« Scandaleux ». C’est le terme employé par le maire de Paris, la capitale des attentats 2015-2017. Un ou des individus ont réussi à hacker les panneaux électroniques qui distribuent en général des annonces sans intérêt aux Parisiens et aux touristes pour en faire des affichages anti-Fillon et anti-Le Pen.
"Francois Fillon #RendsLargent Marine Le Pen #RendsLimmunite" sur un panneau dans le XIVe arrondissement de Paris pic.twitter.com/QUeJgR8TxP
— Bruno (@brnlus) 21 avril 2017
Merci @EugenieBastie du signalement. Le message a été immédiatement supprimé. C'est un piratage scandaleux. Je diligente une enquête. https://t.co/FpQuNZg24U
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 21 avril 2017
Décidément, ce n’était pas la journée d’Anne Hidalgo, dont le parti a fondu comme neige au soleil. Farid Smahi s’en est pris à elle et aux « responsables », selon lui, des attentats parisiens :
#ChampsElysees - Un homme tente d'interpeller, Anne Hidalgo (PS) sur les lieux de l'attentat.
"C'est eux les responsables !" pic.twitter.com/nxcomIfzzl
— Remy Buisine (@RemyBuisine) 21 avril 2017
Plus généralement, les hommes politiques sont la cible des humoristes, surtout en période électorale, dont la communication permanente peut paraître à certains étouffante. Des artistes se sont amusés, à toute vitesse et avec trois pots de peinture, à relooker les présidentiables. Nous les avons shootés, mais pas dénoncés. C’est pas le genre de la maison.