Ce Tribunal Populaire de l’Inquisition s’acquitte parfaitement de sa mission consistant à exiger des comptes et des explications rationnelles pour la mémoire des sacrifiés pour la France au nom d’intérêts supranationaux.
Toutefois, passer cette pauvre femme à la question est sans effet car elle a été envoyée comme victime expiatoire, comme tampon interface en vue de canaliser la colère. Si la France veut obtenir des réponses pertinentes sur les raisons et le mode opératoire, qu’elle interroge plutôt :
1- les commanditaires du crime (le névropathe de la Mer Morte qui menaçait la France d’attentats),
2- ses complices (le caniche à la panse briochée missionné pour incarner l’obséquiosité rampante et la soumission de la France à des intérêts étrangers),
3- ses exécutants (des agents d’élite tricolores assistés par le savoir-faire en découpe bouchère des surhommes capables de rendre maussade un jour festif).
Les raisons sont multiples :
1- recréer une tragédie identificatoire (de plus grande envergure que le "charlisme" dont les effets s’essoufflent) destinée à détourner la colère des Sans-Dents des dysfonctionnements de l’intérieur (10 millions de chômeurs...) et à la reporter sur un hypothétique ennemi de l’extérieur. La peur partagée est utilisée ici comme fédératrice artificielle mais indispensable d’une nation puisque l’immigration illimitée en a détruit le substrat identitaire = LA TERREUR comme fondement du PATRIOTISME.
2- Cette peur primale permanente fabrique une demande accrue de sécurité. Les Français finissent par se résigner à la pénurie de liberté (surveillances et écoutes intrusives, violations de l’intimité) au nom de la sécurité = L’IMPÉRATIF SÉCURITAIRE comme fondement du PATRIOTISME.
3- effacer de la mémoire collective le fait établi que le funeste 14 juillet 1789 marqua la destruction de la splendeur monarchique et de la chrétienté incarnée par la lieutenance du roi (fin de l’Ancien Régime) et l’acte de naissance du cortège luciférien de renversement des valeurs (début de la Révolution française). La conscience de la perte de Dieu (1789) s’efface au profit de la perte de conscience d’un Dieu (ne tue t-on pas en son nom ?) = L’OBLITÉRATION MÉMORIELLE comme fondement du PATRIOTISME.
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