C’était quelques jours avant Noël. La centaine de Roms qui avaient établi un camp cinq à six mois plus tôt en bordure du Vieux-Chemin-de-Paris à Chelles était expulsée, les services de l’Etat exécutant ainsi un jugement prononcé le 17 octobre 2012.
Certes, le propriétaire des terrains squattés a pu en recouvrer la jouissance, mais les « mesures d’accompagnement » promises par la préfecture ont échoué, les Roms ayant rapidement fui les hôtels où ils avaient été placés.
La préfecture, chargée du dossier, n’étant pas en mesure de reloger, même temporairement, tous les membres du camp, elle a dû s’appuyer sur la mairie de Chelles, qui elle-même a passé un contrat avec une association d’insertion, ALJ 93.
Celle-ci a en fait relogé la très grande majorité des Roms de Chelles : 26 ont été placés dans un hôtel à la porte de la Villette, 50 porte de Pantin et encore une vingtaine à Nanterre (Hauts-de-Seine).
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