"Les autorités libanaises doivent déployer des efforts plus actifs pour couper court au financement du mouvement chiite Hezbollah", a déclaré samedi devant les journalistes un porte-parole du département d’État américain.
"Nous avons laissé clairement entendre que si le Liban n’était pas à même d’appliquer, comme il se doit, les standards internationaux en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, il risquerait de perdre l’accès au système international des finances", a averti le représentant de la diplomatie américaine.
Et d’ajouter que la milice chiite libanaise du Hezbollah, engagée aux côtés des forces régulières du président syrien Bachar el-Assad, avait intensifié ses activités terroristes, tout en attirant dans le conflit en Syrie des commandos irakiens.
Quoi qu’il en soit, le diplomate n’a pas pu préciser combien de combattants du Hezbollah étaient déployés aux côtés des forces gouvernementales en Syrie.
Autrefois, le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a pour sa part indiqué qu’il était "profondément inquiet" face au rôle grandissant du Hezbollah dans la guerre civile en Syrie, "ainsi que des risques de débordement au Liban".