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Haha. Quel paradoxe : une dame au début dit ;" ça peut impressionner les invités"
le légume oublié en est devenu exotique. Quand je pense que nos grands parents recevaient des oranges à Noël...
Ça mis à part, on peut se réjouir de voir ces légumes réapparaître. Ca pousse en France et ça donne du boulot aux français. Par ailleurs je crois que ces légumes rustiques sont bien moins dépendant de l’industrie pétrochimique car plus résistants, comme ER.
Par contre comme d’hab, évitons de les acheter en grande surface pour ceux qui peuvent.
Le mieux à en tirer c’est de les faire pousser soi même, ils sont complètement adaptés.
Un jour peut etre serons nous fort aises d’avoir redécouvert ces légumes et de nous en nourrir...En attendant , il faut dire la vérité vraie : si on les a oubliés c’est qu’ils étaient dégueulasses.Quand je vois que l’on ressort des rutabagas...à un prix de dingue , je n’imaginais pas revoir ça .
Le goût est quelque chose de tout à fait subjectif, c’est pourquoi l’argument des rutabagas est bidon.
D’autant plus que quand on parle des légumes oubliés on parle pas uniquement des rutabagas.
On parle des légumes des nos grand-parents, de nos ancêtres et des ancêtres de toute la planète.
On parle d’un patrimoine de l’humanité. Un patrimoine qui nous a permis de vivre jusqu’à maintenant.
Et surtout un patrimoine qu’essayent de nous voler les multinationales à l’aide d’hybrides F1 (stériles ou dégénérescents) et d’OGM (stériles, mutants ou simplement polluant la biodiversité pour faire payer des royalties aux personnes dont les génotype des semences est sali par le pollen d’OGM des champs avoisinants. Renseignez-vous sur la police génétique de monsanto et l’encouragement à la délation).
Mais par chance la résistance est également en marche pour l’autonomie alimentaire des peuples. Car rappelons-le les légumes anciens sont reproductibles conformément au type aussi longtemps qu’on les cultive (à conditions de surveiller un minimum les croisements possibles). De plus comme ça a déjà été précisé, ils sont naturellement peu sensibles aux maladies et ne nécessitent pas d’engrais chimiques.
Pour ceux qui veulent des graines de qualité, je vous invite à aller voir du côté de l’association Kokopelli qui fait un très gros travail de conservation de variétés anciennes et qui vendent les graines de ces derniers. Ils ont absolument de tout.
Le jardin d’un curieux est pas mal aussi mais beaucoup plus limité.
Amis résistants, je vous souhaite une résistance fertile.
Toi tu n’as jamais mangé des panais... pour les rutabagas j’peux pas dire, jamais goûté.
Au début j’ai cru à une éloge des OGM, mais sur la fin du reportage c’est l’inverse. heureusement d’ailleurs, dommage que ça reste très superficiel, la lutte pour le marché des semences, bien plus que ça !
Les mettre à la mode est une façon de faire dégénérer ce qui reste encore à peu près valable.
Très intéressant mais j’ai bien peur de ne jamais comprendre les gens qui résonnent en terme de "produit", "rentabilité", "consommateurs" "clients"... C’est pas pour être démagogue, mais c’est physique ou on doit pas avoir le même logiciel... Je serai plutôt du côté du cuisinier : toutes ces couleurs ces formes et ces subtilités au niveau du goût çà donne plutôt envie de créer il me semble. Quant aux échanges de graines : on fait ce qu’on veut avec nos graines !
Panais mariné, tranché menu, avec du fenouil.
Après avoir gouté à ça on peut mourir en paix.
J’ai remarqué que les légumes anciens comme les variétés de fruits anciens résistaient mieux aux maladies.
De là à penser que les firmes agro-alimentaires ont développé des fruits et légumes qui nécessitent l’emploient de toujours plus de produits phytosanitaires (pesticides et fongicides) il n’y a qu’un pas que je suis prêt à franchir. Le plus flagrant c’est sur les pommes, pour ceux qui connaissent la maladie de la tavelure par exemple.
Bon courage !
En effet, claude Bourguignon fait remarquer que la pomme Golden as été sélectionné pour sa fragilité : il faut pas moins de 36 traitements chimiques pour la cultiver !
Cela a-t-il un lien avec la speculation sur les aliments ?
Heu, ah bon ?
J’ai trouvé des golden dans un magasin BIO. Apparemment elles survivent à un mode de culture bio.
Je les ai mangés, pas mauvais du tout, goût fin et agréable.
A Anonyme,
Bio ne veut pas dire sans traitement, ça veut dire avec des traitements autorisés dans le cahier des charges de la culture bio. Je ne sais pas ce qu’il en est pour la pomme mais concernant la vigne, celles conduites en bio reçoivent encore plus de cuivre que celles cultivées en conventionnel. Le problème c’est que le cuivre est un métal, donc non dégradable, et s’accumule dans le sol.
J’ai entendu un exploitant me dire qu’il était impossible d’avoir des pommes présentables et rentables pour l’agriculteur sans recours à la chimie...pour les variétés habituelles en tout cas.
Il existe aussi une asso http://www.fruitsoublies.org/ qui publie une revue et des hors-série et organise de nombreuses activités.
Bref, de la grosse merde sous apparence de petit lait... On prend un légume ancien presque oublié et surtout naturel, et on travaille dessus (entendre on le modifie génétiquement pour taper dans l’oeil du consommateur moyen) pour servir les intérêts industriels & Cie et définitivement noyer les quelques exemplaires Souches qui restaient dans les oubliettes de l’évolution.
Donc, c’est de la merde !!!
PS : quand un chercheur vient voir un particulier pour tenter de récupérer la variété restante dans le fond de son jardin, je crois qu’avant de dire bonjour il faudrait lui mettre un bon coup de poing dans la gueule et seulement ensuite discuter...