pouvoir dans la tempête populaire. Il a compris en outre que cette tempête ne se calmerait ni de sitôt ni toute seule.
Attali à 9’41 : « Oui je suis pour un moratoire et même plus qu’un moratoire, je suis pour un abandon de ces taxes... »
On a tenu 10 minutes, le face-à-face entre les deux tendances sionistes, la limitée et l’illimitée était intéressant mais maintenant on va écouter un peu les Gilets jaunes, qui sont globalement interdits de télé, sauf pour se faire défoncer par l’ours et la hyène de BFM. De plus, les vraies grandes gueules bien informées ne passeront jamais à la télé : pas folles les guêpes sionistes !
Si jamais quelque chose d’important était dit dans les 9 dernières minutes, merci de nous en faire part en commentaires.