« Italie : le retour à la terre des jeunes diplômés » : un sujet de France 24.
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kontrekulture.com | Février 2015 | Nicolas Fabre | AgricultureTradition |
Tout quitter et partir, qui n’en a rêvé parfois ? Vivre avec les saisons, avoir de l’espace, voir ses enfants courir, heureux et crottés, les joues roses et le regard vif dans l’air frais d’un matin d’automne, échapper au bruit des villes, aux transports en commun bondés, aux bouchons, à la pollution : qui n’aurait pas un jour donné cher pour y arriver ? Que l’on craigne un effondrement économique ou (...)
kontrekulture.com | Février 2021 | Henry David Thoreau |1 | Écologie |
« Quand j’ai écrit les pages suivantes, ou plutôt la plupart d’entre elles, je vivais seul, dans les bois, à un mille de tout voisin, dans une maison que j’avais construite moi-même, sur les rives de l’étang de Walden... » Henry David Thoreau (1817-1862) compte parmi les pères d’une série de concepts indissociables de notre modernité, qu’il s’agisse de l’écologie ou de l’idée de résistance non-violente. (...)
radiomz.org | Mars 2017 |19 | AgricultureÉcologieSociété |
Présenté par Monsieur K., ce 50ème numéro de Fréquence Orages d’acier avait pour thème : « Un jour à la ferme ». Invité : François Meslier Au sommaire : 1’00 : La soif du retour à la terre, de 68 au Larzac, José Bové, la Coordination rurale et la Conf paysanne 2’50 : Une journée à la ferme 3’00 : Entre ville et campagne 4’00 : On ne devient pas néo-rural d’un claquement de doigt 4’30 : Les horsains (...)
rebellion-sre.fr | Mars 2017 | Revue Rébellion |9 | AgricultureÉcologieSociété |
Pratiquant la permaculture depuis plus de dix ans, Nicolas Fabre fut l’un de ces jeunes citadins qui aurait pu continuer une vie sans véritable souci, oubliant dans la fête, la fumée ou l’alcool, le vide de son existence. Pour lui, tout quitter et partir, c’était ne rien quitter en réalité, c’était pouvoir, en se confrontant à la nature, se confronter à lui-même, tirer sa subsistance de son seul travail, (...)
E&R | Mars 2017 |32 | AgricultureÉcologie |
Pour Kontre Kulture, Nicolas Fabre revient sur son parcours, ses expériences, sa philosophie et délivre de nombreux conseils quant au « retour à la terre ». Le DVD « Mon retour à la Terre » sera prochainement disponible chez Kontre Kulture À ne pas manquer, Nicolas Fabre à Grenoble ce samedi 11 mars 2017 :
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En Italie comme en France se sont des jeunes issus de la bourgeoisie qui s’approprient les terres car ils ont les finances pour le faire et qui emploient des prolétaires pour faire le boulot.
Quand est ce que l’on verra des prolétaires à qui ont donnent une chance de s’en sortir en leur offrant un lopin de terre qu’ils puissent eux aussi exploiter et en vivre tout bonnement comme leurs ancêtres.
Non y’a rien de gratuit dans ce monde, mais c’est vrai que le problème premier pour un citadin est celui de la transition de la ville vers la campagne. C’est un changement de paradigme, en plus d’être un saut dans l’inconnu, ce qui n’aide pas puisque la politique ne va pas dans ce sens.
Mais en même temps c’est l’aventure... bien casse-gueule certes... Tout dépend de la façon de voir, mais une fois les deux bottes immergées à moitié dans la gadoue après une forte pluie, sur un immense terrain vierge dans un pays inconnu, déraciné, là on se rend compte de la connerie qu’on vient de faire... Fallait pas signer, trop tard !
C’est un peu ce que le sujet m’inspire...
Dans mon secteur en Bretagne vous trouvez des terrains agricoles à moins d’1 euro le mètre carré. Soit parfois 7000e l’hectare. Donc non cette transition n’est pas réservée aux riches.
Dans mon secteur de Saône et Loire, je te trouve du terrain à 1800 euros l’hectare, on t’attend !
Phénomène courant, les producteurs de bananes obligé de vendre pour payé la taxe foncière, c’est pas grave, on construira une villa à la place...
Dans le centre ils vendent aux chinois...
Les vignobles au russes...
En fait on vend à qui peut encore acheté, contrairement à ce que vous pourriez croire avec les conneries vendues à la tv, il y a une course à l’agrandissement plus intense que jamais dans le monde agricole, un seul but, atteindre la taille critique pour pouvoir survivre (et donc conserver ses propres terres, héritage familial), peu importe la masse de travail générée et tant-pis si on en crève.
Dans votre manière d exprimer le fait que " c est la bourgeoisie qui s approprie les terres" on sent que vous vous mettez en position victimaire et que cela vous servirez d excuse pour expliquer votre immobilisme. Le jeune avec plusieurs hectares de terre a fait une lever de fond de 500 000e. Pour se lancer , il faut un capital , des idées et du courage. Si vous n avez pas le capital , il ne faut pas en vouloir a ceux qui ont mis de coté chaque sous gagné, de génération en génération on transmet son capital pour la réussite de la famille.
C est comme cela que la France a connu son essor avec les moines agriculteurs et constructeurs. Une bonne allocation du capital , dans des projets de long terme.
Je ne suis pas d accord avec le dernier commentaire
Les sous qu on lui a prete, c est du essentiellement a son niveau d etudes et le pari qu il remboursera.
On n a pas besoin d etre a la silicon valley pour faire du pain, or, on n’aurait jamais prete autant d argent a un quidam !
C’est des bobos italiens un peu pedants qui reussissent a faire illusion.. l acharnement pervers que les agriculteurs subissent n est pas un fantasme...si vous en connaissez ils vous le diront ! Avec l argent de la banque on est toujours bien habilles !!
Des terrains pour moins de 10.000e lhectar il y en a un paquet.
J’ai trouvé en Auvergne creuse Corrèze Pyrénées orientales des 6 à 17 hectares pour moins de 20.000.
Pour se lancer en permaculture il faut surtout des idées.
Construction en terre paille c’est gratuit. Bouturer des arbres et des plantes vivaces c’est gratuit. Semer des noyaux dorures fruitiers c’est gratuit grefer ensuite les arbres francs c’est aussi peseur gratuit (achat d’un couteau).
Il y a aussi la possibilité de connaître les plantes sauvages comestibles de nos forêts et de nos prairies et avec ça on peut manger une bonne salade tous les jours et se faire des marmites de confitures et des sacs de farine.
Mais je suis d’accord la mal bouffe et le mal vivre sont très présents chez les prolos qui croient que manger bien=bio=cher mais c’est tout le contraire.
Cela ne coûte rien que de bien manger si on a de l’idée.
@calendula : "Quand est ce que l’on verra des prolétaires à qui ont donnent une chance de s’en sortir en leur offrant un lopin de terre qu’ils puissent eux aussi exploiter et en vivre tout bonnement comme leurs ancêtres."
Cela s’appelle le Communisme. Une bonne idée sur le papier...
@Laurent71 :
1800€ l’hectare, quand bien même cela semble peu cher ça l’est encore beaucoup trop, a mon avis. On parle ici de terres agricoles. Pour 18 centimes le m2, il faut acheter plusieurs hectares, ce qui implique de forts couts d’exploitation non ? Et si tu veux acheter moins d’un hectare afin de réduire tes couts, et bien ce n’est plus le même prix.
Par chez moi ( Puy de Dôme ) c’est minimum 30 centimes le m2 pour une terre relativement ingrate en sols acides et pour plusieurs hectares. En dessous d’un hectare, je pourrait donner une moyenne de 5 euros le m2 .
Donc oui, je pense que les prix de terres agricoles est très largement surévalué.
Je possède 2 chèvres et un bouc ( bientôt plus, j’attends les naissances au moi de Mai ), il me faudrait au moins deux hectares pour pouvoir progresser : mission impossible tant au niveau prix que disponibilité prés de chez moi donc pour l’instant c’est mort. J’achète mon foin et je promène mes bêtes ...
et pour aller les rencontrer... faites du bénévolat !
Beaucoup plus fun qu’on le croit
Voir www.wwoof.fr pour la France
Il y a aussi helpx.net et workaway.com
On trouve de tout, et AU VERT
Aux happy few de la carotte :
Je me souviens.
C’était la même chose sous le bas Empire.A Rome, l’État tout puissant mais engorgé dans ses missions et sa bureaucratie avait levé tellement d’impôts que la spéculation avait remplacé le travail dans le processus de production.
Les prix de l’immobilier avait flambé et pour se loger dans un taudis il fallait être héritier. Pour "travailler" il fallait soit être fonctionnaire (de plus en plus mal payé) soit spéculateur ou artiste au cirque. Sinon, on était assisté : les Annones nous donnait du pain de l’huile et du vin et le Colisée des distractions.
En fait, tout s’écaillait , se fissurait et tombait en ruines, à commencer par l’idéologie et les moeurs.
Voilà pourquoi on s’est tous barrés à la campagne : Rome de plus en plus cosmopolite puait et était devenue hors de prix.
(C’est un signe infaillible).
Mais je suis désolé de vous dire que cet exode a accéléré la chute de Rome, lui retirant ses éléments les plus jeunes,les plus sains, les mieux formés, et eux, encore à peu près solvables.
Rome putréfiante est ainsi devenue une proie parce qu’elle n’avait plus d’impériale que la prétention.
Rome est tombé : en trois ans, ses trois dernières années, elle a été pillée saccagée et brulée...six fois.
Tout ce qui n’était pas latin mais barbare est passée sur elle.
Alors les campagnes sont devenues des forteresses et nos agriculteurs des tyrans locaux. Pas tous : seulement les moins scrupuleux et les plus aptes au métier des armes.
En fait, ils ont changé de métier : de sociologue à maraicher et de maraicher à bellatores : la protection.contre l’impôt.
Tu me nourris, je meurs pour toi.
C’était le deal.
On a démonté les infrastructures de l’Empire (routes, ponts, edifices) pour construire rapido des fortins puis des chateaux forts.
Un monde était passé.
Quant aux "tendres", la nature n’a pas voulu d’eux, ils sont tous morts.
Bonne chance à tous.
Excellent commentaire. Ce n’est pas le retour à la terre qui nous sauvera, mais la solidarité, l’amour du prochain.
Mieux vaut avoir un réseau en ville que de s’installer seul à la campagne, et devenir la proie du premier mort-de-faim venu.
J’en suis ! L’avenir pour les jeunes c’est certainement pas la ville !
Ma copine vis dans un studio minuscule et merdique à Strasbourg, 450 euro par mois pour 20m². Hé bien sachez ce qu’elle ignorait, à la campagne on peut jouer une maison assez grande avec jardin et forêt autour pour le même prix, voir moins chère !
Ne perdez pas une seconde, la mentalité des zombie à rendu impensable la vie à la campagne tout en écroulant sont immobilier ! Allez à la campagne, cultivez le sol et partagez avec vos voisins tout les les incitants à cultiver eux aussi.
Encore faut il trouver une nana stable ds sa tete qui ne soit pas une multi-avorteuse décomplexée comme on en est inondé
@Kolnif : Je vous rassure, il en reste plein ! Et des femmes qui avortent toutes les 5 minutes en s’en foutant, c’est un mythe...
C’est toujours intéressant de voir comment la roue tourne dans l’Histoire. Dans une même famille aujourd’hui en Italie, on peut rouver : les arrière grands-parents qui ont cultivé leurs terres toute leur vie, les grands-parents qui ont émigré (en ville et/ou à l’étranger), devenant ainsi citadins ainsi que leurs enfants, et les enfants de ceux-ci qui font un retour à la terre. On retrouve cela même chez ceux qui n’ont jamais émigré, la terre a été délaissée un temps au profit des études, faisant des diplômés à tous les coins de rue mais sans travail. Donc retour à la terre.