Si la perte d’un proche est toujours une douleur, parfois, cette douleur dépasse le cadre familial : il y a les morts importants, et les morts négligeables. Les morts qui font une vaguelette, d’autres des vagues géantes dans l’histoire, une onde de choc qui touche plus ou moins tout le monde. Les obsèques de Victor Hugo en 1885 rameutent le peuple de Paris entier.
Comme on n’est pas naïfs, on ne comparera pas la mort de Staline ou Kennedy avec celle de Mimile, qui jouait aux boules à la Pointe Rouge. Il y aura moins de monde aux obsèques de Jane B à Paris, mais les autorités progressistes ont pensé à tout : il s’agit d’une femme, à qui on attribue post-mortem tous les talents – muse, mannequin, chanteuse, actrice, militante antifasciste, réalisatrice – alors elle aura droit à des funérailles presque nationales.
On appréciera diversement la « pudeur » de la famille, qui a conscience que l’enterrement de Jane peut être un événement médiatique, avec retombées publicitaires pour les ayant droit. On plaisante à peine, regardez ce que Paris Match écrit :
Un dernier hommage XXL. Si les obsèques de Jane Birkin se dérouleront dans la stricte intimité familiale et amicale, « la cérémonie sera retransmise en direct sur écran géant à l’angle de la rue Saint-Honoré et de la rue des Pyramides », annonce l’entourage de l’Anglaise préférée des Français.
Une décision prise « pour associer le grand public » à cette cérémonie d’adieu, qui sera célébrée lundi 24 juillet, à partir de 10 heures, en l’église Saint-Roch à Paris. L’accès à l’édifice religieux se fera, lui, sur invitation.
L’église Saint-Roch, c’est un de nos spots préférés, on y va pour Jean-Seb mais aussi la mort des grands people (Yves Saint Laurent, par exemple) :
On dira que les stars appartiennent un peu au grand public, ce qui est vrai, mais là, avec Jane, on parle d’une joueuse de milieu de terrain d’un équipe genre Macédoine en Ligue Europa, pas d’une star du top 10 de la Ligue des champions. Il y a une nuance, quand même, merde.
À ce propos, dans les années 60-70, il y avait 3 coupes d’Europe : la Coupe de l’UEFA, la Coupe des coupes, et la prestigieuse Coupe d’Europe des clubs champions. Il y avait même une Coupe des villes de foire, mais elle a été remplacée en 1971 par celle de l’UEFA. C’est moins joli.
Quand la femme du génie devient femme de génie...
Ainsi, comme le disait AS dans sa 23e allocution, ce sont les femmes des génies qui sont aujourd’hui mises en avant, avec l’idée féministe saugrenue que sans elles, ces hommes n’auraient jamais pu exprimer leur immense talent. Idem pour Gainsbourg, ce producteur de génie, osons le dire, à défaut d’être un auteur compositeur de génie, et Jane B, sa muse.
Oui, chaque homme, qu’il soit talentueux ou pas, a besoin d’une femme, mais chaque femme a aussi besoin d’un homme : que serait Jane sans Serge ? Et ce n’est pas Jane qui a révélé Gainsbourg, ce sont plutôt ses arrangeurs : elle lui a tout au plus amélioré son look, en rendant sa laideur branchée. Jean crade, mocassins sans chaussettes, veste à rayures et barbe de 3 jours, la mode Serge était née. Et ça, c’est le talent de Jane, qui a su dégrossir et décoincer ce grand timide. En même temps, il n’a pas eu besoin d’elle pour se taper Bardot.
En passant, des nouvelles de BB, 88 ans au compteur, la dernière géante du cinéma avec Delon (dans la mouise avec sa gouvernante), qui a été victime d’un malaise dû à des difficultés respiratoires. Son compagnon Bernard d’Ormale a témoigné à Var-Matin :
« Il était aux environs de 9h lorsque Brigitte a eu du mal à respirer. C’était plus fort que d’habitude mais elle n’a pas perdu connaissance pour autant. Appelons ça un moment d’égarement respiratoire. Les sapeurs-pompiers sont arrivés, lui ont fait respirer de l’oxygène et sont restés un moment pour la surveiller. »
On fait gaffe avec BB, trésor national ! Il faut s’attendre, dans les années qui viennent, si le progressisme continue à progresser, c’est-à-dire à s’enfoncer dans le mensonge et le grotesque, à ce que soient exhumées des génies féminins totalement incongrus, genre Assa Traoré, la femme à BHL, la femme à Glux, quoique, là, ça se discute parce que les mecs on les sent pas trop dans l’envie de partager la noto.
On se demande avec inquiétude si un jour, on ne va pas découvrir, par exemple, que Brigitte (Macron, pas Bardot) dirige la France à la place de Manu, voyez-vous. Ou qu’Eva Braun a exposé en détails sur l’oreiller l’opération Barbarossa à Adolf, lui expliquant comment attaquer l’URSS en 41. On a vu le résultat... Donc toujours se méfier de l’influence supposée des femmes : ce ne sont pas les femmes de génies qui sont en cause, leur vie n’est pas toujours facile (beaucoup se font tarter à cause qu’elles ont pas le niveau), mais la socioculture qui gonfle leur importance.
On va finir cette thèse surpuissante par quelque citation du poète Goethe, inventeur de l’éternel féminin, qui avait paradoxalement une vision des femmes assez, comment dire, pragmatique. Pour lui, il existait 7 sortes de femmes qui correspondaient aux besoins des hommes, du plus bas – le fion – au plus élevé – l’âme. On va pas entrer dans les points de détails, car ça vire schnell sexiste.
« Le public veut être traité comme une femme ; on ne doit lui dire que ce qu’il veut entendre. »
Dans nos recherches nauséabondes de sales misogynes, de fil en aiguille à partir de Goethe, on a trouvé une pépite, le Dr Môbius de Leipzig ! Que les Caroline Fourest et de Haas accrochent leurs ceintures de chasteté, ça va tanguer sévère...
« Voici le point de départ et le tracé d’ensemble : la nature (providence ou force immatérielle a assigné un but à toutes choses ; celui de la femme est d’être mère ; elle est inférieure et soumise à l’homme ; cette infériorité d’esprit naturelle est utile et nécessaire : c’est un postulat physiologique.
Et comment se révèle chez la femme la faiblesse d’esprit physiologique ? Par des différences anatomiques, psychologiques, sociales. La femme tient le milieu, pour le corps et l’esprit, entre l’enfant et l’homme. Il est toutefois certains écarts de détails ; ainsi la tête de l’enfant est relativement plus grosse que chez l’homme, tandis qu’une tête de femme est absolument et relativement plus petite. Un petit crâne renferme naturellement un petit cerveau et les mensurations de Bischoff l’ont démontré. (...)
La psychologie de la femme a été mise à jour par Lombroso. Chez la femme, l’instinct joue un rôle plus important que chez l’homme. C’est l’instinct qui la fait semblable à l’animal, dépendante, gaie, admirable et charmante ; c’est dans l’instinct qu’est sa force particulière. La femme est incapable de juger par elle-même ; ce qui passe pour être vrai et bien est pour elle vrai et bien. Elle est conservatrice et déteste le nouveau, hormis les cas où le nouveau peut lui apporter des avantages personnels et où l’amoureux est pris dans ce sens. Chez la femme, l’instinct ne domine pas tout à fait seul, comme chez les animaux, il est bien lié à une faculté individuelle de penser, mais celle-ci n’est pas assez forte pour aller seule ; elle doit s’appuyer sur la pensée des autres. De même que, de temps immémorial, les animaux accomplissent toujours les mêmes actes, de même le genre humain resterait à son état primitif s’il n’y avait que des femmes. Tout progrès vient de l’homme. (...)
La femme est injuste de cœur. Elle rit volontiers de la loi et la viole, si elle n’est retenue par la crainte ou le "dressage". Ajoutez à cela la violence des passions, l’impuissance à se dominer soi-même, la jalousie, la vanité blessée ou mécontentée, tout cela capable de tempêtes qu’aucune considération morale ne saurait arrêter, et qui rendraient la femme extrêmement dangereuse si les circonstances ne la plaçaient hors de nuire.
En temps ordinaire, la femme a, dans sa faiblesse, d’autres armes de défense : la dissimulation et le mensonge, la langue et la plume. La langue est l’épée de la femme parce que la faiblesse musculaire lui interdit les coups de poings ; le bavardage lui est un plaisir infini, c’est le sport de la femme ; elle s’y exerce toute sa vie pour mieux combattre par la parole, comme le chat joue avec une balle, en avant-goût pour la chasse aux souris. »
Inutile de dire que ce salopard aurait été crucifié et brûlé en place publique par les Femen et les colleuses à Paris, qui lui auraient au préalable arraché les couilles pour lui faire avouer sa soumission au Satan du patriarcat blancos !