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Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

Monsieur Soral,

Le nationaliste breton que je suis, peu enclin à faire la promotion des idéologies totalitaires et de leur relais politiques et associatifs, n’en demeure pas moins désireux de faire preuve d’objectivité et d’honnêteté, notamment en excluant votre mouvement de leur nombre, quitte à susciter l’incompréhension, voire la colère, de ses compagnons de lutte...

Ainsi, à l’instar de quelques autres, je supporte de moins en moins de vous voir ainsi systématiquement sali et présenté de manière ô combien réductrice par certains de mes compatriotes à la vue basse, ou souffrant de paresse intellectuelle, quand ils ne sont pas tout simplement devenus totalement exaspérés par l’ensemble de ce qui ce qui se rapporte à la France et son Etat, au risque de perdre toute forme d’esprit d’analyse et de critique .

Vous êtes un authentique militant et patriote français, terriblement jacobin, tant pis pour la Savoie, mais êtes un combattant et adversaire de valeur, dont le courage tant physique qu’intellectuel m’inspire un profond respect. Par ailleurs, l’autodidacte que je suis également mesure parfaitement la somme d’étude et de travail que vous avez accompli, chapeau bas...

Je tenais donc à vous le faire savoir, car bien au-delà de ma petite personne, nombreux sont les camarades bretons, même d’inspiration libertaire, désireux d’en finir au plus vite avec l’image d’une Bretagne dont la mouvance nationaliste est trop souvent perçue comme étant aux mains de jeunes "guérilleros" écervelés, dont les maquis révolutionnaires se situent bien souvent dans les couloirs et réfectoirs de la faculté de Rennes II et aux faits d’armes douteux, comme vous l’aurez noté...

Longue vie au courage politique, aux existences d’Hommes debouts, aux actions altruistes, cohérentes et désintéressées.

Surtout, vive la réflexion et les concepts politiques ou intellectuels pragmatiques et sans concessions, et, l’affrontement "viril mais correct" entre patriotes éclairés dont les hymnes et drapeaux sont diffèrents...

Vous souhaitant bon courage dans cette période que je crois avoir compris comme étant délicate pour vous, recevez mes cordiales et sincères salutations.

Sébastien Plunian

PS : cette lettre n’engage que son auteur et non l’ensemble des membres du site nationaliste breton pour lequel il écrit.

 






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110 Commentaires

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  • #207065
    Le 21 août 2012 à 12:03 par Erwie
    Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

    Je ne vois même pas pourquoi on parle ici des gauchistes indépendentistes Rennais. Ils sont autant nationalistes Bretons que l’UMP est gaulliste.
    La lutte pour le particularisme Breton, elle existe depuis des siècles. Balayer d’un revers de main en disant qu’il s’agit d’un complot mondialiste relève de la fainéantise intellectuel ou de l’hypocrisie. Qu’elle soit aujourd’hui infiltré partiellement par des franc-maçons, ce n’est pas une nouveauté mais c’est aussi le cas dans le camp Français et ce depuis la révolution Française.
    Pour ma part, j’ai du mal à imaginer une république soucieuse des identités locales, la meilleur solution serait un retour à une monarchie décentralisé. La situation actuelle du Pays de Galles est assez intéressante par exemple.

     

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    • #207470
      Le Août 2012 à 22:38 par VLFE_49
      Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

      Qu’il soit gauchiste, centriste ou d’extrême-droite, l’indépendantiste Breton de base représente à peu près autant la population locale que Rokhaya Diallo représente les Africains...

      L’image d’une Bretagne martyrisée par "l’oppression coloniale" du méchant Etat Jacobin et d’un peuple unanimement en lutte depuis toujours contre celui-ci est un mythe total... Je ne justifie pas pour autant l’état d’esprit borné et sectaire des politiciens francs-maçons de la IIIe République à l’égard des langues régionales (qui s’exerçait par ailleurs dans bien d’autres domaines, notamment si l’on considère leur haine anti-catholique), mais de là à parler de "génocide culturel", d’un plan concerté visant à l’éradication des cultures régionales, il ne faudrait pas pousser... Là encore, des études historiques sérieuses ont depuis longtemps invalidé ces calembredaines....

      La manipulation de la mémoire et la victimisation outrancière ont leurs limites, même s’il est évident que tout groupe minoritaire a besoin de sentir persécutée pour exister...

       
    • #207538
      Le Août 2012 à 23:57 par Erwie
      Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

      @VLFE_49

      "Qu’il soit gauchiste, centriste ou d’extrême-droite, l’indépendantiste Breton de base représente à peu près autant la population locale que Rokhaya Diallo représente les Africains..."
      Et le souverainiste Français de base représente à peu près autant la population locale que Alain Soral représente les Français. Donc ?

      "mais de là à parler de "génocide culturel", d’un plan concerté visant à l’éradication des cultures régionales, il ne faudrait pas pousser..."
      Et pourtant le Flamand se porte nettement mieux en Belgique par rapport au nord de la France. De même pour le Catalan ou le Basque en Espagne. Je pourrais aussi parlé du Gallois qui est plus parlé que le Breton aujourd’hui bien que 50 ans plus tôt c’était l’inverse. On peut mettre en partie sur le dos du fatalisme Breton et l’envie de se détacher de cette culture de "ploucs" mais il y a quand même des limites...

       
  • #207262
    Le 21 août 2012 à 17:18 par VLFE_49
    Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

    Mon cher, je ne sais pas quelle « propagande » officielle je suis censée reprendre selon vous ; au cas où vous ne le sauriez pas, l’historiographie actuelle tend davantage à la négation de l’histoire de France qu’à son exaltation.

    Vous par contre, sans surprise, vous recrachez comme un perroquet le brouet martyrologique habituel des séparatistes, sans parler de votre interprétation pour le moins incertaine de l’histoire.

    Désolé de vous le dire, votre vision d’une Bretagne qui aurait été indépendante et unanimement dressée contre « l’estranger de l’Est » pendant 1000 ans (pourquoi pas 2000 ans, ou 5000 ans tant qu’on y est…) ne résiste pas à une analyse historique sérieuse.

    Contrairement à ce que vous croyez, je connais l’histoire, en particulier celle de ma région (je suis doctorant en histoire médiévale) et je trouve navrant la manière qu’ont les personnes comme vous de réinterpréter l’histoire avec des catégories de pensée contemporaines (discours de « damnés de la terre » à la petite semaine, utilisation de terme comme « génocide culturel » ou « ethnocide » sans se demander s’ils sont véritablement applicables).

     

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    • #207356
      Le Août 2012 à 19:57 par D. Neveu
      Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

      @ à vlfe 49
      ..vous connaissez l’Histoire,..nous autres aussi, et tout le monde comprend que l’histoire Officielle est souvent un mythe, façonnée pour les hexagonaux notament. EX : Personne dans l’histoire ne se nommait Gaulois. Falsification. Par contre, et selon les écrits de J.César, trois territoires aux tribus celtes ou gallo-romanisées étaient nommées les 3 gaules, nuance. Nous sommes de plus en plus nombreux à nous réapproprier la notre en particulier. Oui, contrairement à ce que dites, de 851 ou Nominoe chef Breton à défait Charles le chauve chef Francs ..et jusqu’en 1789 la Bretagne comme d’autres "territoires" était soit souveraine, soit fortement autonome..donc pendant 1000 ans et non pas 5000 !
      Des faits, rien que cela. la définiton d’un Ethnocide ? : "destruction de langues et cultures de groupes d’individus" (larousse). Beaucoup dans nos familles ont été humilliés et punis, sur plusieurs générations pour tuer la transmission de nos langues, dans beaucoup d’endroit, oui éradiquation..Ethnocide, le citoyen aura à la place et uniquement le consumérisme. bravo quelle grandeur les droits de l’homme !. Des faits. ..et maintenant les générations dépourvues de racines ressentent un manque..et vont demander, demandent des comptes. que ce soit le "beur" de banlieue, ou le breton, le gascon..c’est la même chose..Réactions humaines.

       
    • #207589
      Le Août 2012 à 01:16 par jean
      Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

      @ VLFE_49

      On parlait pourtant au 15 eme siècle de la Bretagne comme de l’Eldorado de l’europe. Le commerce du lin dans le triangle celtique pays de galles irlande bretagne, en faisait un territoire quasi autonome et il suffit de lire les archives des mariages pour comprendre la bonne santé de la bretagne en cette période. Economique, artistique

      Vous ne pensez pas que lorsque Colbert interdit le commerce du lin avec les pays celtiques , appauvrissant en quelques années des villages entiers, ce qui engendra sur les routes de bretagne des files terribles de mendiants, particulièrement dans le 22 et le 29 , avec un nombre d’enfants croissants livrés à l’église, vous ne pensez pas qu’il sait très bien ce qu’il fait ? Soyons sérieux. Bien sûr que l’affaiblissement de la Bretagne a été parfaitement organisé.

      Et je pose la question par l’inverse, est ce que la France pouvait et peut se passer de la bretagne ? On devinera la réponse et on comprendra la volonté d’asservir ce bout de terre.

      Ceci étant, il ne faut pas défendre la bretagne dans un clivage breton contre français, il faut défendre la bretagne, pour la france, et comme disait Jakez Hélias, gratter le vernis romain du peuple parisien, et vous sentirez son âme gauloise.
      Kernunos aussi, était célébré à paris...pareil à ys ? ^^

       
  • #207321
    Le 21 août 2012 à 18:58 par san real
    Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

    la langue bretone progresse beaucoup , c est un enorme fait de résistance .

     

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  • #207861
    Le 22 août 2012 à 14:51 par illusionnisme
    Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

    Il va bientôt falloir que nous Bretons ; Corses ; Basques devrons justifier de nos origines et de notre histoire devant le premier roquet venu.
    La division est de rigueur par certains en ces moments difficiles.
    Je salut au passage mes amis Corses et basques pour qui j’ai un profond respect.

     

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  • #207973
    Le 22 août 2012 à 17:22 par VFLE_49
    Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

    @ D.Neveu

    Continuez à rester sur votre ligne délirante si cela vous chante, je n’ai pas envie de perdre mon temps à vous démontrer en quoi votre vision d’une Bretagne « indépendante ou fortement autonome » du IXe siècle jusqu’à 1789 tient davantage du fantasme (c’est peu dire !) que d’une quelconque réalité historique… Cela ne servirait à rien…

    @ jean

    Contrairement à ce que vous prétendez, la période particulièrement prospère que connut la Bretagne s’échelonna entre la fin du premier tiers du XVIe siècle (pas au XVe siècle), jusqu’à grosso modo la guerre de la Ligue d’Augsbourg (1688), laquelle entraîna la rupture des routes maritimes vers les lieux de pêche de Terre-Neuve. Reportez-vous donc à ces ouvrages si vous ne me croyez pas :

    Joël Cornette, Histoire de la Bretagne et des Bretons, deux volumes, Paris, Seuil, 2005 ; réed. "Points Seuil", 2008 (grand prix d’histoire de l’Académie française, 2006)

    Alain Croix, L’âge d’or de la Bretagne, 1532-1675, éditions Ouest-France, coll. « Ouest-France université », Paris, 1993

    D’autre part, les historiens ont travaillé (et travaillent encore) sur les conséquences de certaines décisions prises par Colbert en matière industrielle et commerciale, je doute qu’un « nationaliste » Breton de base soit apte à trancher en la matière. Je ne me prononcerai pas sur ces questions (ma période de prédilection est le Moyen-Âge), mais tout ce que je peux vous dire c’est que vous pouvez oublier votre idée d’une politique concertée pour asservir volontairement la Bretagne, c’est du délire ! D’autres directives erratiques ont également été prises qui ne concernaient pas la Bretagne, donc évitez la réécriture de l’histoire à l’aune de considérations anachroniques.

    Votre thèse d’une Bretagne opprimée et pressurée par la méchante France prend quelque peu du plomb dans l’aile à partir du moment où l’on considère l’histoire la vraie, pas les fadaises inventées par les indépendantistes Bretons pour donner une justification à leur cause qui en manque cruellement.

     

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  • #207985
    Le 22 août 2012 à 17:38 par olivier
    Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

    La Bretagne n’est pas une nation, donc le nationalisme breton n’existe pas.

    On peut à mon sens plus parler de régionalisme, et les analyses de Pierre Hilard sur le sujet sont assez pertinentes.

    La mise en avant du régionalisme est un outil du système pour casser l’état nation. Le jour où la corse, le pays basque, la catalogne, la septimanie et la bretagne seront indépendants....la France cessera d’exister.

    Diviser pour régner !

     

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    • #208050
      Le Août 2012 à 19:27 par D. Neveu
      Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

      @ à Olivier
      @vlfe 49
      ...vous dites "la bretagne n’est pas une nation", je pense que c’est autre chose.....
      mais une population, un peuple, vivant sur sa terre, avec une langue et culture, une histoire spécifique est une nation !
      Ur vro gwir eo breizh ! La bretagne est une Nation donc.
      Mais cela ce n’est pas pour vous embêter ni diviser pour mieux règnier ou je ne sais quoi encore ! comme le souligne aussi notre ami Corse..D’ailleurs la france pourrait très bien être un ensemble de nation comme le royaume uni, et tout le monde s’y retrouverait peut-être mieux d’ailleurs.
      France-pays de galles (1 région) au rugby ainsi que angleterre-pays basque ou Ecosse-occitanie...ailleurs sa ce fait, partout en europe, sauf chez les obtus jacobins-droits de l’hommiste.
      Ah, ça fait longtemps que l’on a compris que ces droits étaient exclusivement ceux de l’homo-parisianus..
      80% du budget culturel pour 5% du territoire, 18% de la pop.Edifiant.
      kaoc’h ki gwen kaoc’h ki du. Si vous comprenez ceci vous êtes de mon peuple, de ma nation..
      On parle aussi des 500 nations Indiennes (d’amérique)..oui le vainqueur comme l’a dit mr Soral écrit l’histoire.
      Et vous pensez que tout ces petits peuples libérés (L’europe aux 100 drapeaux de Yann.Fouéré) ne peuvent peser
      face au soi-disant Empire, mais la démonstration est que la france ou l’espagne ne font pas le poid face à lui sous nos yeux en ce moment même...des vrais peuples ethniques bien dans leur pompes + les métis et déracinés biensur (la politique de la main tendue..quel pragmatisme et générosité mr soral !) oui c’est une..c’est la piste à explorer, la solution actuelle (l’assimilation forcée) ne marche plus.

       
  • #208319
    Le 23 août 2012 à 01:37 par dédé75
    Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

    .
    C’est va on a compris et maintenant...vos gueules les mouettes ! (bretonnes).
    .

     

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  • #209459
    Le 24 août 2012 à 23:25 par Olivier_8
    Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

    Çà fait plaisir, un moment de couille et de dignité. Salut à toi, Sébastien Plunian.

    Mais, comme tu nous en donnes l’occasion, je voudrais aussi te répondre sur le fond - notamment car je connais assez bien un autre nationalisme ; le nationalisme corse ... - :
    - Tu dis :



    Le nationalisme breton, c’est aussi la revendication d’une Histoire de 15 siècles, la volonté de promouvoir une langue, désormais effectivement unifiée pour les mêmes raisons que le français le fut avant elle, mais aussi, le souci de décider, chez soi, par nous-mêmes, de ce qui nous paraît être le mieux pour la gestion quotidienne de notre territoire.




    - Dirais-tu la même chose si les valeurs fondamentales portées par la France étaient celles que tu portes ? Je veux dire : les valeurs morales, religieuses, éthiques, etc.
    - Dirais-tu la même chose si l’État français n’était pas si violent, écrasant, imbécile, et inhumain ? Car sois-en sûr cet État français écrase tous les Français, et pas seulement les Bretons. Et comprends également que cet État français n’est pas la France.
    - Je pense que tu conviendras que tu as de nombreuses choses en commun, à dire, et à échanger, avec un habitant d’une autre région, du moment qu’il est respectueux de ses ancêtres et amoureux de sa terre. Mais où le fait d’être Français interdit-il cela ? Au contraire : la diversité de la France, qui commence par sa diversité géographique, est très exactement à la source de sa richesse. Encore une fois, c’est plutôt l’État français qui est ici en cause.
    - etc. ...

    => Bref, je pense que les nationalismes régionaux sont une mauvaise réponse à une vraie question : quel est le meilleur chemin pour parvenir à vivre dans un cadre aux valeurs dignes, viriles, enracinées, chaleureuses, et fraternelles ?

    Bon, je n’ai pas prétention à te convaincre, et quoi qu’il en soit, je te souhaite bonne route.

     

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    • #209776
      Le Août 2012 à 11:39 par Jean de Florette
      Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

      Le problème, cher Olivier, c’est que ce sont bien des "français" qui viennent s’installer dans les régions satellites (Corse, Pays Basque, Bretagne...etc) et se comportent non seulement comme des ignorants, mais comme des ennemis de l’histoire,de la culture, et de a langue locale (pas tous bien évidemment, mais une certaine majorité).... La France, ce sont aussi des français qui violent, qui volent et qui pillent tous les territoires autochtones des Colonies, des Dom-Tom et des Régions même de son propre Territoire !!! Qu’est-ce que le Nationalisme Français pour un Basque, un ennemi radical qui s’exprime par l’Armée, la Préfecture et la Police... C’est bien dommage par ailleurs, car je pense, que les bons patriotes français ont un urgent intérêt de réaliser que les cultures autochtones de la France, sont ses dernières et seules forces pour nous protéger du mondialisme, de sion et de l’immigration incontrôlée. D’ailleurs Alain Soral n’est-il pas allé lui-même se réfugier au Pays Basque !... Etrange pour un patriote français, d’être obligé d’aller se réfugier dans l’une des région les plus hostiles à la Nation ?? En bref, j’ouvre le sujet, est-ce que ER considère les langues et les cultures variées de la France (Occitan, Provençal, Breton,Catalan...etc) comme sa véritable identité succeptible de protéger la France ; ou bien considérent-ils comme Sarkozy, que les Partisans de la Signature de la France au Traité Européen des langues Minoritaires commes des Ennemis de la France ?? En fait est-ce que les Patriotes français font semblant d’ignorer que détruire les peuples et les cultures autochtones c’est le grand Projet du Capitalisme et du Sionisme Universel, et que dans ce sens le Nationaliste Français est son Idiot Utile ??? Merci de me répondre.

       
    • #209976
      Le Août 2012 à 16:55 par Sébastien Plunian
      Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

      Olivier_8,

      Il me semble que tu sois en train de confondre deux choses bien distinctes : nationalisme & régionalisme .
      Comme l’a parfaitement bien dit un intervenant Corse avant moi, mes régions sont internes à la Bretagne : Léon, Cornouaille, Pays Nantais,etc ...

      Ensuite, le nationalisme est composé de deux familles distinctes : l’une séparatiste, l’autre autonomiste .

      Chez nous, les autonomistes sont les plus nombreux, pour l’instant, et, attendent depuis le virage centralisateur de la Révolution que l’ETAT français leur accorde un statut d’autonomie politique au sein d’une France fédérale ... Nos camarades autonomistes sont d’ailleurs présents pour la deuxième mandature consécutive au Conseil régional et ont désormais leur premier député .

      Nous autres, ne croyons plus que l’Etat français soit réformable et ne pardonnons pas Jules Ferry et Gambetta, entre autres saloperies, depuis les colonnes infernales ...

      Notre structure fédérale sera finalement, c’est une affaire de temps, l’Europe fédérale des Peuples, Europe politique et non inféodée, une fois celle de Bruxelles mise à terre . Et, nos 4 millions d’habitants, notre Histoire distincte et ses 15 siècles, notre esprit réformateur et innovant, notre démographie, nos résultats scolaires et universitaires, nous autorisent pleinement à croire que nous y serons nous-mêmes représentés, débarrassés de Paris.

      Les régions françaises, elles, ainsi que le peuple de France que je suis loin de mépriser et avec lequel "j’ai effectivement tout un tas de choses en commun", sois en assuré, du moins, tant qu’il me respecte et respecte notre identité, feront à ce moment-là ce qu’ils voudront pour s’organiser, mais je pense qu’au final, à l’instar de la région Rhône Alpes qui le fait déjà, bien que personne n’en parle, elles finiront par traiter directement mais à terme, uniquement, avec l’Etat européen ...

      Bonne route à toi également.

       
    • #211591
      Le Août 2012 à 17:42 par Olivier_8
      Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

      À Jean de Florette (partie 1)

      D’abord, je crois qu’il faut comprendre qu’il y a des connards et des salopards partout ... Je disais que je connaissais bien la Corse ... ; eh bien je connais, en Corse :
      - Des "corses de souche", corses de père et de mère depuis des générations, qui quittent la Corse, en disant la détester, et préférer mille fois la France continentale. Ils sont peu, c’est vrai, mais ils existent.
      - Je connais aussi des corses qui exploitent la Corse, notamment par le tourisme. Bien loins du berger corse, qui estime sa terre, il n’y voient que de l’argent facile à se faire. Il s’agit de corses qui n’auront aucun scrupule à défigurer la partie de littoral que leur ont léguée leurs ancêtres afin d’y construire villas et résidences dans le seul but de faire du fric. Ceux-la sont déjà beaucoup plus nombreux que les premiers.
      - Je connais aussi des corses "issus de l’immigration", sur l’île depuis quelques années, mais corses jusqu’au plus profond de leur cœur, amoureux-fous de cette île, s’y installant à l’année, apprenant la langue corse, etc.
      - Enfin, il y a la majorité, qui aime son île, sa terre, ses ancêtres, et qui veut seulement vivre en paix et dans une relative prospérité, et qu’on leur laisse vivre et perpétué leurs traditions tranquille ...

      => Donc, la grille de lecture consistant à ne voir les traîtres et les ordures qu’à l’extérieur de sa communauté de sang est une erreur : souvent, les pires merdes, et le pire danger, vient de l’intérieur. Et c’est une loi qui vaut à tous les niveaux de granulométrie : de la famille, à la nation ... Il est essentiel de juger les gens seulement à l’aune de leurs valeurs : sont-ce des valeurs de digne paysan, noblement attaché à sa terre, ou des valeurs de parasite, de pillard, de lâche, et de traître ?

       
    • #211600
      Le Août 2012 à 18:03 par Olivier_8
      Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

      (partie 2)

      Ensuite, c’est vrai que toutes les structures étatiques sont malades : diriger un groupe d’humains de plusieurs millions d’individus n’a pas encore trouvé de solution satisfaisante. Entre homogénéisation nécessaire et écrasement aveugle, juste planification et technocratie débile, on peut toujours trouver des motifs de mécontentement.
      - Est-ce que l’attrait pour les langues régionales serait aussi fort, si l’enseignement du Français par l’Éducation Nationale était plus attrayant, plus motivant, et si l’État français était vécu comme la mise en action d’un projet national Français motivant et bien compris de tous ?

      => Il faut toujours bien contextualiser les choses. Et par ex., aujourd’hui, toute action en faveur des langues régionales peut légitimement être comprise comme destinée à affaiblir la France, et commanditée par les satanistes du nouvel ordre mondial. Mais dans un autre contexte, on pourrait, au contraire, y voir une façon de renforcer le lien entre le citoyen français et l’État français, et donc une action positive pour la France. (L’opinion affichée par Sarkozy étant, en l’espèce, un faux nez, destiné à s’accorder les faveurs des nationalistes, et certainement motivé par sa course à l’élection présidentielle).

      Quand tu dis "En fait est-ce que les Patriotes français font semblant d’ignorer que détruire les peuples et les cultures autochtones c’est le grand Projet du Capitalisme et du Sionisme Universel (...) ?", il faut voir le dilemme qui se cache derrière ce sujet :
      - D’un côté, la violence de l’État français est intensément de nature à affaiblir la France, en attisant la contestation, puis la haine, des français contre cet État. Dans cet axe, cette violence fait partie du projet mondialiste, et il faut, en tant qu’amoureux et défenseur de la France, lutter contre.
      - De l’autre côté, trop faciliter les identités locales, et trop lâcher sur la fermeté du pouvoir central, présente un danger, et il convient, en tant qu’amoureux et défenseur de la France, de soutenir le principe d’un pouvoir central fort, et en tout état de cause, supérieur aux régions.

       
    • #211609
      Le Août 2012 à 18:12 par Olivier_8
      Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

      (partie 3)

      => Encore une fois, il s’agit de mesure, de proportion, de contexte, et il est question d’intelligence et de discernement. Oui, un nationaliste français est un idiot utile du mondialisme, à chaque fois qu’il aide ce dernier par l’attisement des haines anti-françaises, ou la décrédibilisation de la France, par exemple via la figure de son pouvoir central. Par ailleurs, question cruciale : il faut faire la part, dans le comportement de l’État français, entre ce qui vient de sa corruption aux intérêts mondialistes, et ce qui vient de la France authentique : car l’État français, notamment d’aujourd’hui, n’est pas d’un bloc : une partie, certainement, reste attachée à la France véritable, mais une grande partie est gangrenée par les traîtres à la France. Et ... le poisson pourrit toujours par la tête ...

      Voilà, j’espère t’avoir répondu. Tu le vois, les questions que tu soulèves sont complexes, et méritent et requièrent beaucoup d’intelligence, de discernement, de calme, et de sagesse.
      Il est également central de toujours se poser la question de l’intention, car c’est, in fine, seule l’intention qui permet de lire dans les événements et les actions leur véritable sens ...

      PS : Ma réponse à Sébastien Plunian arrive ...

       
    • #218887
      Le Septembre 2012 à 04:52 par Olivier_8
      Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

      À Sébastien Plunian (partie 1)

      Ok, alors allons-y :

      Nous sommes dans 10, 20, 50 ans :
      - L’UE infernale actuelle a été remplacée par une Europe Fédérale des Peuples.
      - La France n’existe plus en tant que nation : il n’y a plus aucune institution française.
      - La Bretagne, comme les autres régions de la France de 2012, et comme, par exemple, les länder allemands, sont les états fédérés de cette fédération.

      Ce qui veut dire, en faisant preuve d’honnêteté et de réalisme, les choses suivantes :
      - L’Armée Française a été rattachée au pouvoir fédéral. (Il est en effet tout à fait inconcevable que l’Armée Française ait été découpée et répartie parmi les nouveaux états fédérés.)
      - Il en va de même de la diplomatie française.
      - Il en va de même des instituts de recherche (CNRS, INSERM, INRA, INRIA, IFREMER, etc.).
      - Il en va de même des grandes entreprises où l’État dispose d’un pouvoir de décision.
      - Il en va de même des caisses (CDC, CPAM, CAF, UNEDIC, ...).
      - Il en va de même des réserves (réserves de carburant, de nourriture, de médicaments, etc.).
      - En revanche, la Police Française, comme la Gendarmerie ont, elles, fait l’objet d’une telle répartition, ce qui fait que la situation restera sans doute inchangée sur ce point.
      - L’Éducation Nationale subit le même genre de répartition.
      - Chaque état fédéré dispose d’institutions afin d’organiser sa démocratie, mais, bien-sûr, cela se fait sous l’égide et selon un cadre fixé par la fédération. (Sur ce point, il sera impossible de contester l’avance des anciennes nations qui étaient déjà structurées en fédération lors de la dissolution de la France, comme l’Allemagne.)
      - Les lois de l’état fédéral priment sur les lois des états fédérés.
      - Les états n’ont pas d’armée, et pas davantage de diplomatie internationale.
      - Les échanges avec l’état fédéral se font en Anglais, langue administrative et technique de la fédération.
      - ...

       
    • #218888
      Le Septembre 2012 à 05:08 par Olivier_8
      Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

      (partie 2)

      Comment imaginer, également :
      - qu’il n’y aura pas de coalitions d’états afin d’influer sur les institutions de la fédération ? - Cela aboutissant à un jeu incessant d’alliances entre états ; la Bretagne, se trouvant alors contrainte, afin d’avoir une chance de peser sur les décisions fédérales, de s’allier avec les ex-régions ... françaises ! Vendée, Normandie, et peut-être Île de France ! Car la real politik fera aussi son apparition au sein de la fédération ... -
      - ni que les anciennes identités ne seront pas toutes également dissoutes ? - Les français récemment dissous feront-ils le poids, de ce point de vue, avec la cohésion allemande, son sentiment de supériorité, et son esprit de peuplade germanique ? -
      - ou que la francophonie ne sera pas totalement détruite - les anglo-saxons et les allemands étant trop contents, au passage, de faire rétrograder de plusieurs rangs la place du Français dans le monde - ?
      - ou encore qu’il ne sera pas encore plus difficile pour un breton de lire dans la dynamique et dans le fonctionnement de cette fédération qu’il ne peut le faire en 2012 dans la dynamique et le fonctionnement de l’État français ?

      Conclusion : dans cette affaire, je vois pour la Bretagne bien plus à perdre qu’à gagner.
      - Certes vous aurez la satisfaction de voir la France et son administration centrale détruites.
      - Le Français ne vous sera plus imposé et vous pourrez parler Breton ... et Anglais : l’Anglais (pas seulement baragouiné, mais "fluent") vous étant imposé, au moins de fait.
      - Vous aurez, peut-être, une plus grande lattitude pour fixer des lois et règlements adaptés à la Bretagne, mais cela n’est pas du tout garanti, car même si cette fédération idéale ne sera pas l’UE d’aujourd’hui, il s’agira forcément d’un monstre.
      - Cette révolution politique ne vous garantira pas non plus que cette fédération idéale à t0 ne dérive avec le temps en monstre infernal de technocratie, de bureaucratie, et de planification débile.
      - Le jeu politique risquera fort de devenir d’une complexité infernale, où certains pourront, par exemple, monter un état contre un autre, en application du bon vieux "diviser pour mieux régner".
      - Votre dépendance vis à vis des grandes institutions sera encore plus lointaine, difficile, et cruelle : vous n’aurez pas de grand établissement de financement, pas d’institut de recherche, donc pas de propriété industrielle, et donc aucune autonomie industrielle.

       
    • #218894
      Le Septembre 2012 à 05:45 par Olivier_8
      Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

      (partie 3)

      Parmi ce que vous avez, aujourd’hui, il y a aussi qu’aucun français n’imagine la France sans Bretagne ou n’imagine qu’on ne traite pas la Bretagne à égalité de toute autre région.
      Dans une fédération, ceci sera anéanti : qu’est-ce qu’un habitant de la Saxe, ou de la Toscane, aura à foutre de la Bretagne ? : chaque état fédéré pensera d’abord à sa pomme ...

      Mais surtout, rien, absolument rien, ne peut garantir que cet état fédéral sera meilleur, ontologique meilleur, que l’État français.

      => Ce qui fait, en résumé, que ce à quoi vous aspirez est à la fois l’assurance, pour vous, d’un certain nombre de pertes, couplée à un chapelet d’hypothétiques, le tout basé sur rien d’autre qu’une fuite en avant ou un mouvement de colère.

       
  • #210585
    Le 26 août 2012 à 21:49 par Idho
    Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

    Demad an hol.

    "... Nous les bretons nous sommes différents des autres, ça doit être vrai puisque tout le monde le dit... Même nous !"
    Pierre Jakés Hélias.

     

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  • #212196
    Le 29 août 2012 à 16:25 par Visan
    Lettre d’un nationaliste breton à Alain Soral

    Dydd da yr holl, (Cymraeg, Gallois venant comme le breton du briton)
    Deydh mad yn holl, (Cymfredhoneg, Interbrittonique)
    Demad en holl, (Brezhoneg, Breton)

    Beaucoup ici considèrent :

    - que la France a le dessus universel sur la Bretagne
    - que la Bretagne a toujours été française
    - que la Bretagne, par sa langue et sa Culture n’a produit que du folklore
    - que les nationalistes bretons justifient leur positionnement idéologie en fondant celle-ci sur la haine des français
    - que la langue bretonne ne peut produire d’oeuvre intellectuelle universelle
    - que les bretons ne peuvent produire de travail universaliste
    - que le breton a toujours été une langue inférieure, minoritaire et inationale

    Alors que :

    - Ernest Renan (brittophone), F.de Chateaubriand, Victor Hugo, Jules Verne et René Descartes étaient TOUS des souverainistes bretons et ont produit leur matière universelle là où ils pouvaient être financés : à Paris. (sauf Descartes qui a été récupéré par la suite après sa mort mais moqué et qualifié de plouc en son temps...)
    - que le cercle des jacobins est une émanation du club breton et n’avaient que des buts plurinationaux et non uninationaux (jacobinisme "moderne", "france une et indivisible" etc voyant déjà une genre de République pré-balkanisée
    - que la Bretagne fut une Nation distincte et indépendante de 851 à 1532, après avoir été une multitude de royaumes indépendants, et Principauté (Duché à vrai dire, du Duce, Chef en latin et non "sujet-carpette du Roi de France" comme on l’entend chez Nathan) de 1532 à 1794. A vrai dire, les révolutionnaires français ont même renvoyé les Etats de Bretagne à leurs fourches et pâtures par le Ô combien bel air de "ça ne concerne pas les bretons, mais la France"... la Bretagne sera véritablement engloutie sous la Terreur. Pour dire !
    - que le Peuple Breton parle plusieurs langues depuis au moins 1000 ans : le breton (majoritaire jusqu’en 1950), et divers variantes d’accentuations (non le Vannetais n’est pas du gaulois bretonisé, étant bien plus proche du gallois que les autres formes plus au Nord) ; le bas-latin nord-occidental appelé aujourd’hui "Gallo" ou "langue gallèse" ("Gallaoueg" en breton) ; puis françois (les élites en partie... non le Peuple) ; et enfin français et anglais (surtout au Nord). La langue française a bel et bien été imposée par la force et la punition, ce n’est pas une invention de nationalistes bretons, mais le discours que tiennent tous les plus de 60 ans !

    Lisez.

     

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