Une société humaine, contrairement à une société animale ou végétale, est contraint à une évolution permanente. Ceci est du à ce que les humains possèdent l’intelligence. Ils possèdent l’intelligence en plus de l’instinct. Les animaux et les végétaux n’ont que l’instinct pour vivre. L’instinct est figé au plus haut niveau par les lois naturelles alors que l’intelligence humaine est évolutive. C’est pourquoi une société humaine se doit d’évoluer en intelligence alors qu’une société animale ou végétale reste figée au plus haut degré. Elles n’ont pas besoin d’évoluer en instinct étant déjà au plus haut niveau.
Une société humaine intelligente est composée d’une multitude et d’une minorité. La multitude de personnes forme le contenant de la société et la minorité lui donne l’élan pour évoluer. Elles sont coiffés par un dynamisme qui chapeaute le tout. Multitude et minorité sont antinomiques mais elles sont liés dans une association indispensable à leur survie : la société humaine.
La multitude est le corps de la société. C’est une masse malléable qui ne peut pas faire évoluer seule la société. La même chose pour la minorité. S’il n’y a pas de masse pour donner du corps à l’avancement la minorité n’a pas lieu d’être. Elle prêche dans le vide. Les deux sont liés par une symbiose. Il ne peut donc pas y avoir de guerre de classe. La multitude et la minorité ne peuvent pas se faire une guerre à mort. Elles savent que cela entraînerait leur propre disparition. Aucun intérêt. Leur différent vient du dynamisme qui les chapeaute : les forces du bien ou les forces du mal.
Le dynamisme naturel d’une société humaine sont les forces du bien. Lorsqu’elles sont aux affaires l’évolution humaine est sereine et durable. Quand elles baissent la garde et que leurs défenses immunitaires s’appauvrissent les forces du mal en profitent pour pénétrer la société et la phagocyter. Dès lors la minorité entraîne inexorablement la multitude dans les profondeurs de la décadence humaine. Les deux ne peuvent pas se défaire de ce processus. La multitude souffre de l’orientation donnée par la minorité et elle le manifeste mais elle est obligée de boire le vinaigre jusqu’à la lie compte tenue de la symbiose qui l’unit à la minorité. Elle-même souffre aussi. Elle est obligée d’aduler des forces démoniaques quelle sait contraire à la tenue naturelle d’une société humaine.
Aucun retour possible à la normale. La situation est verrouillée par la maladie.
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