Il est de règle générale que les économies corrompues ont tendance à fonctionner sur des croyances et non sur des fondamentaux. Et pour être clair, ce n’est pas tant une question de foi naïve, que le système soit stable ou fonctionnel. Non, il s’agit plutôt de la conviction des masses que la corruption et l’instabilité ne seront jamais éradiquées. La plupart des gens ne sont pas aussi stupides que l’establishment, et les banquiers centraux, ne le pensent. Presque tout le monde sait que le système est brisé, ils refusent simplement d’envisager la possibilité que la fraude soit remise en question ou qu’on la laisse faillir.
Le vieux mantra Too big to fail est un mensonge. Rien n’est trop grand pour faire faillite, et cela inclut l’économie américaine, le dollar et le théâtre Kabuki élaboré qui les maintient tous deux à flot. Il suffit d’un seul instant, d’une révélation que le système du schéma de Ponzi est non pas imparable mais insoutenable.
Je me souviens en particulier de la crise inflationniste de l’Argentine en 2001-2002.
L’économie argentine était fortement dépendante des entrées de capitaux étrangers, et sa monnaie était ancrée au dollar américain, sans parler du fait qu’elle dépendait de façon précaire du soutien du FMI. Le FMI a ouvertement validé le gouvernement argentin et son modèle d’ancrage de la monnaie, mais les entrées de capitaux étrangers ont commencé à diminuer et l’ancrage est devenu insoutenable. Sans une croissance tangible du secteur manufacturier et une classe moyenne forte, une économie ne peut pas survivre longtemps. Un système en perte de vitesse basé sur des « produits financiers » illusoires et une comptabilité créative est condamné à s’effondrer à terme.
Il a suffi que le FMI critique les politiques qu’il avait initialement approuvées et annonce qu’il supprimait l’aide financière, et l’enfer s’est déchaîné en Argentine.
Presque du jour au lendemain, le peso argentin a plongé, les taux d’intérêt ont grimpé en flèche et l’inflation a frappé fort. Les gens sont descendus dans les rues et des troubles civils ont éclaté. Le FMI admettra plus tard qu’il a commis des « erreurs » dans sa gestion de la situation argentine, mais il s’agissait simplement d’un dégât contrôlé destiné à les protéger d’un examen plus approfondi. Le FMI a évité la plupart des reproches et est devenu depuis une monstrueuse machine de centralisation globale.
Je pense que nous assistons au début d’une fin similaire de la foi massive dans la fraude aux États-Unis. La récente crise de liquidité liée à Robinhood ainsi que le découplage actuel du prix de l’argent physique et de sa valeur sur le marché des ETF papier ont accéléré le calendrier. Il n’est pas surprenant que ces mesures aient forcé l’establishment à intervenir dans une certaine mesure pour de facto empêcher les opérateurs renégats d’investir librement. Les accusations fusent et le blocage des position s’en est suivi en censurant les investisseurs sur leurs plateformes informatiques. L’idée que le système est une fraude, mais fonctionne, a disparu ; le monde sait maintenant qu’il s’agit d’une fraude dysfonctionnelle, et l’effondrement ne saurait être très loin.
En outre, la collusion entre les banques, les fonds spéculatifs et les grandes entreprises technologiques a été révélée de manière flagrante. Ces relations sont censées rester cachées dans l’éther. Elles sont évidentes pour toute personne ayant des connaissances et un sens financier, mais elles ne sont pas censées être manipulées au grand jour. Les conspirateurs ne sont pas censés admettre la conspiration ? N’est-ce pas ?
Certains pourraient dire que l’establishment a été forcé de se démasquer suite à l’action d’activistes. Peut-être. Mais, comme je le dis depuis de nombreuses années, lorsque les criminels commencent à admettre ouvertement leurs crimes, c’est probablement parce qu’ils pensent qu’il est trop tard pour que quiconque puisse faire quoi que ce soit.
Le fait est que les banquiers et les mondialistes ont des moyens d’éviter d’assumer la responsabilité des catastrophes qu’ils provoquent. Lorsqu’une escroquerie éclate, ils ont toujours des boucs émissaires pour porter le chapeau.
Cela crée une dynamique viciée dans laquelle les élites financières qui ont construit l’économie comme une bombe à retardement sont traitées comme des victimes – ou des héros – et les personnes qui disent la vérité sur la fraude sont traitées comme des méchants et des criminels. Les activistes des marchés boursiers et les guérilleros des marchés de l’argent sont-ils responsables de toute crise qui pourrait éclater dans un avenir proche ? Non, bien sûr que non, mais ils seront quand même blâmés.
Cela dit, les récits de propagande et les boucs émissaires ne suffiront peut-être pas à sauver les banquiers cette fois-ci. Ils ne permettront jamais qu’un crash financier majeur se développe dans le vide. Ils ont besoin d’une plus grande couverture et ils doivent avoir les moyens d’enfermer le public pour éviter que les troubles civils ou la rébellion ne débordent sur leur terrain. Je soupçonne depuis longtemps que la pandémie de Covid est un outil utile à cet égard. Comme je l’ai noté dans mon article Comment une pandémie virale bénéficie à l’agenda globaliste [1], publié en janvier 2020 :
Même si une pandémie ne tue pas un grand nombre de personnes, elle perturbe toujours les voyages internationaux, elle perturbe les exportations et les importations, elle perturbe le comportement des consommateurs et les ventes au détail, et elle perturbe le commerce intérieur. Si elle tue un grand nombre de personnes, et si la réponse du gouvernement chinois peut être une indication quelconque, elle pourrait entraîner la loi martiale globale. Avec de nombreuses économies, y compris l’économie américaine, déjà dans un équilibre précaire entre une dette historique et une demande en chute libre et une intervention inutile de la banque centrale sur le marché des mises en pensions, il y a peu de chances que le système puisse résister à un tel tsunami...
Comme nous le savons tous, la loi martiale médicale au nom de la « santé publique » est mise en place dans la plupart des pays, quel que soit le taux de mortalité réel. Les divagations mondialistes insensées du Forum économique global et de Klaus Schwab ont été très révélatrices ; Schwab et d’autres élites ont même qualifié la pandémie d’« occasion parfaite » pour exécuter leur programme du « Grand Reset ».
Cependant, les mondialistes sont hautement faillibles et des erreurs de jugement ont été commises. Au cours du jeu de guerre sur la pandémie, « Event 201« à propos d’une épidémie de coronavirus – qui s’est commodément tenu deux mois avant que la vraie ne se produise – les élites avaient prévu au moins 65 millions de décès initiaux dans le monde à cause d’un tel virus. Nous sommes à un an de la pandémie et nous sommes loin d’un tel taux de mortalité. En fait, le taux de mortalité est si faible (0,26 %) que le public commence à se rendre compte que les mandats de confinement sont inutiles.
Aux États-Unis, les États conservateurs vont de l’avant et maintiennent leurs économies largement ouvertes. La moitié de la population refuse de se faire vacciner, et de nombreux membres des forces de l’ordre refusent de mettre en œuvre des politiques de confinement dur. Je ne pense pas du tout que c’est ce à quoi les mondialistes s’attendaient. Ils avaient besoin d’une peur de masse et ils sont confrontés à un défi de masse.
Ils vont avoir besoin d’une menace plus importante, ou d’un virus plus important.
C’est pourquoi je n’ai cessé de répéter que le discours de redémarrage économique, tenu par Biden et d’autres Démocrates sera de très courte durée. J’ai prédit qu’après quelques mois de calme relatif, Biden tentera un confinement fédéral similaire aux confinements de niveau 4 utilisés en Europe et en Australie. J’ai basé cette prédiction sur le récit de la « mutation » du covid qui est actuellement diffusé par les grands médias et les copains de l’establishment comme Anthony Fauci. Il n’est pas difficile de voir où cela nous mène.
Les mondialistes doivent avoir la possibilité « légale » de restreindre les mouvements du public ainsi que les grands rassemblements, et ils doivent avoir la possibilité de surveiller les individus 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 grâce à la recherche des cas-contacts. C’est la seule façon d’empêcher la rébellion contre le « Grand Reset » et la montée de la colère due à la tourmente économique. Le voile a été levé, la conspiration est largement diffusée. La loi martiale seule ne ferait qu’inspirer davantage de dissidence, la tyrannie médicale au nom du désir de « sauver des vies » est le SEUL jeu des mondialistes. Ils doivent recevoir l’aide d’une grande partie de la population, et doivent donc maintenir l’apparence d’opérer à partir d’une position morale élevée.
L’histoire de la mutation du virus du Covid-19 est clairement la prochaine pièce, et les économistes de Bank of America semblent être d’accord avec moi. Ils ont récemment déclaré qu’ils ne voient guère d’optimisme en termes de réouverture de l’économie, et que les confinements dur reviendront, peut-être en mars ou avril.
Un autre facteur à prendre en compte est que le krach économique devra bientôt atteindre un sommet, car Joe Biden loge désormais à la Maison-Blanche. Si le krach se produit à court terme, les investisseurs militants peuvent être blâmés, Trump peut être blâmé, et les conservateurs et les militants de la liberté peuvent être blâmés. Si le krach se produit dans un an ou deux, seuls Biden et les mondialistes seront blâmés.
Sans confinement et sans boucs émissaires, le scénario se terminera très mal pour les mondialistes. Il pourrait de toute façon se terminer mal pour eux. Préparez-vous à plus de chaos d’ici le printemps ; je soupçonne que les élites se désespèrent, et si elles permettent à l’Amérique de revenir à la normale et à la pandémie de se terminer en gémissant, elles n’auront plus jamais l’occasion de faire leur précieux « Reset ».