Finalement, Macron avait raison : il y aura des coupures de courant, mais pas là où il les attendait...
Pendant que le Sénat et le gouvernement trahissent 30 millions d’actifs, la base se met en marche. C’est parti pour un grand chaos social.
Nouvelle action dans le cadre de la mobilisation. Le quartier du stade de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), près de Paris, a été privé de courant jeudi 9 mars.
Des forêts de bras se lèvent, des fumigènes propagent des panaches de fumée rouge CGT : électriciens et gaziers camouflent une poignée de collègues qui viennent de couper le courant du stade de France et du chantier du village olympique, une action afin de protester contre la réforme des retraites.
Des agents du secteur du gaz et de l’électricité ont coupé le courant de tout le quartier, a annoncé la CGT à des journalistes sur place.
La presse avait été conviée pour relayer cette action symbolique du durcissement engagé par les grévistes du secteur cette semaine. En quelques minutes à peine, « l’action a privé d’énergie le village olympique, le quartier au niveau zone commerciale, des data centers et aussi le stade de France », selon Sébastien Menesplier, secrétaire général de la CGT énergie.
Convoyés dans cinq cars
« Face à un gouvernement droit dans ses bottes, nous sommes nous aussi droits dans nos bottes (...) J’en appelle à la responsabilité du gouvernement et du président de la République : retirez votre réforme et les électriciens et les gaziers reprendront le travail pour le service public et l’intérêt général », demande le syndicaliste.
Environ 300 agents étaient présents pour cette action. Certains, cagoulés, ont levé les bras et allumé des fumigènes pour camoufler ceux qui ont coupé le courant et les mettre ainsi à l’abri des regards et des caméras.
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L’action a été votée à main levée quelques heures plus tôt par les agents, dans le gymnase où ils étaient rassemblés. Ils ont ensuite entonné un chant qui fait fureur chez les agents de l’énergie, depuis le début de la contestation : « Emmanuel Macron, si tu continues, il va faire tout noir chez toi ! »
« On décide ensemble, je ne suis pas derrière chaque salarié, ils sont en colère, c’est un moyen de faire sortir la colère, de faire comprendre qu’on est là, on sert à quelque chose », explique Frédéric Probel.
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Électriciens et gaziers protestent contre le projet qui prévoit de retarder leur départ à la retraite de deux ans, mais aussi supprimer leur régime spécial de retraite.
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