Lors de son discours de West Point, le 28 mai 2014, le président Obama revenait sur sa stratégie antérieure pour adopter celle du président George W. Bush de « guerre globale au terrorisme ».
Après avoir annoncé que la Russie n’était pas une menace militaire, il déclarait la création d’un Fonds de lutte anti-terroriste doté d’un budget annuel de 5 milliards de dollars.
Le 26 juin 2014, il annonçait que 500 millions attribués à ce Fonds seraient utilisés pour former 5 400 rebelles syriens modérés par an. Peu après, il était précisé que ces nouveaux soldats seraient utilisés contre Daesh et non pas contre la république arabe syrienne.
Un an plus tard, sur 6 000 volontaires, 4 500 ont été écartés en raison de leur appartenance à des groupes terroristes (principalement al-Qaïda), 1 500 sont en cours d’examen, moins de 100 sont en formation, et aucun n’a terminé son cursus [1].