Au moment où l’Assemblée nationale prépare le débat du mois d’avril sur la nouvelle loi « asile et immigration », France 24 a organisé le 21 février 2018 un débat avec plusieurs acteurs de cette problématique : une LREM, un CGT-OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides), un LR et un avocat pour la défense des droits des étrangers.
Où l’on constate que les partisans d’un ferme souverainisme ne sont tout simplement pas représentés... Ne seront donc discutés sur ce plateau de la télévision publique que des modalités de durée de délai d’instruction de demande d’asile, par exemple. Un débat tronqué et par le politique et par le médiatique. En gros le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb prévoit d’accélérer la cadence pour les « bons » immigrés et de faciliter la reconduite à la frontière pour les « mauvais ».
Les bons étant ceux qui satisfont aux conditions des réfugiés, les autres n’étant que des migrants économiques qui ne sont pas en danger dans leur pays. En vérité, plus personne ne contrôle les flux aux frontières et le nombre de clandestins ne cesse d’augmenter dans notre pays, sans compter les mineurs, vrais ou faux. Pour ce qui concerne la force de travail, les curieux pourront vérifier en direct le niveau de formation et l’appétit au travail que montrent les jeunes Africains de Calais ou de la porte de la Chapelle à Paris...
Si le discours officiel contre l’immigration incontrôlée se durcit, dans les faits, les procédures administratives sont de plus en plus évasives et souples. En gros n’importe qui peut venir dans notre pays pour devenir français, obtenir un logement et éventuellement, un travail. Sans oublier un peu d’argent de poche pour faire du tourisme et commencer une petite activité au black. Elle est pas belle la vie en Macronie ?
Le Rapport Taché (LREM) sur « l’intégration des étrangers arrivant en France » c’est plus de 150 fois le mot « droit » pour seulement 3 fois le mot « devoir » ...
— Bruno Retailleau ن (@BrunoRetailleau) 19 février 2018
L’élu LR critique le rapport Taché (LREM) qui propose qu’un clandestin, pardon, un demandeur d’asile, sera en droit de travailler 6 mois seulement après le dépôt de sa demande. Un pinaillage qui ne résout pas le problème de l’invasion migratoire, de la pression de l’union européenne, des opérations de « sauvetages » en mer qui ne sont que de l’accompagnement officiel de milliers de clandestins sur les sols français, italiens ou espagnols.
Personne sur le plateau n’ose remettre le principe de l’invasion en question. Comme si ces déplacements massifs de populations qui déstabilisent les pays d’origine et les pays d’arrivée allaient de soi. On en arrive à discuter de l’augmentation des moyens en faveur des organismes qui s’occupent des migrants (sans papiers) dans un pays, la France, qui compte près de 7 millions de chômeurs.
Avant de vous montrer la vidéo de France 24, voici les principales déclarations sur France 5 du député Taché auteur du rapport du même nom.
@Aurelientache "On a une procédure d'#asile qui dure trop longtemps, il faut aller plus vite, mais pas au prix des droits des personnes !" #Immigration #RapportTaché" #Les4V @telematin pic.twitter.com/LerG8xrvjV
— Caroline Roux (@Caroline_Roux) 21 février 2018
@Aurelientache veut aller plus vite sur l'#intégration des #demandeursDAsile avec :
- des titres de séjours plus longs,
- des cours de Français pour les parents étrangers,
- le droit de travailler au bout de 6 mois maximum #Immigration #Les4V @telematin pic.twitter.com/49ovLOYKOc— Caroline Roux (@Caroline_Roux) 21 février 2018
@Aurelientache a "le sentiment d'un gâchis :
L'#immigration pourrait être une chance, elle ne l'est pas parce qu'on ne se donne pas les moyens de cette #intégration !" #RapportTaché #Les4V @telematin pic.twitter.com/BizyP8xryi— Caroline Roux (@Caroline_Roux) 21 février 2018
L’opinion de Jean Messiha du FN :
Aurélien Taché sur l’#immigration formule une stipulation atomique : au bout de 6 mois, l’égalité d’accès des migrants et des Français aux emplois et aux logements. En clair la fin pure et simple de la citoyenneté française, suite logique de 30 ans de braderie de la nationalité
— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) 20 février 2018
La seconde partie du débat tronqué est ici.