Largués par les nouvelles formes d’information et d’humour, les grands médias sortent leur carnet de chèque et achètent tous les talents qui traînent, grands ou petits. Pour une bouchée de pain, car tout ce qui vient du Net – la France d’en bas 2.0 – a faim.
On est désolés pour Usul, qui avait l’habitude de faire des sujets sur les jeux vidéo, puis sur la politique, et qui échoue en novembre 2016 à Mediapart, l’officine trotskiste financée par l’oligarchie. On peut imputer ce semi-aveuglement à sa formation « LCR », qui ne laisse pas indemne. Ou à la faim, qui fait accepter presque n’importe quel job à l’homme.
Au secours, un cours de première année de gauchisme gentillet. C’est suffisant pour Mediapart, mais pas pour les nouveaux politisés du Net. Il va falloir élever un peu le niveau, changer l’eau tiède en vin !
- Hé, Usul, tout le monde est en train de s’endormir !
Avant cette chronique soporifique, Usul a flirté avec le diable, puisqu’il a réalisé ce petit documentaire en appui à Étienne Chouard, villipendé lorsqu’il s’est tourné vers Soral (le documentaire devient intéressant à partir de 25’40) :
On sent quand même le grand frisson quand Usul évoque Marion Sigaut, Alain Soral et les intellectuels dangereux (pour l’oligarchie). Chouard serait acceptable, et Soral non. Il y a une limite que les gauchistes ne peuvent pas franchir, une prison intellectuelle dans laquelle ils tournent en rond, et qui explique leur échec idéologique actuel. Faire une telle chronique en ignorant – ou pas – quel genre de fées se sont penchées sur le berceau de Mediapart, c’est un manque de professionnalisme ou de lucidité flagrant. Voici un rappel salutaire de la structure politique plénélienne :