Dans la famille « Je suis un agent du national-sionisme européen », intéressons-nous aujourd’hui au Néerlandais Geert Wilders. Le leader du Parti pour la liberté (PVV) vient en effet d’obtenir l’accord des autorités des Pays-Bas pour organiser un concours de caricatures de Mahomet.
Brushing façon BHL et blondeur peroxydée (pour masquer ses origines judéo-indonésiennes ?), le « nationaliste » Geert Wilders est un cas d’école. Pourfendeur acharné de l’islam et de l’immigration, ce fanatique d’Israël prétend défendre l’Occident au nom des droits homosexuels et du libéralisme...
« Nous avons un problème avec l’idéologie islamique. Je ne veux pas renvoyer ceux qui sont ici et veulent s’assimiler, mais je leur dis de se débarrasser de cette idéologie, que je qualifie de fasciste. »
« Je le dis de manière plus claire : ma culture est meilleure que la culture islamique. Nous ne traitons pas les femmes, les homosexuels, les relations politiques au sein de la société, comme cette culture attardée. Les individus sont égaux. »
« Très critique à l’égard du Coran, Geert Wilders assimile ce livre au Mein Kampf d’Adolf Hitler et demande son interdiction. » [1]
Geert, ou Gayrt pour les intimes, est donc ce « populiste » anti rouge-brun et plutôt tendance orange-rose qui brandit l’individualisme comme une valeur progressiste perpétuellement menacée par le « nazislamisme ». Avec comme modèle de « résistance » : Israël, cette « démocratie morale » qui n’a bien sûr rien à voir avec l’immigration de masse... À ceci près que la diaspora israélienne libérale de gauche (associations humanistes antiracistes) et la diaspora israélienne libérale de droite (intérêts patronaux) en sont les deux principales mamelles, et que le verrou géopolitique libyen a sauté au nom de l’atlanto-sionisme.
Une analyse que se gardera bien de faire l’homme politique hollandais qui revendique des liens étroits avec le Mossad, préférant jouer la carte de la radicalisation communautaire (musulmans contre LGBT, immigrés contre racistes). Une carte perverse pour le Hollandais du quotidien et perdante au niveau électoral car ce manque de cohérence condamne le PVV à jouer l’épouvantail et le sparring-partner idéal pour le candidat de l’establishment mondialiste.
À moins que ce ne soit là la véritable fonction de « l’extrême droite » : l’antimondialisme de façade. En obtenant le feu vert des instances politiques du pays concernant son projet de concours de caricatures de Mahomet, Geert Wilders se pose comme le héraut de la liberté d’expression à la sauce néoconservatrice. Il compte d’ailleurs, après le concours, rassembler et publier les meilleures caricatures dans un magazine « à la Charlie Hebdo ».
En attendant, les dessins en compétition seront exposés sous haute surveillance dans une salle du Parlement à La Haye, bien que le coordonnateur national de lutte contre le terrorisme ait estimé qu’il n’y avait « aucun problème de sécurité » [2]. Le PVV a promis d’offrir 5 000 euros de récompense au vainqueur qui sera désigné par le caricaturiste américain d’origine albanaise et apostat de l’islam Bosch Fawstin.
En traitant la problématique de l’immigration d’un point de vue exclusivement identitaire et celle des valeurs d’un point de vue exclusivement sociétal, les agents à la Wilders escamotent la question sociale et la question morale du nationalisme. N’en reste effectivement que l’acception israélienne : discours de guerre et vision tribale... Un alignement national-sioniste qui ne peut mener l’Europe qu’à la destruction par la guerre civile et la balkanisation.
Les peuples européens n’étant pas si fous, ce genre de manipulations « à la Charlie Hebdo » risquent de se multiplier. Vous voilà prévenus.