Les victoires, même symboliques, semblent se multiplier en Libye en faveur de Mouammar Kadhafi, l’homme invisible. Le vert redevient peu à peu la couleur. Il n’a d’ailleurs jamais cessé de l’être, ce drapeau n’a jamais était aussi présent aux yeux des membres de l’OTAN qui se retrouvent au pied du mur.
Le drapeau vert continue de flotter. Ibrahim Moussa a démenti sa capture, après s’être assuré d’être en lieu sûr, quelque part en Libye. Il nous est annoncé que le camarade Colonel fera une déclaration la semaine prochaine. Ambiance. Dans leur fuite de Syrte dont ils affirment toujours encercler, et de Bani Walid, les va-nu-pieds du CNT se sont retrouvés dans des embuscades.
La sortie de Syrte a vu le décès de près de 40 renégats avec la neutralisation d’une centaine qui ont été emprisonnés et la destruction de nombreuses voitures pick-up Toyota. Ceux qui ont réussi à s’enfuir, on compte environ 100 blessés qui ont pu atteindre la ville de Misrata. L’OTAN a été obligée de fournir des médicaments puisque l’hôpital de la localité est complètement infesté de renégats.
Les équipes de l’hôpital sont débordées. 17 autres ont été grillés comme des…rats braisés, suite à l’incendie dans leurs véhicules après un attentat des forces pro-Kadhafi à la sortie ouest de la ville…
A Tripoli, ce n’est pas la joie. Dans sa périphérie, dans le lieu dit Bab Gargaresh, plus de 45 rebelles ont été éliminés ce jour. A Tarhouna, les forces de Khamis Kadhafi harcèlent les renégats, pour essayer de libérer les noirs embastillés par les fous à lier de Benghazi
A Bani Walid, les résistants-patriotes ont éliminé 40 renégats.
Pour la première fois, cette journée a été la seule où l’OTAN n’a pas bombardé des civils en Libye. Fait unique aussi, leur site est muet sur la situation en Libye. Dernière mise à jour : le 30 septembre. Est-ce un signe ?
On peut donc conclure en disant que les renégats marchent désormais en se retournant car le danger guette partout. En revanche, les loyalistes-patriotes sont invisibles mais efficaces.