Autant le député Jean-Philippe Tanguy est nul sur le conflit IP, autant Virginie Joron est excellente sur le vaccin dans l’UE. Il y a un bon et un mauvais RN.
Sur le covidisme, Virginie rattrape la neutralité de Marine, et surtout, enfonce le credo mélenchoniste. Pour mémoire, ces preuves de soumission à la doxa sanitaire lors de l’université d’été de 2020 :
Des bénévoles vont d’ailleurs veiller à ce que les jauges soient respectées dans les salles de conférence. Seul un siège sur deux sera accessible dans le grand amphithéâtre pouvant accueillir 900 personnes. Les sièges seront espacés d’un mètre dans les autres salle et le port du masque sera obligatoire sur tout le site.
(France Bleu)
En revanche, les LFI sont bons sur le conflit IP, sur lequel ils mettent une branlée aux Tanguy et autres députés complètement soumis du RN.
En vertu de quoi, on pourrait constituer un bon parti populiste français avec les meilleurs morceaux de LFI et du RN, en laissant de côté les mauvais : le wokisme de LFI et le sionisme du RN.
Naturellement, du fait du cordon sanitaire établi par le pouvoir occulte, ce bracelet électronique passé de la cheville droite à la cheville gauche de nos hommes politiques, cette refondation sera compliquée à réaliser. Mais l’Histoire peut très vite recomposer les partis et les lignes, comme le fait un tremblement de terre avec les sols et les îles.
Pour éviter que les LFI deviennent par trop anti-israéliens ou trop pro-français, la menace d’un Mélenchon-Doriot est agitée par les agents du Système. Voici pour illustration le début de la chronique de Christine Clerc dans Le Point, le canard du couple BHL-Pinault :
Jean-Luc Mélenchon, grand exécuteur des volontés islamistes
Jean-Luc Mélenchon a franchi une nouvelle ligne rouge ce week-end. Est-il seulement encore libre de ses choix ?
Est-il devenu fou ? Fou de rage, d’une soif de pouvoir inassouvie ? Mise-t-il sur un retournement de l’opinion une fois que l’armée israélienne, entrée dans Gaza, y aura forcément commis des atrocités dont le Hamas s’emparera pour mener une campagne mondiale contre Israël ainsi que ses alliés américains et européens ? Ou marche-t-il dans les pas du leader populiste Jacques Doriot, un fils de forgeron élu sous la bannière communiste en Seine-Saint-Denis en 1924 et qui, célèbre pour son talent d’orateur et admiré par des intellectuels pétainistes comme Pierre Drieu de La Rochelle, devint, à la tête de son puissant Parti populaire français dans les années 1940, l’un des plus tristement célèbres « collabos » français ?
L’Express, quant à lui, trouve qu’« il y a du Doriot chez Roussel ». Pour nos lecteurs qui n’étaient pas nés dans les années 20 (1900, pas 2000), voyons qui est Doriot et pourquoi son fantôme fait peur à la dominance actuelle.
En fait, le Doriot est un produit de l’histoire, une créature mi-nationale, mi-sociale qui réalise la fusion des parties lucides et insoumises du RN et de LFI. C’est l’histoire qui produit Doriot, comme c’est l’histoire qui a produit Hitler, Staline, Mao ou de Gaulle.
Si des garde-fous ont été mis en place pour éviter la montée d’un populisme de gauche nationale (ou de droite sociale), dispositif qui a été nommé abusivement démocratie, on le voit actuellement, ces garde-fous ne pèsent pas grand-chose devant les forces de l’histoire.
Et quelles sont ces forces ? Eh bien c’est, au point de rupture, la prise de conscience collective (suivie de soulèvements) de l’intérêt des peuples contre les forces du mal, responsables
de l’inflation calculée pour voler l’épargne populaire,
de la disparition des lois du travail,
des conflits qui se multiplient pour former une guerre unique du mal (privatif) contre le bien (commun),
de la destruction programmée des nations par l’immigration anarchique,
des programmes économiques de paupérisation généralisée sauf pour les riches,
d’une inversion des valeurs et de la justice,
des opérations de terreur ininterrompues contre des populations innocentes,
d’une répression féroce de la liberté d’expression,
de la destruction du couple hétérosexuel et de la famille,
d’une sexualisation précoce de l’enfance doublée d’un abêtissement éducatif.
Si les élus intelligents de ces deux partis dits populistes ne forgent pas cette nouvelle union qui est inscrite dans la nature de la France, l’histoire le fera à leur place, et les balaiera.