Nous sommes un État du tiers-monde en matière de santé, et on se permet de venir renvoyer sans solde des soignants, on se permet de venir financer un pass sanitaire et pass vaccinal avec le« quoi qu’il en coûte » d’Emmanuel Macron. Le « quoi qu’il en coûte », on sait ce que ça coûte, ça coûte la vie de millions de… potentielle de millions de Français, et c’est ceux qui ont fait ce choix électoral, et qui l’assument, qui en seront responsables. Moi je veux bien, et je termine ce réquisitoire en disant que je veux bien être responsable, paraît-il, parce que je suis non vacciné, de la mamie qui va décéder, ou que sais-je, et des retards d’intervention, mais je veux bien être responsable quand ça, là, ce que je viens de vous dire, sera comblé. Tant qu’effectivement les lits de réanimation ne seront pas financés correctement, tant qu’on aura pas réélargi les budgets de l’hôpital, je ne suis responsable de rien et c’est ceux qui ont favorisé cette politique qui sont responsables des retards de soin.
Est-ce que vous avez vu que les soins critiques sont occupés à plus de 80 % ? Vous avez vu, on le dit partout ? Est-ce que vous savez quel est le taux d’occupation moyen en règle générale, des soins critiques, en permanence ? 88 %. C’est-à-dire 88% en moyenne, avec des pics d’activité en hiver, et les sociétés savantes de réanimation recommandent de ne pas dépasser les 80 %. Donc le mythe de l’hôpital surchargé à cause des non-vaccinés, c’est un mythe. Et s’il plaît aux électeurs de La République en marche, s’il plaît aux élus de la République de continuer à se cacher, à se voiler la face en tenant responsables, à coups de pass vaccinal et de « quoi qu’il en coûte », une infime minorité de la population qui n’est responsable de rien, moi ce que je dis, c’est que les vrais responsables, ce sont eux, et ceux qui ont, paraît-il, du sang sur les mains, puisque c’est nous, eh bien moi, je sais qui en a sur les mains.
La République en marche, elle est peut-être en marche, mais elle est en marche vers le précipice et elle va y entraîner tout le pays, à ce rythme.