L’État met en vente les 60 % qu’il possède dans les troisième et quatrième aéroports français.
Après l’aéroport de Toulouse, cédé en 2015 à un consortium chinois, c’est au tour des plateformes de Nice et de Lyon d’être privatisées. La procédure a été lancée jeudi matin avec la publication des appels d’offres. Concrètement, l’État met en vente les 60 % qu’il possède dans le troisième aéroport français (Nice, 12 millions de passagers) et le quatrième (Lyon, 8,7 millions de passagers). Les pouvoirs publics ont fixé un échéancier serré pour désigner des acquéreurs cet été.
Les candidats ont jusqu’au 24 mars pour déposer des dossiers auprès de l’Agence des participations de l’État. Ceux qui seront jugés sérieux pourront remettre une offre indicative jusqu’au 28 avril pour Nice et au 12 mai pour Lyon. Après une nouvelle sélection, les candidats restants auront jusqu’au 20 juin concernant Nice et jusqu’au 4 juillet pour Lyon pour déposer des offres fermes.