En Slovaquie, le parti populaire « Notre Slovaquie » (ĽSNS) inquiète les autorités : ce petit parti d’extrême droite, qui a fait son entrée au Parlement l’année dernière à la surprise générale, regroupe des nationalistes dont le discours rappellent les « heures les plus sombres de notre Histoire ».
Parmi ces terrifiants personnages, le plus sinistre est sans aucun doute Marian Magát. Lisez plutôt le portrait que donne de lui le journal Slovak Spectator :
« Magát est l’un des fondateur du group Vzdor Kysuce (Résistance Kysuce [NdT : Kysuce est le nom donné à la partie nord-ouest de la Slovaquie]), classé par le ministère de l’Intérieur parmi les groupes extrémistes.
[…]
Magát ne dissimule ni son antisémitisme [NdT : après vérification, Magát semble plus antisioniste qu’antisémite] ni son admiration pour Adolf Hitler, qu’il décrit comme un artisan de paix et un homme au grand cœur.
[…]
Magát a déjà été auditionné par la police après avoir encouragé les participants d’une manifestation contre l’islamisation à déchirer en lambeaux le drapeau européen. »
Bien évidemment, il fallait s’attendre à ce que la police de la pensée ne s’occupe, tôt ou tard, de ce trublion. C’est désormais chose faite : la chaîne de télévision slovaque RTVS a annoncé que Marian Magát a été inculpé ce mois-ci pour négationnisme. Il a en effet publié, sur les réseaux sociaux, des commentaires remettant en cause l’existe de la Shoah, ce qui, toujours d’après RTVS, pourrait lui coûter jusqu’à huit ans de prison !
Il semblerait que la situation des révisionnistes ne soit donc guère meilleure en Europe centrale. Nous ne dirons qu’une chose à Marian Magát : « Veľa šťastia ! » (bon courage !).