L’affaire de la fille de 11 ans « violée » par un homme de 20 ans fait de plus en plus de bruit en France. Nous avons mis des guillemets à violée parce que les juges ont considéré que le viol n’était pas caractérisé. Explication de l’avocat de la défense qui a obtenu l’acquitement :
Me Samir Mbarki, avocat de l'homme acquitté du viol d'une enfant de 11 ans : "Je comprends que cette décision puisse choquer [...] mais si le parquet avait renvoyé le prévenu pour atteinte sexuelle (et non pour viol), il aurait été condamné" #LaMatinaleLCI pic.twitter.com/ZZdjtuHycB
— La Matinale LCI (@LaMatinaleLCI) 14 novembre 2017
Le droit ne comprend donc pas la psychologie, c’est-à-dire, pour le cas qui nous intéresse, la possibilité de manipuler sans violence, sans contrainte, uniquement par les mots, un enfant pour l’amener à commettre l’irréparable. Si un pervers peut le faire avec une enfant de 11 ans, il peut a fortiori le faire avec une enfant de 5 ans. Et c’est bien ce que font les pédocriminels. Le plus étonnant, dans cette affaire importante par le basculement symbolique qu’elle représente, c’est la position de la première des féministes, le ministre de l’Égalité (entre les femmes et les hommes) Marlène Schiappa.
Bientôt des relations sexuelles autorisées avec des filles de 13 ans ?
C'est çà le combat féministe ? https://t.co/O6DcAvzGA3— TV Libertés (@tvlofficiel) 13 novembre 2017
« L’âge est un sujet sur lequel nous sommes en train de débattre. Il y a différentes recommandations. Le Haut Conseil à l’Égalité parle de 13 ans. Des parlementaires et des experts parlent plutôt de 15 ans. Il faut que l’on regarde l’âge médian européen, l’âge de la maturité affective. Mais ça se jouerait a priori entre 13 et 15 ans. »
Le combat féministe conduit donc objectivement à baisser la majorité sexuelle de 15 à 13 ans, ce qui fait du féminisme, soyons clairs, le complice d’une légalisation de la pédophilie. Et pourquoi s’arrêter en si bon chemin, les enfants devenant « mûrs », grâce à la généralisation et la dépénalisation totales du porno, de plus en plus tôt ? Et l’on comprend alors qui est derrière cette pornocratisation de la société...
Rappelons les mots de Frédéric Mitterrand, « au-dessus de 14 ans c’est dégueulasse », prononcés au cours d’un dîner filmé chez Thierry Ardisson.
Avec la loi Schiappa, derrière les mots du droit, c’est la déprotection de l’enfance qui se profile. Cependant, dans le camp du droit, des voix s’élèvent contre cette tendance gravissime :
VIDEO⚡️Maître @Fszpiner(@LaVoixDelEnfant) est #scandalisé que @NBelloubet (Garde des Sceaux) et @MarleneSchiappa envisagent de fixer l'âge du consentement sexuel à #13ans : « Ce serait scandaleux ! Je le dis très clairement ! A 13 ans, c'est un #enfant ! » pic.twitter.com/HiOHQCZqHW
— fandetv ن (@fandetv) 14 novembre 2017
L’acquitement de l’homme de 20 ans qui a violé une fille de 11 ans est devenu paradoxalement une bénédiction pour les Français qui se situent dans le camp de la protection de l’enfance. Cette décision d’injustice a déclenché une prise de conscience, qui fait comprendre que l’oligarchie pour son profit (mais ça on le savait) et pour son plaisir ne protègera personne, pas même les plus faibles d’entre nous.