Au premier rang, Champ-de-Mars à Paris, devant le pupitre présidentiel, on retrouvait bien sûr des ministres du gouvernement de Jean Castex, présent lui-aussi, des proches du président dont François Bayrou et son ancien Premier ministre Édouard Philippe, mais aussi, plus surprenant, Manuel Valls. Les deux hommes étaient du même gouvernement dirigé par ce dernier sous la présidence de François Hollande, du 26 août 2014 au 30 août 2016, date de la démission d’Emmanuel Macron alors ministre de l’Économie. Longtemps les relations entre les deux hommes ont été fraîches. Ainsi, en juin 2017, alors qu’Emmanuel Macron venait d’être élu président de la République, il avait eu des mots amers. Le jour de la passation de pouvoir, il avait ainsi déclaré au Journal du Dimanche qu’il était « méchant ». « Je suis extrêmement lucide sur Macron et sur son équipe. Hollande est méchant, mais dans un cadre. Macron, lui, est méchant, mais il n’a pas de codes donc pas de limites », affirmait le 14 mai 2017 le député PS de l’Essonne, avant, en juin de la même année, rejoindre le groupe LREM à l’Assemblée nationale. (Paris Match)
#Présidentielle2022 - E. #Macron réélu : la réaction de @manuelvalls
"Ce soir, j'éprouve un immense soulagement pour mon pays la France, pour ses valeurs, pour l'Europe"
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— TF1Info (@TF1Info) April 24, 2022
On va finir par l’appeler Ouah Ouah, ou Ouaf Ouaf. L’ancien Premier ministre Manuel Valls, qui passe de la gauche à la droite avec l’aisance d’une anguille, ou d’un serpent, a fait des pieds et des mains pour revenir en grâce dans la macronosphère.
Ce n’est pas vrai que Manu (Valls, pas Macron) est un traître professionnel : il n’a jamais trahi le CRIF ! Quoique, et c’est Emmanuel Ratier qui le démontre, ce socialiste avait commencé dans le pro-palestinisme. Ensuite, ambition oblige, il s’est coulé dans le moule de la « République », c’est-à-dire des contraintes imposées par le lobby sioniste et la franc-maçonnerie. Là, on ne parle plus ni de droite ni de gauche, mais de pouvoir réel, celui de l’Argent, de la Banque, de la Dette. Et de la violence sociale.
Comment Manuel Valls s’est tapé l’incruste au premier rang de la soirée de victoire d’Emmanuel Macron https://t.co/YLGuw3svUp
— Chez Pol (@chez_pol) April 25, 2022
Depuis son coup de foudre pour Macron – ou pour le pouvoir –, Manu ne dort plus : pas un jour où ce Tullius Détritus ne chante les louanges du Président. Naturellement, sur les réseaux sociaux, il est devenu un mème.
16 avril 2020 : Manuel Valls écope d’une amende pour non-respect du confinement après avoir dormi sur le paillasson d’Emmanuel Macron - https://t.co/aOZ9PfzW28
— Le Gorafi (@le_gorafi) April 16, 2022
Déjà, après 2007, Valls avait été approché par Sarkozy pour devenir ministre de l’Intérieur de « l’ouverture »... Aujourd’hui, son fond de commerce d’agent mobile du pouvoir profond se confirme. À gauche, il est soit détesté, soit ignoré.
Ségolène Royal qui met Manuel Valls en PLS en affichant son appui au mouvement de Melenchon, quelle reine #presidentielles2022
— Loïc (@_L_O_I_C_) April 24, 2022
À droite aussi, même chez les macronistes, on se fout de sa gueule :
En décembre, quand Pécresse était haute dans les sondages , Manuel Valls tweetait ceci .Aujourd'hui il est sur france 2 à vanter E.Macron je vous jure j'en peux plus de ce type lol https://t.co/MEHaKDptyV
— Adia #JeVoteMacron (@adia66) April 24, 2022
Pour l’élection du meilleur fayot quémandeur, il y a photo au finish entre Valls et Estrosi.
Lutte de pouvoir entre "Manuel Valls" et "Christian Estrosi" pour un poste auprès de notre Guide suprême et éternel Président de la République ... S'agissant de ces deux courtisans, si un minable s'attaque à un autre minable, peut-on s'attendre à une guerre inter-minable ? pic.twitter.com/wpAfQ5w76o
— Dolto (@Fils2Psy) April 24, 2022