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Lorsque des auteurs juifs définissent le racisme…

En 1964, à l’issue d’un des procès pour obscénité les plus tristement célèbres d’Amérique, le juge Potter Stewart a absous un film français controversé avec une opinion qui est depuis passée dans le langage courant : « Je ne tenterai pas aujourd’hui de définir plus avant le type de matériel qui, à mon avis, est compris dans cette description abrégée ; et peut-être ne pourrais-je jamais réussir à le faire de manière intelligible. Mais je le sais quand je le vois, et le film dont il est question dans cette affaire n’est pas cela. »

 

Cet avis a été célébré à l’époque comme une victoire pour la liberté d’expression, et a ouvert la voie à un déluge ultérieur de dégradation culturelle occidentale. Mais ce qui est encore plus important, c’est que, près de 60 ans plus tard, « je le sais quand je le vois » est devenu une philosophie politique à part entière, adoptée et poursuivie par une gauche radicale qui entend restreindre cette même liberté en revendiquant une capacité exclusive et inexplicable à définir le fascisme. C’est le message le plus frappant du récent Irish Antifa Project sans précédent de The Burkean, qui a été conçu pour infiltrer et exposer les prétendus réseaux antifas dans le milieu universitaire et politique irlandais.

À mon avis, la révélation la plus prévisible du Irish Antifa Project a été l’étendue de l’ignorance historique et culturelle des militants profilés. Aucun des individus intellectuellement et professionnellement médiocres exposés par The Burkean’s ne semblait capable d’articuler ce que le fascisme était, ou est supposé être aujourd’hui. Le fascisme semble plutôt avoir été adopté par ces non-entités comme un vague fourre-tout pour tout ce qui touche au capitalisme, au conservatisme, à la religion ou à la tradition. Tout aussi vagues sont les méthodes proposées par ces individus, qui vont de la compilation de bases de données avec les noms de ceux qui sont considérés comme fascistes, à un soutien timide mais indéniable à la violence. À l’exception d’un petit nombre de juifs fanatiques comme Jacob Woolf, étudiant au Trinity College, l’« antifascisme » a manifestement été adopté par la majorité des personnes concernées comme une sorte de vertu tiède signalant un hobby ou un rôle politique, bien qu’ayant un sinistre potentiel.

Malheureusement, les problèmes posés par une gauche radicale « antifasciste » non informée, non responsable et non articulée ne sont pas résolus par le fait que la confusion sur la nature du fascisme est endémique dans l’ensemble de la société. Il y a essentiellement trois traditions lorsqu’il s’agit d’expliquer le fascisme. On peut en trouver une au sein même du fascisme, et elle démontre comment les fascistes qui se définissent eux-mêmes se voient. Ce matériel est en grande partie historique. Une autre tradition se retrouve dans le milieu universitaire traditionnel contemporain et, bien que biaisée, elle est au moins de style académique, sérieuse et relativement complète. L’œuvre du regretté Roger Griffin est peut-être la meilleure disponible en langue anglaise en ce qui concerne cette tradition, et elle s’intéresse aussi largement à l’histoire. La troisième tradition, en revanche, est populaire, très politisée, toujours concernée par la politique contemporaine, et est abrégée au point d’être une caricature gauchiste d’études sérieuses sur le fascisme. Elle est particulièrement problématique parce qu’elle a un énorme pouvoir d’attraction auprès des masses et, bien qu’elle fasse de la propagande pour des politiques extrémistes de son propre genre, elle se présente toujours comme objective et neutre.

Les personnes dont le profil est dressé par The Burkean sont sans aucun doute des disciples de cette dernière tradition, dont un exemple récent est How Fascism Works : la politique de nous et d’eux, de Jason Stanley (2018). Stanley, un professeur juif de Yale dont la formation est en langue et en épistémologie et non en histoire ou en politique, n’a pas publié de documents évalués par des pairs sur le fascisme ou l’antifascisme, mais son livre de 2018 a fait sensation parce qu’il représentait une attaque à peine voilée contre l’administration Trump. La même administration a suscité des monographies similaires mal conçues et peu utiles sur le fascisme de Cass Sunstein (Can it Happen Here ?), Madeleine Albright (Fascism : A Warning) et du duo de Harvard Steven Levitsky et Daniel Ziblatt (How Democracies Die). Tous ces individus appartiennent au peuple élu. Simple coïncidence. En fait, depuis la production du Fascism : What it is and How to Fight It de Léon Trotsky (compilé entre 1922 et 1933) et le projet de l’école de Francfort sur la « personnalité autoritaire », les juifs ont été à l’avant-garde pour ouvrir la voie culturelle, ainsi que politique, à l’activité antifa. Ils le font en troublant la compréhension du public sur la nature de la politique fasciste, façonnant ainsi « l’antifascisme » comme un véhicule pour miner les nations occidentales. En ce qui concerne le fascisme, ces auteurs « le savent quand ils le voient », une déclaration que nous sommes tous encouragés à accepter sans poser de questions.

 

Définitions flottantes du fascisme

Un thème commun à des livres influents comme celui de Stanley, destinés à connaître un minimum de succès sur le marché de masse des livres de poche grâce à des titres dramatiques et à un marketing acharné, est leur définition incroyablement – et délibérément – vague du fascisme. Ces militants sionistes le savent, bien sûr, mais ils vont de l’avant malgré tout. Stanley, par exemple, excuse les lacunes et les sauts logiques inhérents à son étude douteuse en affirmant que « la généralisation est nécessaire dans le moment présent ». Mais s’il définit le « moment présent » comme fasciste selon sa définition généralisée, n’utilise-t-il pas simplement la généralisation pour excuser la même généralisation ? Cela ne revient-il pas à dire à ses lecteurs : « Le moment présent est si manifestement fasciste que nous n’avons vraiment pas besoin de définir le fascisme » ? De telles considérations ne ralentissent pas Stanley une seconde, et ce célèbre professeur de Yale s’éclipse pour prononcer, encore plus mal à propos : « J’ai choisi l’étiquette “fascisme” pour un ultranationalisme d’une certaine sorte ». Quelle sorte ? Quelle est sa définition de l’« ultranationalisme » ? Cela n’a pas d’importance. Ce qui est clair dans des textes comme celui de Stanley, c’est que vous n’êtes pas là pour être encouragé à réfléchir ou à poser des questions, mais pour absorber un discours et accepter un dogme. L’autorité derrière de telles demandes provient principalement du chantage émotionnel – Stanley encaisse sa carte en tant que fils de « survivants de l’Holocauste », et explique que « mes antécédents familiaux m’ont chargé d’un lourd bagage émotionnel. Mais il m’a aussi, de manière cruciale, préparé à écrire ce livre ». Son manque d’éducation et de lecture dans cette matière est donc apparemment plus que compensé par le fait qu’il en est émotionnellement affligé. C’est vrai.

 

Jason Stanley : Lutter courageusement contre son bagage émotionnel

Non seulement ces définitions du fascisme par des auteurs juifs sont délibérément inadéquates et fallacieuses, mais elles sont souvent complètement erronées. Dans son premier chapitre « Le passé mythique », par exemple, Stanley décrit la propagande fasciste comme reposant sur un mélange unique d’évocations du passé mythique, romancé et normalement rural, et que cette même propagande offre un retour futur à cette période idyllique. Il va sans dire que cela offre un moyen extrêmement commode aux activistes de gauche et de confession juive d’attaquer presque tous les véritables conservateurs en tant que fascistes.

Lire la suite de l’article sur theoccidentalobserver.net

 

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10 Commentaires

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  • #2511011
    Le 24 juillet 2020 à 22:12 par politzer
    Lorsque des auteurs juifs définissent le racisme…

    voici ce qu en disait Dimitrov dirigeant communiste lors du 13e plenum de l ’internationale communiste dans le contexte des années 35

    _" la dictature terroriste ouverte des éléments les plus réactionnaires, les plus chauvins, les plus impérialistes du capital financier."

    La variété la plus réactionnaire du fascisme, c’est le fascisme du type allemand, il s’intitule impudemment national-socialisme sans avoir rien de commun avec le socialisme allemand.

    Le fascisme allemand ce n’est pas seulement un nationalisme bourgeois, c’est un chauvinisme bestial. C’est un système gouvernemental de banditisme politique, un système de provocation et de tortures à l’égard de la classe ouvrière et des éléments révolutionnaires de la paysannerie, de la petite bourgeoisie et des intellectuels.

    C’est la barbarie médiévale et la sauvagerie.

    C’est une agression effrénée à l’égard des autres peuples et des autres pays. »

     

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    • #2511223
      Le Juillet 2020 à 12:35 par Marcaugier
      Lorsque des auteurs juifs définissent le racisme…

      Un communiste des années 35 qui n’avait pas connu les goulags, la domination de l’Europe de l’Est par un système économique inefficace avait pour "mission" de dire cela. Le terme de fascisme avait été répété à l’envie comme une insulte et une justification du système concentrationnaire soviétique. Ce mot est toujours utilisé aujourd’hui pour s’opposer à toute force nationaliste. L’internationalisme était par essence l’opposé du fascisme.
      Quand à traiter les fascistes de bourgeois, il aurait fallu demander à l’Hauptsturmführer Henri Fenet et ses camarades leur avis. J’imagine qu’ils auraient bien rigolé. Ce qui est vrai, enfin à mon avis, c’est qu’avec la nuit des Longs Couteaux Hitler a sacrifié en partie sa gauche du travail pour s’attirer le patronat dont il avait besoin pour remettre en route l’Allemagne.

      .

       
  • #2511025
    Le 24 juillet 2020 à 22:43 par mardix
    Lorsque des auteurs juifs définissent le racisme…

    " je le sais quand je le vois " très nazie comme expression, en fait.

     

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  • #2511059
    Le 25 juillet 2020 à 00:49 par spirit
    Lorsque des auteurs juifs définissent le racisme…

    « Ils le savent quand ils le voient »



    Et que voient-ils qui ne soit pas sujet à interprétation ?..Sans idées préconçues ?

    Ce qui ressemble n’est pas ce qui est.
    l’habit fait pas le moine.
    les acteurs ne sont pas leurs rôles.
    combien de violeurs et d’assassins passent pour des citoyens sans histoire ?
    Combien de cons ignorant leur état ?

    Au delà du cercle de la meute, l’Antifa ne voit que nuit et brouillard.
    Qu’est ce qu’un type qui ne perçoit d’autres identités que la sienne ?

     

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  • #2511140
    Le 25 juillet 2020 à 08:58 par Keuf you
    Lorsque des auteurs juifs définissent le racisme…

    L’antifascisme est une résultante de la oisiveté, tant physique que mentale, et d’une perte des notions élémentaires de la vie telles que le respect, le courage, l’honneur, la culture, puis des notions plus tribales telles que la famille et la communauté.
    Le mondialisme induit ces pertes de valeurs et de notions. Ces individus, purs produits du capitalisme ne pouvaient évoluer autrement.

     

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  • #2511190
    Le 25 juillet 2020 à 10:53 par malle au coeur
    Lorsque des auteurs juifs définissent le racisme…

    "« Je ne tenterai pas aujourd’hui de définir plus avant le type de matériel qui, à mon avis, est compris dans cette description abrégée".
    Il s’agit du film "les Amants" de Louis Malle.
    Le type de matériel à définir ? Des scènes érotiques sur un rythme alangui, pas du tout pornographiques, puisque respectant l’art donc la beauté, les jeux de lumière, l’attirance réciproque et la délicatesse des sentiments et des gestes.
    Scène finale : suite à un coup de foudre avec un beau jeune homme de hasard, la bourgeoise très choyée, qui avait un mari pour les revenus confortables, et un amant pour les plaisirs, quitte son style de vie agréable, l’enfant, le mari et l’amant, dans une deux-chevaux que conduit son nouvel amoureux. Elle laisse aussi derrière elle un joli village au clocher pointu, un cheval blanc au bord de la petite route bucolique, pour aller vers... ? Elle a un peu peur, il y a de quoi.
    Elle va vers un monde sans église ni liberté ni amour ni famille, le nôtre.
    Aujourd’hui masquée sur la plage, Jeanne, divorcée en procès, n’a plus ni bijoux ni amoureux, rien qu’un anneau accroché au nombril, fait en Chine. Sa fille ne veut pas entendre parler d’elle. Son joli tailleur blanc a laissé place à un jean troué. Sa France est devenue RF avec Castex pour premier ministre. Castex comme Castigo, châtiment.
    Ah si on pouvait arrêter le temps.

     

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  • #2511203
    Le 25 juillet 2020 à 11:50 par question
    Lorsque des auteurs juifs définissent le racisme…

    çà faisait longtemps que j’attendais un tel article, qui définit le genre de manipulation à laquelle moi, petit goy occidental, suis soumis depuis des dizaines d’années, simplement parce que ma tête, mon attitude, que sais-je encore, ne "leur" reviennent pas : "on voit tout de suite que c’est un facho", "on voit tout de suite que c’est un macho", "on voit tout de suite que ...". C’est de la manipulation par culpabilisation imaginaire, et je suis bien aise de constater que cette manipulation ne remonte pas à l’après-deuxième guerre mondiale, par une espèce de crainte du "retour des heures les plus sombres", mais qu’elle avait déjà commencé bien avant celle-ci, avec des gens comme Trotsky, des gens qui "voyaient bien que" il y avait quelque chose de "facho" chez les goys occidentaux. Et peut-être peut-on faire remonter ce type de "pensée" encore bien plus en amont. Il y a une tendance particulièrement déplaisante chez ces gens qui consiste à projeter chez les autres leurs propres "défauts" (pour rester poli), une tendance à s’autoriser à soi-même ce qu’on interdit aux autres (identitarisme, racisme, protectionnisme et repli sur soi, dureté, arrogance...), une tendance à cultiver à son propre égard un mythe de la perpétuelle innocence, tandis que ce serait le camp d’en face qui serait perpétuellement coupable du pêché originel de "fascisme". N’oublions d’ailleurs pas par qui la notion de pêché originel a été introduite. La manipulation des consciences remonterait-elle à si loin ?

     

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  • #2511228
    Le 25 juillet 2020 à 12:46 par ancien militant radical d’extrême gauche
    Lorsque des auteurs juifs définissent le racisme…

    Tous ces trous du cul d’antifas se cherchent une cause, se sont des rebelles en carton , comme on était punk en 70, sauf qu’on était punk ,jusqu’a 20/23 ans, aujourd’hui ,chez les antifas on voit des gars de 50 ans et plus
    C’est de la rébellion facile, pas dangereuse
    En fait ce n’est pas de la rébellion, c’est le discours ambiant
    Des idiots utiles ,comme les rappeurs
    Ils véhiculent le message, que l’oligarchie leur donne
    Ils font exactement le contraire, de ce qu’ils disent et font
    Pour moi un vrai antifasciste, c’est pas ça
    Et s’ils devaient suivre un modèle, ce serait, celui de la révolution conservatrice allemande ou celui du cercle Proudhon
    Aujourd’hui sur tous les échiquiers politiques nationaux, je ne vois que Soral et E&R
    Mais je ne suis pas assez informer sur l’étranger
    En fait, c’est des guignols, qui servent la finance apatride, le CAC40, les oligarchies, les Etats profonds, appelons les comme on veut
    Beaucoup de militants radicaux d’extrême gauche, que je connais et dont je fais partie, ont rejoint Soral et quitté cette gauche radicale, névrosée, absurde, suicidaire, schizophrène, qui est un leurre , une voie de garage
    Soral fait son trou, dans beaucoup de tête de militants d’extrême gauche et ça depuis longtemps
    Il y en a plein chez E&R ou qui gravitent autour
    Rien qu’autour de moi ,dés, 2011/12/13 beaucoup ont rejoint E&R ou sont sympathisant, que ce soit par Jour de Colère, par le combat avec les JRE, contre l’éducation nationale, par l’humour de Dieudo, les Bonnets Rouges, l’OSRE, les réseaux autonomistes perma, AMAP, ferme solidaire , anars , situationnistes, communistes, zadistes et aujourd’hui les gilets jaunes....
    La ligne E&R grandie, on le voit pas ,parce-que les gens qui frequentent le site, ne fréquentent pas, leur section locale
    Et c’est bien dommage !
    Ça donnerait encore plus de poids, si tous les lecteurs, sympathisants, allaient a la rencontre des militants de leur section locale , sans forcement adhérer, mais rencontrer, participer, coller , manger, ou juste parler, faire connaissance
    Amicalement

     

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    • #2511668
      Le Juillet 2020 à 12:03 par Faribole pour un massacre
      Lorsque des auteurs juifs définissent le racisme…

      Il faut se dépêcher, de rencontrer et de tisser des liens avec les sections locales
      Tous les sympathisants, militants, les lecteurs d’E&R, doivent vite se rapprocher et de franchir le cap ,l’heure n’est plus a la parlotte
      Créer des réseaux, des contacts, des liens entre militants/sympathisants
      Soutenir les sections locales E&R, faire des passerelles entre les gens
      Un jour proche tout va se couper net
      Le système voit bien que Soral rallie beaucoup de personnes, et ça ,ça lui fait peur
      Devenons cinquième colonne !!
      Force et honneur a E&R

       
  • #2511271
    Le 25 juillet 2020 à 14:34 par fadge
    Lorsque des auteurs juifs définissent le racisme…

    Castex a dis lors de son discours de politique générale qu’il lutterait fermement contre tous les groupes qui pourrissent toutes les manifestations en France.
    donc les antifas ?

     

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