Attention, avec Fiorentino c’est un expert qui parle : aperçu : tout est vérifiable sur le net :
• 28 février 2008, l’AMF condamne Fiorentino et sa société Euroland Finance à 150 KE en tout, + deux avertissements sur son statut de société introductrice d’entreprises cotées. Il ne vérifiait rien et des sociétés qu’il a chaperonné ont connu des désastres énormes : exemple : Proximania (voir plus bas le détail, hallucinant).
• 3 avril 2008 sa société reprend 100 KE d’amende dans les dents par l’AMF pour conflit d’intérêt.
• 28 janvier 2009. Rebelote, l’AMF colle à sa société 50 KE d’amende et un avertissement.
• 31 décembre 2011 : la totale : sa société se voit retirer son agrément lui permettant d’introduire en bourse des sociétés : la pire des sanctions. Cette année là, sa société perd près de 1 ME.
... sachant que l’AMF n’est pas précisément un organisme connu pour la violence de ses décisions. Après ces mésaventures, EuroLand Finance devient discretos EuroLand Corporate et change de métier, se contentant de faire du conseil financier, levée de fonds, etc.
Bref, c’est un expert en éthique qui vous parle.
Détail de l’affaire Proximania : une société de média constituée par acquisitions de bric et de brocs, mis à la côte par Euroland Finance. Ce qui lui permet de lever près de 100 ME. Un jour, en 2009, on apprend qu’elle n’a plus AUCUN actif. O. Pourquoi ? Parce que peu avant, Proximania reprend les filiales continentales de l’anglais Payzone pour 20 ME. Sauf que pour financer cette acquisition 1/ elle emprunte 20 ME à Goldman Sachs (encore eux…) 2/ sur 18 mois, mais au taux hallucinant de 14%… 3/ surtout, le prêt prévoit qu’en cas de soucis, la totalité des actifs de Proximania reviennent au créancier… ce qu’un Tribunal de Commerce de Paris décidera du jour au lendemain. De sorte que les actionnaires de Proximania se retrouvent actionnaire de RIEN en 24H. Bien sûr, le patron était un escroc, aujourd’hui poursuivi au pénal, mais il avait été sérieusement sponsorisée de tous les côtés par Fiorentino & co.
Et juste avant, toujours du côté de Fiorentino, il y avait eu l’affaire Loyaltouch, un désastre à 100 ME… à peu près identique.
Voilà le genre de mec qui parlent dans le poste.
Qui a fait état de l’affaire ? Les Echos, un peu.
Pour le reste, rien n’a changé, Fiorentino reste un "expert".
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